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lieux communs (et autres fadaises)
31 juillet 2006

ménage

(je me rends compte que pour ces ouacances en bretagne, j'aurais pu remplacer la catégorie "fadaises" par la catégorie "falaises" mais bon il est un peu trop tard pour ça !)

ultimes bribes, comme les grains de sable restés au fond du sac à dos qu'on retrouve bien plus tard

ce matin, on fait le ménage, (la première voiture des revenantes doit arriver vers 14 heures) : on range on trie on lave on aspire on nettoie on jette on entasse on balaie on refait les lits à neuf on aère on fait sécher on commence à mettre des trucs dans le coffre on écrit les ultimes cartes postales, on planifie les derniers repas, on commence un peu à faire place nette, à effacer nos traces

*

Petite chose rigolote/émouvante  que je ne peux pas ne pas raconter : M., en grattouillant sur les rochers(c'est la plus enthousiaste et la plus motivée des grattouilleuses de plage que je connaisse !) pour subvenir à notre pitance quotidienne (hmm, sa soupe de moules est un bonheur!) s'est fait au fil des jours un petit copain, un gamin blondinet qui, quand elle lui a demandé son prénom, lui a dit qu'il s'appelait ... ***! (oui, exactement comme mon *** à moi!) ce qui fait que, en revenant sur ladite plage, elle ne peut s'empêcher de me dire malicieusement "J'espère que je vais retrouver mon petit ***" (et je ne peux m'empêcher à chaque fois d'avoir l'image mentale de mon *** qui m'attendrait -surprise !- allongé au soleil sur sa petite serviette, en train de dorer son petit bedon...)
Mais, bien entendu, quand j'arrive sur la plage, il n'y a personne... enfin, je veux veux dire, personne de la sorte, de l'étoffe dont les rêves sont faits...

et la mer efface sur leu sableueueueueueueu...

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(photo à postériori 16)

29 juillet 2006

fruits de mer

De même que Le Cap est tout au bout de la carte, le 29 juillet est presque tout au bout de ces vacances bretonnes. Ca sent l'iode mais aussi comme qui dirait ça sent la fin...

D. est repartie ce matin, avec dans son coffre la moitié de mes bagages (puisque je rentre avec M., mardi, jusqu'à Paris, et ensuite je prendrai le train back to vzoul ; ce qui a d'ailleurs eu l'air de rendre un peu perplexe le voisin passé hier soir prendre l'apéro : pourquoi donc, si venu avec l'une, repars-je avec l'autre ? il n'a néanmoins posé aucune question)

quelques jours donc, à deux avec M., avant que ne revienne P., la locataire légitime, lundi (locataire qu'on a, d'ailleurs,  l'espace d'un instant, envisagé d'exproprier et d'empêcher de rentrer chez elle en nous barricadant dans sa maison mais il paraît que ce genre de choses ne se fait pas)

hier soir le coucher de soleil à la Baie des Trépassés (faudra que j'y retourne) après re-passage à la crêperie ou le gentil serveur de l'autre soir, avec sa touffe ébouriffée et sa barbe de quelques jours ne s'est hélas pas occupé de nous (et j'ai d'ailleurs résisté à l'envie de le prendre en photo...)

l'appareil dont le gros memory stick continue d'enfler et de se gaver (quasi 600 images à l'heure présente et il n'est plein qu'à moitié !)

dernières allées et venues (années et velus ??) : plage, café des embruns, jardin de l'école, bord de mer, écomarché, biscuiterie, fête du goémon, petit boucher, pointe du millier, vide-greniers... on en profite!

comme disait à son copain le monsieur croisé hier à la Pointe de Brezellec, remontant le sentier :
"T'as vu comme elles sont heureuses les sardines, ici ? Ca doit être bien d'être sardine dans le coin..."
ou comme m'a dit le restaurateur de Pont-Croix :
"Ben, avec tout ça, z'êtes bien gréé!"

kenavo!

