vecteurs
J'étais nul en maths, mais il y avait un truc qui m'avait fasciné (en 5ème je crois...) : les espaces vectoriels. Pour moi qui étais (et suis toujours) bordélique, cet univers ou tout était rangé nickel, bien dans le même sens, ordonné et tout (c'est comme ça que je me le figurais) ça représentait un espèce d'absolu. Depuis, j'ai conservé (mais un peu déformé je le crains) ce concept. Il y a des journées vectorielles (ou vectorisées ?) où tout va dans le bon sens (enfin, celui qui est bon pour moi) et les autres. Aujourd'hui, par exemple, c'était pas ça du tout, ça allait plutôt dans tous les sens, ou à rebrousse-poil, enfin pas du tout comme j'aurais voulu... Y en a, des jours comme ça, et plus qu'on le voudrait, mais ça ne dure pas, heureusement (cf théorie dite "de la demi-journée', pour les fidèles qui suivent depuis le début)...
Aujourd'hui, in fine, tout s'est polarisé positivement aux alentours de 18h (je préfère ne pas raconter le "précédemment"!) quand j'ai retrouvé mes amies Dominique et Emma devant le cinéma. Puis quand j'ai vu Batalla en el cielo , de Carlos Reygadas (film dont je vous reparlerai très bientôt promis). Et le petit repas au Gourmand (restau qui reste pour moi "le restau de quand on était jeunes") qui a suivi, et la soirée délicieuse à discuter entre copines, et le retour de nuit avec en fond sonore le final pianissimo de chez pianissimo (comme justement, la disparition de ma ronchonnerie coîncidant avec l'apparition d'un genre de paix, de calme) de la 2ème Symphonie de Malher, pour finir avec le (...) bucolique (et un peu frisquet, mais c'était exactement comme à la fin de, justement, Batalla en el cielo) avant que de retrouver la mayson (ce qui explique l'heure... tardive de ce post)...
La boucle était bouclée, et les vecteurs bien revectorisés, parallèles, bien rangés...