festival
J'ai donc pris part, depuis vendredi dernier, à un festival de cinéma (encore! diront certains, un peu excédés) dont je tairai le nom pour ne pas lui faire davantage de publicité, non pas que ce soit un mauvais festival (au contraire je trouve que le niveau qualitatif de la programmation était relativement satisfaisant -pour ce que j'en ai vu en tout cas-) mais pour des raisons strictement personnelles (que les gens qui me connaissent connaissent assez bien pour que je n'aie pas à les exposer ici une fois de plus, ce qui risquerait d'être considéré comme un mauvais procès d'intention. Donc, ne te réjouis pas, Catherine, je ne parlerai ici ni de mêche blonde, ni de couronne d'épines, ni de sourires fallacieux, non, je ne dirai rien. Une vraie tombe de chez tombe. Comme si je n'avais -merci mon ami Philippe- aucun avis sur la question) que je pourrais résumer par "Quand on me chie dans les bottes, je ne l'oublie pas". Mais il me semble avoir déjà dit tout ça, non ?
Il se passe dans ma ville, c'est donc assez pratique, sauf qu'il est comme on dit, victime de son succès, et que par exemple, trouver une place pour se garer sur le -pourtant vaste- parking du bôôô cinéma pour la séance de 20h30 relève chaque fois du prodige. Il vaut mieux arriver pour une séance antérieure et laisser sa voiture pour le reste de la journée.
Il est à présent fréquenté par des festivaliers qui viennent d'un peu partout (ça c'est parfait, tant mieux pour eux) mais aussi par des locaux (Et c'est sur certains d'entre eux que je voudrais faire tomber mon courroux, tel Zeus maniant la foudre et tshshshkrrr (c'est dur à faire par écrit le bruit de la foudre) qu'ils ne soient plus qu'un petit tas de cendre avec juste leur carte d'accréditation au mileu, un peu racornie avec le plastique fondu : oui, oui, ceux-là même qu'on ne voit pas au cinéma le reste de l'année, même quand on projette un film de la même catégorie que ceux proposés au dit Festival, et qui pourtant sont là, vaillants et infatigables, toute la semaine, à se taper leurs six films par jour, en répétant que les paysages sont mêêêêrveilleux,et que c'est tellement dépayyyyyysant, et qui sont là à clamer leur amouuuuuuuur du cinéma, mais qu'on ne reverra plus hélas à nos films pendant les cinquante et une semaines restantes de l'année cinématographique.)
Oui oui, je sais, on appelle ça l'effet-festival. Je devrais me faire une raison. Mais chaque année à la même période, ça me fait le même effet. Ca m'énerve. Et j'avoue que je ne manque pas une occasion de le faire savoir à mes voisins/voisines d'accoudoir éphémères.
Allez, allez, prends tes gouttes, Chori. Là, làààà, voilà... oui, ça va passer.
C'est déjà presque fini d'ailleurs (plus que deux jours, et encore cinq films, en ce qui me concerne... Liste suivra!)