précisions
Comme je l'écrivais tout à l'heure sur le nouvel emploi du temps pour ma classe : "temps de recentrage et/ou de rupture"... voui voui c'est bien dit, hein, et c'est vrai qu'il en faut, s'pas?
Comme je le disais précédemment, en même temps que ma belle humeur se ratatinait, la fréquentation de ce blog a - coïncidence ? - dégringolé dans les abysses (deux fois moins de lecteurs que l'an dernier même époque, ledit nombre de lecteurs n'étant plus qu'à deux chiffres). Moralité ? moral en berne, fréquentation terne!
C'est peut-être que que ma vie est beaucoup moins intéressante qu'avant (pas de jeune homme qui me fait palpiter aux bozarts, pas de film furieusement pédé à l'affiche, pas de travailleurs joyeusement torse nu photographiés au bord des routes, et bref pas grand-chose de palpitant à me/vous mettre sous la dent) oui oui j'avoue, même moi je m'y emmerde un peu... Mon inspiration s'est-elle donc operculée (comme les escargots en hiver), momifiée (comme les mouches prises dans les toiles d'araignées), broyée (comme les bras qui passent dans les machines-outils sans protection) sclérosée ??? Miroir mon beau miroir, dis-moi donc vite...
Mais de toute façon je m'en fous et je continuerai, au moins pour le dernier bastion de lecteurs (-trices, plutôt d'ailleurs) fidèles, oui je m'obstine et je persiste et signe, et peut-être, enfin, un jour mon prince viendra on finira par se rendre compte combien je suis fin, léger, spirituel, bref, indispensable, et tout ce genre d'épithètes et combien je mérite d'être lu (d'être élu ? hihihi voilà que ça me monte déjà à la tête...) mais ça sera trop tard, tant pis !
Dur de me rendre à l'évidence, de réaliser que je ne suis point le centre du monde blogosphérique, et que la visite guidée du périmètre immédiatement circonscrit autour de mon nombril n'est pas la destination la plus titillante ni la plus prisée des voyageurs ouaibesques.
D'une certaine façon, je suis trop honnête. Ce blog me tenant lieu de courrier et de coups de téléphone (oui, c'est ainsi que le plus souvent je donne des nouvelles) je ne sais pas mentir, ni broder, ni enjoliver : ce qui arrive (ou pas) je le livre tel quel. mais ça va bien finir par, justement, arriver, un jour, non ?