Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
30 avril 2007

tiens...

Et si j'allais faire un petit tour à Paris ?
DSC03260

Je reviens le

29 avril 2007

pas au courant

Il m'arrive des choses passionnantes...
Hier soir chez moi les plombs ont sauté à cause d'un grille-pain (hmmm je ne devrais peut-être pas désamorcer le suspense tout de suite, c'est comme si je commençais à raconter Les dix petits nègres en disant "C'est le Juge  qui a fait le coup") et si j'ai bien pensé à vérifier aussitôt -et en vain- le tableau des fusibles qui se trouve dans l'appart', j'ai en revanche complètement zappé le disjoncteur qui se trouve à la cave, auquel l'électricien débonnaire que m'a envoyé le cadre de garde de la mairie (dont j'ai obtenu le numéro en téléphonant au 17, suivant le conseil de ma voisine -que je ne savais pas si experte sur les procédures) puisque j'habite un logement municipal (voilà l'avantage), auquel l'électricien débonnaire lui, donc a tout de suite pensé, et, une fois ouverte la porte de la cave, il a juste fait klonk! avec son gros doigt et hop miracle tout a re-marché, s'est éclairé, a fonctionné, s'est illuminé, remis en veilleuse, a clignoté, hoqueté, bourdonné...
Vraiment honteux z'et confus, je me suis confondu en excuses, mais bon ça tombait bien, il connaissait visiblement ma voisine, (ils se sont fait la bise... les électriciens sont-ils des hommes à femmes ?) et ils ont pu discuter un peu tous les deux dans le couloir.
Pendant que je  remontais vérifier que ça venait bien du grille-pain : je l'ai rebranché, remis en marche, crac! re black-out! et l'électricien gentil, qui était toujours adossé dans le couloir en train de discuter avec la voisine, n'a eu qu'a rouvrir la porte de la cave, rappuyer sur le disjoncteur, et klonk, c'est reparti, et hop, le grille-pain à la poubelle! Merci monsieur, au revoir monsieur! J'étais penaud, je vous assure!
Bien évidemment dans le même temps, l'ordi a aussi été coupé, et les téléchargements travaux en cours ont été perdus (mais tiens, c'est drôle quand j'y pense, c'est normal qu'il ait redémarré tout seul ? ghost in the machine ?) et voilà donc pourquoi je n'ai pas écrit depuis trois jours (pfff n'importe quoi! Etonnez-vous après que je n'ai pas 159 commentaires à chaque fois, hein!)

26 avril 2007

au(x) temps (pour moi)

le temps d'un retour :

lib__raba

(C'est mon ami Hervé qui m'a téléphoné -depuis Dijon* !- pour me prévenir de la nouvelle, une pleine page dans Libé... Je suis allé l'acheter, j'ai lu la page dans la rue et ça m'a fait un gros quelque chose au niveau des yeux -saletés de pollens...- Ca m'a rendu extrêmement heureux, même si les choses ne sont pas passées comme elles auraient dû (et Talonnette Premier est actuellement très occupé par sa campagne, occupé justement à faire le gentil, le loup déguisé en grand-mère, et va peut-être enfin les laisser souffler et leur accorder ce qu'ils demandent, légitimement. Quoiqu'on puisse -légitimement, toujours- se poser des questions sur ce qui va se passer ensuite...)

le temps de la lutte (1) :

piaget_lip

C'est mon amie Christine qui m'a montré ce que son ami Jean-Fran avait retrouvé dans ses affaires -suite à la projection, hier soir dans le bôôô cinéma -qui hélas n'a pas exactement le bon objectif- du film sur les LIP, en présence de, justement Charles Piaget- Une soirée délicieuse: je voyais le film pour la troisième fois, et il s'avérait toujours aussi émouvant, stimulant, efficace...)

le temps de la lutte (2) :

lip_tract

(C'est mon ami Jean-Fran qui, justement, m'a alors fait gentiment don du bouquin susnommé, d'où est tombé dans l'herbe -nous étions installés sous le parasol dans l'herbe, au bord de la piscine-, lorsque je l'ai ouvert, ce tract d'époque -1973 !-, soigneusement plié en 4, et qui y servait de marque-pages...)

le temps de la baignade :

IMGP0222

(Toujours chez mes amis Christine et Jean-Fran : la piscine justement, était à 23°. Et, sur les conseils de Christine, j'avais apporté mon maillot. J'ai suivi son exemple (elle est rentrée dedans -plouf!- d'un coup d'un seul, pendant que je tergiversais sur l'échelle, avec l'impression de sentir des morceaux de glace s'entrechoquer titaniquesquement autour de moi. Mais après, elle est bonne! C'est la première fois de ma vie que je me baigne en piscine un 26 avril!!!)

* j'ai corrigé!

25 avril 2007

isoloir

On trouve de tout dans les sous-bois...

DSC03262

24 avril 2007

garde à vous

C'est tout petit : 30 pages.
Ca ne coûte pas grand chose : 3€.
Ca se lit très vite : 10 minutes (?)
Ca fait froid dans le dos...

garde___vue

Lisez-le...