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(photo à postériori 15)

28 juillet 2006

on s'en fout

yep, parfois le coeur comme le portable : dsl, y a pas de réseau!

ah les bienheureuses bouffées de chimères, les poisseuses parenthèses d'illusions, les nunuches adolescentes roucoulades

yo, on se reprend:
diluées les humeurs, fermées les parenthèses, déchantées les roulades
faut pas déc'

il a suffi que je lève le petit doigt (enfin, façon de parler) et que je n'envoie, à l'heure dite, rien. Pas de petit sms du soir, pas de conseil biblio, pas d'enquierrage de moral ni de considérations météo, non, rien. Et lui alors, bien entendu (enfin, façon de parler) n'a donc pas répondu.

yep, bien plus facile facile

(re)refermer donc soigneusement la ptite porte, la sale petite porte, d'une façon qu'on souhaiterait dé-fi-ni-ti-ve (mais on se connaît hein, never say never et tout ça)

consacrons-nous plutôt à nos coups de soleil! ça au moins, on sait pourquoi ça fait mal (mais je dois être douillet, m'a dit M.)

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(photo à postériori 14)

27 juillet 2006

cahier de vacances

Mettez au pluriel les expressions suivantes :

un port-abri, un chemin de charrette, un hortensia bleu, une allée couverte, un kouign-amann,  une galette au beurre salé, un chapeau chinois, un écran total, un office du tourisme, une sandale cristal, un libé du jour, un point de vue, une pointe du raz, un sentier côtier, un musée du vent, une visite au phare,  un coup de soleil, une marée basse, une courgette mûre, un coquillage percé, un sentier anodin, une image vide, un moulin-mer, un four à goémon, un troc et puce, un front de mer, une langoustine vivante, un muscadet sur lie, un lieu noir fumé, un bol à cidre bleu, une vieille carte postale, un tube de Biafine périmée, un téléphone silencieux, un chauffe-eau caractériel, un chien gémissant, un gros zoom, un bouc sympathique, un chant de marin, un ciré bleu pétant, un fest-noz, une pêche en mer, une marée d'équinoxe, un pouce-pied, un château de sable, un coucher de soleil, une pince de crabe, un petit verre de rhum, un nouveau message, un rocher à gratouiller, un cidre-pression, un horaire de marée, un Breton bretonnant.

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(photos à postériori 8 à 13)

27 juillet 2006

copinage estival

Cet homme me ravit.
(et pas uniquement parce qu'il se plait à évoquer sa pilosité abdominale!)

25 juillet 2006

pouce-pieds

Découvert ici cette étonnante bestiole
Ca s'écrit pouce-pied ou pousse-pied ou poussepied
Ce monsieur en parle très bien.
(Je mettrai une photo des miens quand je reviendrai!)

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(photo à postériori 7)

24 juillet 2006

bzzz

oui, il est revenu, le moustique, le moucheron, le hanneton, le coccineau (c'est bien comme ça, le mari de la coccinelle, non ?) bref, la bestiole charmante et velue qui bourdonnait dans mon coeur et dans ma tête.

yes, he's back !
oui, oui, lui, lui. (...)
j'étais  parti en Bretagne juste un peu chagriné de ne pouvoir le (re)contacter, (la dernière fois, c'était sur msn, cette histoire de livres qu'il me demandait) puis la panne d'adsl, depuis la teuf d'anniversaire jusqu'à la veille du départ ne m'avait pas permis de le lire, au moins de dire au revoir, ou bonnes vacances. D'avoir des news, quoi!

il est réapparu virtuellement, le soir de cette "cérémonie privée" dont j'ai déjà dit que je ne parlerais pas davantage, par un genre de "ricochet du chagrin". Comme un pop up mental, une fenêtre qui s'ouvre sans fin dans la tête, que tu cliques dans le coin pour la fermer et qu'elle revient sans arrêt) Bêtement, sans autre raison que de me rendre encore un peu plus triste. J'ai alors résisté à l'impulsion de lui envoyer illico un sms regarde oui regarde comme je suis malheureux, sachant (oui oui il peut m'arriver d'être lucide! )que ça ne servirait à rien, mais bon j'ai vraiment été à deux doigts (toujours le syndrome du "mais comment il va savoir que je suis malheureux si je ne le lui dis pas ?" )

j'ai tenu une dizaine de jours, le "à quoi bon" luttant au pied à pied avec le "pourquoi pas ? ", et finalement j'ai craqué tranché, un soir, tard, lors d'une séance (merci le muscadet sur lie) d'envoi de sms à tous les contacts quasi dans mon répertoire (il est tout à la fin presque, juste avant Zabetta) parce que "c'est bien d'envoyer et de recevoir des sms " en lui écrivant un message sybillin et minimal, juste

aïe!

