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lieux communs (et autres fadaises)
12 mai 2007

et manuelle ?

IRINA PALM
de Sam Garbarski

Au début, c'est très émouvant, juste de voir comme ça, Marianne Faithful en mamy, telle quelle et sans chichis, celle qui fut une égérie blonde et rauque des... (seventies ?), dans ce qui commence comme un mélo presque too much, (à la... euh... Winterbottom?), puis vire comédie sociale à la Loach, bifurque vers le drame familial façon Mike Leigh, et finit comme du... non je ne vous dirai rien! (alors que, je viens juste de l'apprendre, le réalisateur est belge... sacré caméléon!)
Un film sympathique, donc, (beaucoup de british movies me paraissent sympathiques, I must confess...) où une dame convenable et d'un certain âge , d'ailleurs (Marianne F., donc) va se mettre à jouer les reines de la nuit - en blouse fleurie et en savates, si si! - sous le pseudonyme, explicitement mystérieux, d'Irina Palm (et croyez-moi, cette palm là n'a rien d'académique!) juste parce qu'elle a besoin de beaucoup d'argent très vite pour sauver son petit fils victime d'une maladie orpheline, qui sinon va bientôt mourir...
Elle rencontre un propriétaire de sex-shop / night-club et autres joyeusetés aussi viriles que honteuses, qui va lui mettre le pied à l'étrier (à vrai dire, il s'agira d'ailleurs plutôt d'une autre partie de son anatomie), et quand je vous aurai dit que ce monsieur est joué par Miki Manojlovic, transfuge aussi brun que gominé des films de Kusturica, vous conviendrez qu'on n'a pas ici affaire à un couple ordinaire...
C'est un peu ... disparate, (je n'oserais pas parler de construction branlante), des fois un peu moche et mal fichu, des fois tellement juste, et fort, et touchant, des fois excessif, d'autres trop timoré (on ne voit, pradoxalement,  même pas l'ombre d'une seule petite quéquette, au prix d'acrobaties de la prise de vue, non non, rien de rien, vous pouvez y emmener votre tante qui est cheftaine scoute sans crainte que son oeil poïnk ne se dilate d'horreur devant la chose en question. Tout est off).
On (je) passe donc du sourire aux larmes (oui oui j'ai eu à plusieurs reprises l'oeil embué, mais je vous ai déjà expliqué : un, je prends trop les choses au premier degré, et deux je dois souffrir d'un manque de magnésium...) soleil et averses avec les accents brumeux des guitares electriques de Ghinzu (c'est le groupe qui a fait la musqiue, et je dois avouer que ce simple nom au générique m'a embué, parce que ***, tiens tiens je serais pas en train de faire une petite rechute, moi ? tss tss)
C'est donc extrêmement plaisant à voir, même si la toute toute fin est vraiment improbable (moi, j'aurais arrêté juste avant, parce que, tout de même, là, même moi, je n'y crois pas une seconde)...
So long, Marianne!

18752359

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