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lieux communs (et autres fadaises)
28 juin 2006

enfumé

"Pas de dépénalisation, donc. Pourtant Malk Boutih pense avoir trouvé une solution miracle : une sorte de nationalisation de la culture du cannabis. En langage socialiste, : "la régulation par l'Etat". il suggère ainsi la création d'une nouvelle "filière agricole". "Trois modes de production" seraient développés.
Premièrement "les chanvrières outdoor" qui "garantissent la production de masse du haschich et de l'herbe de consommation courante". Elles "offriront une matière première très rentable pour favoriser l'essor de l'agriculture biologique et dynamiser des zones agricoles défavorisées comme la montagne."
Deuxièmement, des "chanvrières sous serre" qui "cultivent des variétés de cannabis sélectionnées pour le marché de l'autoproduction." "Cette filière maraîchère permettra d'établir un marché diversifié et de soutenir la concurrence qualitative avec les marchandises d'exportation.", précise encore Boutih.
Enfin, troisième mode de production du shit made in France : "les chanvrières indoor" qui "garantissent un approvisionnement de proximité" en "produits haut de gamme". Ce dispositif permettrait l'établissemnt d'une "alternative légale aux autoproducteurs clandestins et à une partie des intervenants du marché actuel du cannabis ainsi qu'une opportunité de création d'entreprise avec peu de capital." Réguler le marché de la drogue grâce à l'Etat permettrait, selon Boutih, de renflouer les caisses du Trésor, de protéger l'environnement en produisant bio et de mettre fin aux mafias."
Le Canard Enchaïné

Commentaires
S
Dure question que la dépénalisation.<br /> En tant qu'ex fumeur, je ne vois pas d'intérêt à continuer à l'interdire, surtout que les vertus médicale du cannabis ne semblent plus être à remettre en cause. Et qu'il me semble qu'il est moins addictif que l'alcool (je ne parle même pas de la clope)<br /> Par contre, en tant que père d'au moins un môme qui aura à affronter sa propre crise, qui devra affronter l'autorité d'une quelconque manière, je préfère qu'il fasse comme moi, qu'il se fasse son trip de rebel drogué en fumant quelques pétards plutôt qu'il ne fasse sa crise sur quelque chose de plus dangereux. <br /> Parce qu'à mon avis, penser que les mafias disparaîtront avec la légalisation du cannabis est complètement utopique. Ils reviendront plutôt avec quelque chose d'autre et ce quelque chose sera forcément plus dangereux. Je préfère qu'ils continuent à faire leur petit business qui ne fait pas "trop" de mal plutôt qu'ils se recyclent dans autre chose de plus dévastateur.<br /> L’exemple d’Amsterdam est assez parlant. Le petit dealer local ne se promène pas avec une barrette de shit comme dans nos quartiers mais avec un arsenal plus inquiétant.<br /> <br /> Conclusion, je ne sais pas. Une dépénalisation uniquement médicale...
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