(qui se prononce comme hi ! -bonjour en anglais pour les non-pratiquants- ) ... Malin, le gars, non ? Et après je n'y ai plus pensé quasi. Et le lendemain, au Leclerc d'Audierne, pendant qu'on passait à la caisse avec M., qui venait d'acheter une super glacière d'enfer de la mort, la grenouille des messages a coassé dans la poche de mon short. Quand j'ai ouvert le clapet et lu nouveau message de ***, j'ai résisté à l'envie de bazarder là les courses et la glacière et -gros crissement de freins mentaux- me la suis jouée super héros pas froid aux yeux et sûr de lui calme calme aux nerfs d'acier style je lirai ça plus tard ça n'est pas important ce message.

bref j'ai tenu bon environ 18 secondes avant de me ruer sur le machin. Mmhhh... (soupir attendri) Il s'inquiétait du "aïe" de la veille voulait savoir si je n'étais pas tout cassé. Et moi, tout de suite, le sourire bête aux lèvres et le coeur qui fait un peu youpee! et bien sûr aussi sec l'envie de lui répondre (message équivalent à 3 sms. envoyer quand même ?) S'ensuit donc un échange de messages (ah que je l'aime cette grenouille qui me coasse dans la poche) pendant que D. et M. préparent le repas (désolé les filles je ne suis virtuellement plus là) où il est question de chaleur, de job de vacances, de bouquins, et de pas trop le moral (lui). échange qui s'interrompt quand je retombe dans mon travers habituel genre oh toi toi si tu savais comme j'ai besoin de toi pourtant écrit avec précautions et vingt-cinq mille paires de gants, lors d'un ultime sms qu'il laissera sans réponse. (Bien fait pour moi). Comme s'il n'avait pas entendu. je ne pas très bien français le parler je comprendre pas toi dire quoi

échange qui reprendra le lendemain soir dans les mêmes eaux (encore question de pas trop le moral -lui- et de lui trouver un livre qui redonne le moral. A défaut d'autre chose, me voici donc à nouveau reconduit dans mon rôle de bibliothécaire personnel) Un livre qui redonne le moral ? Ahlala vaste question ! M. me suggère L'hôtel New Hampshire de John Irving, moi je préfère la première moitié de Une prière pour Owen, du même. Je transmets les suggestions à *** qui remercie, acquiesce et bise.

c'était hier. Il est là-bas, tout là-bas, mon moustique, il lave des zotos, il a trop chaud, il a pas le moral, mais je n'y suis pour rien et ne peux rien y faire. Juste à la rigueur espérer. Bon, ça, je sais faire... Un conseil de M. à propos de chats me servira dorénavant de devise. je vais le broder au point de croix au-dessus de mon lit.

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(photo à postériori 6)

23 juillet 2006

in the mood...

Purple_america_1_

Vous pensez bien que je ne me suis pas embarqué sans biscuits ! Pour moi le temps des vacances est aussi le temps de la lecture (= en profiter pour vider un peu l'étagère des livres "achetés ou offerts ou prêtés mais en tous cas pas lus" ) J'ai donc emmené comme d'hab une caisse de livres, avec un petit assortiment dans lequel figuraient trois ouvrages du même auteur, Rick Moody. respectivement un recueil de nouvelles (L'étrange horloge du désastre) et deux romans (Tempête de glace et Purple America).

J'avais découvert Rick Moody il ya quelques temps, avec un recueil de nouvelles qui, je ne sais pas pourquoi, dès sa publication, m'avait donné très envie de le lire : Démonologie. Alors que jusque là, je l'avoue, rien ne m'avait fait envie à priori chez ce monsieur. Comme je n'étais pas sûr, j'ai même eu la coquetterie d'attendre qu'il paraisse en édition de poche, puisque personne (soupir...) ne s'était décidé à me l'offrir.

