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lieux communs (et autres fadaises)
26 janvier 2006

paroles paroles

(C'était avant-hier. )

Une soirée où on a fêté les 50 ans d'un ami de 30 ans (c'est un des privilèges de l'âge que d'avoir des amis depuis si longtemps!) Le genre de soirée quasi improvisée, (en tout cas goupillée assez rapidement) qui permet au groupe des amis de se retrouver, pour un événement à célébrer en commun. A partager. On a bu du champagne, on a déliré gentiment, on a évoqué des souvenirs communs, on a  ressorti quelques private jokes, on a beaucoup ri... Les amis fidèles, la "garde rapprochée", ceux avec qui on se dit tout ou presque, tellement on se connaît.

Auparavant passé un moment à échanger avec mes collègues, à l'école. J'avais besoin de parler. De déverser un peu le trop-plein émotionnel qui affleure juste au niveau des yeux depuis quelques temps (depuis le temps où je recommence -un peu mieux- à sentir) Me rendant compte que ce que je racontais ici n'était pas tant de l'impudeur que le besoin forcené d'en parler. De pouvoir en parler à quelqu'un. Quand ce genre de choses arrive, c'est trop ... vaste pour pouvoir garder tout ça pour soi. Et toutes les deux (mes collègues), me regardant avec un immense sourire et m'expliquant combien j'ai de la chance de pouvoir être ainsi amoureux. Et moi en face, dans tous mes états, larmes surgissant comme un orage de grêle, irrépressibles mais nécessaires.

Tout ça parti d'un chat sur msn effectué juste avant, une conversation où l'on a tenté (la pose "regarde un peu comme je suis tristounet c'est peut-être qu'il y a une bonne raison, réfléchis un peu...") de faire comprendre des choses à son correspondant, où on s'engage sur un terrain un peu mouvant, avançant avec prudence ses mots et où on réalise finalement que l'interlocuteur ne peut/ne veut pas comprendre ce que précisément vous avez envie de lui faire comprendre... Et que ça ne sert à rien d'insister, d'enfoncer le clou. Que ce n'est pas le bon moment.

Reconsidérer donc la situation (verre à moitié vide/ à moitié plein) au terme de cette journée pleine de mots dans tous les sens, dans toutes les directions, à ras-bord... et en revenir au (même) point de départ : vivre au présent.
Vivre d'abord. Parler ensuite.

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Commentaires
A
Merci pour le changement de banderole. Je préfère "inclassable" à "adulte"... <br /> Nous revoilà plus soft !<br /> Bonne journée.<br /> Il reneige. Lentement mais sûrement. C'est cool.
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