23 avril 2007

ensemble c'est tout

Encore merci à Sarkostique où j'ai trouvé ça :

affichesarkozytoutpossilf6

22 avril 2007

j'ai gagné!

Regardez ...
Mais je ne peux pas dire que je saute au plafond de joie...
Je viens d'entendre la déclaration de Talonnette Premier : on aurait dit Mère Thérésa (avec un chouïa d'Abbé Pierre, un zeste de Gandhi et une pincée de Dalaï Lama)
Ce mec-là, il vous aime... fort! profondément! jusqu'à l'os! (j'avais un copain qui disait "à sec... avec une poignée de sable"!)
Oui, voilà...

21 avril 2007

merci emma!

J'adore les arums...
Emma m'en a offert l'autre soir* un bouquet MAIS je n'ai pas de vase assez grand, DONC j'en ai fait deux, un grand (dans le grand vase) et un petit (dans le moche bocal). J'adore les arums...

DSC03244 DSC03239
DSC03238 DSC03241

* c'était le soir de "Foutr'le bordel !"

21 avril 2007

parti

Hmmm... j'ai in extremis trouvé "mon" parti, grâce à Swamichounet.
En voici l'affiche, qui vous mènera à son Manifeste :

Sans_titre

(Merci Manu Larcenet!)

20 avril 2007

l'odeur du cacao

NORWAY OF LIFE
de Jens Lien

Un film construit sur un genre de boucle (oserais-je dire pour autant, pour les anglophiles et le plaisir de faire un -mauvais- jeu de mots que c'est loopé ?) donc dépourvu d'un vrai début (mais d'où vient-il ?) et d'une vraie fin (mais où va-t-il ?)
Ca commence très bien, une scène intriguante sur le quai du métro, intelligemment étirée dans son étrangeté gastéropodesque, et qui finit apparemment par un suicide. On passe sans transition du confiné souterrain aux grands espaces (paysage grandiose, superbement exploité) pour retrouver  notre héros du quai avec casquette, barbe et veste poussiéreuse (oui oui, comme Harry Dean Stanton au début de Paris, Texas) unique passager  d'un bus fantômatique descendant au (beau) milieu de nulle part, devant une station-service désaffectée, accueilli avec une banderole de bienvenue par un quidam qui va le conduire à son nouvel appartement, lui présenter son nouveau boulot, avec ses nouveaux collègues, et bientôt sa nouvelle femme, bref sa nouvelle (belle) vie.
Un genre de monde parfait, quoi. Tout le monde a le sourire, tout le monde est gentil, dans cette ville sans enfants, sans animaux, sans violence, sans sarko, où les seules préoccupations (et sujets de discussion) sont les catalogues de déco intérieure. Un monde, aussi, sans émotions, sans profondeur et sans saveur. Où tout n'est qu'apparence et ordre. avec parfois un raté, comme ce quidam empalé sur les grilles, visiblement suicidé, que des nettoyeurs municipaux (les hommes en gris, qu'on verra intervenir plusieurs fois au cours du film, peut-être comme exécutants d'un pouvoir occulte qu'on ne verra lui, par contre jamais) viendront rapidement et efficacement faire disparaître. Tout beau tout propre comme avant. Un monde en trompe-l'oeil.
Andreas (le héros) est mal à l'aise dans cette ville (on peut penser au choix au Stepford des Femmes de Stepford, ou mieux, au Village du Prisonnier) où il (et nous avec) sent confusément que, oui, tout va trop bien, madame la marquise, ça cache quèqu'chose, et il va s'employer à trouver quoi, par différents moyens...
L'humour est sans conteste plutôt à froid, allant du frisquet au glacial (comme les couleurs d'ambiance de cette trop  jolie ville) et pourrait constituer le fil rouge de l'histoire, la constante, le film semblant vouloir explorer plusieurs territoires (ou plusieurs types de récit : la comédie sociale, le fantastique, le presque gore, le thriller, la sf, le conte, la chronique hyper réaliste, le documentaire d'entreprise...) où le héros, incarné par un drôle de bonhomme, Trond Fausa Aurvag (n'y aurait-il pas du Tati dans cet homme ? et un doigt (!) de Keaton ?) va s'aventurer successivement.
On s'apercevra donc que la scène du début (qui avait l'avantage de fournir un semblant d'explication) n'est pas du tout la scène du début, puisque qu'elle se (re)trouve en réalité au beau milieu du film (vous verrez, c'est là qu'on rit très noir, ou plutôt très rouge) et que la scène de la fin ne s'embarrasse pas d'explications supplémentaires. A chacun donc d'échafauder ses théories, de répondre à ses pourquoi et ses comment ? ce qui ne sera pas vraiment un jeu d'enfant si on veut absolument être rationnel. C'est pour ça que, finalement, j'ai trouvé tout ça un peu trop lisse, et pour tout dire un peu frustrant. Pour moi, il manque quelque chose -au début ou à la fin, je ne sais pas- sans que je puisse préciser davantage. Comme si le sens général m'échappait, se dérobait... Tel quel, ça m'a plu, mais j'aurais vraiment bien aimé adorer. Et ça me semblait bien parti pour...

18749877

1 2 3 4 > >>
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 477