Et là, plaf, la baffe! Je découvre un écrivain virtuose, un styliste incroyablement doué, trop même peut-être, puisque le bouquin me fait l'effet d'un catalogue où l'auteur montre qu'il est capable d'aborder quasiment n'importe quel style de narration au service de récits humains/trop humains qui me touchent à chaque fois (différemment en cela par exemple d'un mec comme Stephen Dixon, où la forme (le style)semble avoir complètement phagocyté le fond (l'histoire) ce qui m'agace un peu beaucoup) . Il y a aussi, en plus,  chez cet homme un goût pour l'enumération, la liste, trop récurrent pour ne pas m'être profondément aimable.

Ni une ni deux, à la Foire aux Livres suivante, je rafle tout ce que je trouve de lui (les 3 susdits donc, plus le dernier en date, A la recherche du voile noir, que je commence illico mais qui -déception- ne m'emballe pas suffisamment à mon goût. (Oui oui  parfois je me trompe...) Je range donc les autres en me disant "pour quand j'aurai le temps...".


Le temps donc de la vacance jolie étant venu, je les (re)mets dans ma  caisse de livres, et, à peine arrivé en Bretagne, je sors Tempête de Glace, que je dévore avec l'appétit d'un régiment de termites devant le plus appétissant  des monuments de bois (quel peut-il bien être, d'ailleurs ?) Je n'en fais que quelques bouchées, ça me ravit, en me demandant quel film le -plutôt prude- Ang Lee a bien pu en tirer car cette histoire de couples échangistes dont les enfants respectifs le sont aussi quasiment -c'est juste le point de départ- en fait ce que mon ami Pépin nommerait "un livre pour public averti". Avec toujours ce style dont je me délecte, et ces énumérations idem. (Dès la première page,d'ailleurs,  vous verrez un peu comme il s'y prend pour expliquer que son histoire est située dans les années 70...)

Donc, hop, plié bâché, exit l'Ice storm (en pleine canicule c'est plutôt rafraîchissant...) Je commence donc Purple America, qui est peut-être celui que j'avais le moins envie de lire du lot. Premier roman, 1992, résumé de quatrième de couv' pas très engageant... j'y vais, mais autant dire que je renâcle un peu. Comme les pieds dans l'eau de la Baie des Trépassés. Prudemment.

Et là, dès le premier chapitre, je suis sidéré, scotché, fasciné, retourné. C'est encore plus fort, encore plus poignant, encore plus osé que tout le reste que j'ai lu de lui. (C'est rare que je me retrouve avec les larmes aux yeux dès le premier chapitre d'un roman). Acide ? Il gratte tout de suite la plaie jusqu'à l'os, comme ça, d'entrée, mais sans misérabilisme ni voyeurisme. C'est juste, c'en est miraculeux.

Les protagonistes ? Billie Raitclife, une vieille dame invalide souffrant de sclérose en plaques, Hex, son fils, vieux-garçon alcoolo et bégayant venu s'occuper d'elle un week-end parce que son deuxième mari, Lou Sloane, vient de baisser les bras et de se faire la malle, et enfin Jane Ingersoll, un béguin d'enfance du fils. A priori rien de bien titillant là-dedans. Mais ça fait trois jours que je les suis, qu'ils m'accompagnent, et qu'à chaque fois Rick Moody réussit à me surprendre, à me faire sourire, à m'émouvoir, par cette précision extrême, cette ironie, cette poésie du désespoir, au fil de ces lignes virtuoses, des passages entiers que j'aurais envie de recopier (ou, -ce qui revient au même- que je suis jaloux de ne pas avoir écrit...)

Dès que je rentre à la maison, je reprends le Voile Noir... au moins pour essayer de comprendre ce qui m'y a déplu la première fois!

22 juillet 2006

nouvelles fraîches

... du Cap (c'est comme ça que ça s'appelle ici...)

Le programme estival se poursuit,avec ses hauts et ses bas, ses marées hautes et basses, son flux, et son reflux... bref rien que de très normal.

Le bulletin d'infos de france-inter quand on petit-déjeune, ainsi que le libé que la boîte aux lettres nous pond, impavide, tous les matins vers 10h (sauf le dimanche) viennent nous donner des nouvelles du monde, certes, mais c'est bien sûr microcosmiquement sur les bulletins météo que notre attention est focalisée : on lit à l'est des 32, 33, 34, 35... jusqu'où grimpera-ce ? On a alors une pensée émue pour les amis suants, là-bas, chez nous, goudron fondu et bouches en rond comme poissons sortis de l'eau (on reçoit des nouvelles live, via sms amicaux) D. pense à ses plantes qui n'auront pu être arrosées, et moi à la température -phénoménale- qui va régner dans mon appart' quand je vais rentrer... mais bon, encore dix jours, s'pas ? alors profitons du petit vent et promenons-nous encore le long des côtes.

