été indien
"... avec ta robe longue tu ressemblais à une aquarelle de marie laurencin..." lalala lalalalalalala
Vous vous rappelez?
Il y a un an, il ya un siècle il ya une éternité...
Ben on y est, en plein dedans, ze été indien (vais bientôt dire qu'il fait trop chaud)
C'est vous dire l'état de mon neurone (!) (it must be surchauffing)
Lundi donc, début de s'maine, brume dans les champs et bouchons à l'entrée de la ville le matin mais moi malin j'ai pris le périph, et maintenant je connais la bonne sortie!
Démarrage lent lundi matin, compte-gouttes, gens à peine réveillés
parti vite à midi préféré manger seul que "mal accompagné" (cf lundi dernier)
Ce midi,donc, j'écrivais dans ma tête, en rrevenant du R'U
violemment mélancolique
autant que le contraste
des feuilles jaunes
sur fond de ciel très bleu
ce qu'on peut taxer de licence poétique (et un peu aussi de boîterie grammaticale), car si effectivement le ciel était très bleu et les feuilles très jaunes (pourquoi donc écrivais-je très jeunes ?), mon état de mélancolie ne l'était pas tant que ça... juste pour faire joli, se la jouer un peu poaîte repu-mais-désespéré et spleen bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres
en rentrant me suis arrêté dans un sous-bois déjà empourpré (le rose aux feuilles), et c'était de l'automne comme dans Quand Harry rencontre Sally, il pleuvait silencieusement et légèrement des feuilles au ralenti que c'en était joliment poétique (ou poétiquement joli ?) et je marchais sous les frondaisons et sur les feuilles qui faisaient cratch cratch et c'était très doux...