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lieux communs (et autres fadaises)
13 janvier 2006

mouviz

Vus successivement cette semaine :

LA VERITE NUE (Atom Egoyan) :
Exercice de style, énigme policière, reconstitution historique, film à clés (comme souvent chez Egoyan, où la vérité n'est jamais exactement là où on l'attendrait) . Intéressant dans son propos, appliqué dans sa narration, consciencieux dans sa reconstitution, mais, MAIS , j'ai été un peu... déçu. C'est certainement le film le moins personnel de son réalisateur, mais je précise tout de même que ça reste néanmoins au-dessus du tout venant de la production ricaine!.

DANS UN CAMION ROUGE (Patrice Chagnard) :
Docu un peu brouillon mais sympathique sur une équipe de pompiers volontaires. Fourre-tout, bout-à-bout, mais, finalement comme la vraie vie : petits et grands bonheurs, idem pour les interventions. Un peu bringueballant, mais plaisant à regarder. Un poil trop longuet sur la fin p't'être ?

LORD OF WAR (Andrew Niccol) :
Portrait ironique d'un trafiquant d'armes, avec tout le cynisme (doublement) inhérent dans ce genre d'entreprise (du fait de la "profession" du héros et de la nationalité du film). Pas été aussi enthousiaste que mes voisins et voisines avec qui j'ai discuté à la sortie...

MADAME HENDERSON PRESENTE (Stephen Frears) :
Une histoire un peu old fashioned (comme son héroïne, la Madame Henderson du titre) de music-hall, de guerre, de pudeur, de cheveux gominés, et de dames toutes-nues-à-condition-qu'elles-restent-rigoureusement-immobiles-sinon-ça-n'est-pas-de-l'art. Bob Hoskins nickel, comme d'hab.

JARHEAD (Sam Mendes) :
On en parle pas mal : ça commence comme du Kubrick un peu fadasse (et en plus je l'ai vu en VF arghhh...) en tout cas déjà-vu, mais le réalisateur n'est pas le premier venu (un mec qui, dans AMERICAN BEAUTY est capable de filmer pendant 5 minutes un sac plastique en train de voleter ne peut pas être complètement mauvais!) et se rattrape ensuite quand nos valeureux troufions sont envoyés là-bas, et qu'ils commencent à attendre en vain dans le désert (Soeur anne ma soeur Anne ne vois-tu rien...) leur hypothétique ennemi. C'est bien foutu (comme nos amis bidasses d'ailleurs, tout en muscles et en sueur... quoique, ligues de vertus obligent, le réalisateur réussisse le prodige de filmer une scène de douches sans montrer un seul kiki, grâce à des éclairages savamment dosés... grrr!), brillant même (le travail sur la lumière est assez bluffant) et l'acteur-dont-j'ai-du-mal-à-me rappeler-correctement-comment-il-s'appelle (celui que vous verrez la semaine prochaine dans le fameux western pédé d'Ang Lee) réussit plutôt bien son "passage à l'âge adulte" Viens par ci, mon petit...

Commentaires
G
J'ai vu la vérité nue il y a une semaine, me souviens qu'il y avait un cadavre, ha oui je me souviens, mais j'ai mis une minute à me souvenir du sujet. L'âge, sans doute. Bavard, mais on ne s'endort pas. Le seul critère pour lzes films. Pas de scène de gladiateurs (quoique ...)
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