Fait la très belle marche ici > baie des trépassés > pointe du raz et retour (vraiment une des plus belles faites depuis longtemps m'a-t-il semblé) Oui tout ici est agréable, les dénivelées acceptables, le soleil pas excessif, les distances humaines, et la  présence de la mer quii me stimule et m'apaise en même temps (et je rage toujours autant de ne pas avoir amené ce bordel de  cordon pour relier l'app-phot à l'ordi... j'ai déjà pris 319 images, oh certes pas toutes montrables ni typiquement bretonnes-bretonnantes, mais bon, je pense qu'à mon retour, je les rajouterai ici ; ce sera les "images à posteriori" -à plus d'un titre, d'ailleurs!-)

L'arrivée de M., mercredi, est venue heureusement oxygéner notre duo, à la manière d'un petit vent zinzin, joyeux, d'une brise amicale qui vient secouer l'esquif de ci de là, qui fait repartir le bazar au moment où on croit que ça pourrait s'ensabler. Elle a une énergie qui me sidère. Quel plaisir que de voir aussitôt resurgie, intacte, notre ancienne complicité aussi stimulante que fou-riresque. a deux c'est bien, à trois c'est mieux, surtout en ouacances : plus on est de fous...

D'autant plus que je réalise qu'une fois de plus j'étais arrivé là sans désir sans projet sans envie. Me sentais comme une barcasse dans son port-abri, qui tangouille là, paisible, et fait du sur-place au-dessus de son reflet, parfois dérive un peu au gré du vent ou ou se met à avancer grâce à celui (ou celle) qui y rame... Partir  trois semaines en bretagne me semblait en soi un projet suffisamment conséquent pour que je n'y ajoute pas de projetounets annexes et adjacents. Pour ça, comme d'habitude, je fais confiance aux gens!

A ce propos, et en conclusion, je ne résiste pas au plaisir d'ailleurs de vous recopier in-extenso le comm récemment envoyé par mon ami Snivel (au cas où vous ne l'auriez pas lu), parce que je l'ai trouvé spécialement juste :

"Moi aussi je veux la Bretagne, j'ai pas envie d'aller cuire dans le sud. je veux des soirées où il faut mettre un petit pull, manger des crêpes qui transpirent le fromage, des trucs plein de beurre, des crustacés, faire bouillir le lait le matin pour le stériliser, des plages où il faut faire 15 km avant de pouvoir plonger son pied dans l'eau glacée et bouger sa serviette toutes les 10 minutes pour ne par bronzer noyé, traquer les crevettes piégées dans un trou d'eau, jouer avec les crabes sans se faire pincer, escalader les rochers, construre une cabane dans le fond du terrain..."

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(photo à postériori 5)

19 juillet 2006

postcards from the edge (micro14bis)

Le bonheur, c'est un quatorze juillet sans aucun pétard.

On se promène entre les hortensias et les papillons.

Animaux :
Je fais connaissance avec les puces de mer.
D. tente d'apprivoiser une coccinelle.
La voisine d'en face a été frôlée par une chauve-souris.

randonnée (un) : chevilles laxes
randonnée (deux) : l'odeur de l'ombre
randonnée (trois) : un sentier anodin
randonnée (quatre) : moins motivé dès qu'on tourne le dos à la mer.

Beaucoup de bretons sont mal rasés
(et ça me plaît beaucoup)

Photos de messieurs torse-nu non prises hier matin :
- celui, accroupi, qui préparait sa ligne pour la pêche
- celui qui se baignait avec son chien
- celui qui regardait vers le large avec des jumelles
- celui qui allait on ne sait où sur la lande
- ...

On est tous des "quelque chose" refoulés.

Le rêve de cette nuit m'a  -extrêmement ?- affecté. (le raconterai-je ?)

Plaisir de recevoir des SMS,
cartes postales sans images.
Urgentes et personnelles.

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(photo à postériori 4)

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