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lieux communs (et autres fadaises)
30 janvier 2008

moments

(au théâtre) à propos de places à garder
Cette salle où je vais régulièrement est complète à tous les spectacles. Samedi dernier, la dame à côté de moi en gardait deux ("mais peut-être n'en prendrait-elle qu'une") et une dame du rang de derrière aussi. Il s'est avéré qu'à chaque fois, une deux personnes attendues est arrivée assez vite. mais plus la salle se remplissait et plus les deux places restées vides suscitaient de questions ("Cette place est libre ?") et de réponses identiques " Non, non, j'attends quelqu'un..."
Jusqu'au moment où, quelques minutes avant le début de la pièce,chacune des deux fut occupée. Celle du rang de derrière par une dame un peu ronchon qui s'yest installée quasiment de force en grommelant "De toute façon à cette heure-ci, il est trop tard" sur un ton sans appel à la dame qui tentait de la garder pour on ne sait qui. Et celle juste à côté de moi le fut, beaucoup plus habilement et discrètement par une mamie silencieuse, qui sans rien demander à personne, est venue s'y installer, provoquant de la part de la dame qui la gardait un regard àquoiboniste, à mon intention, qui voulait dire "Bah, tant pis hein, on ne va rien lui dire à cette pauvre vieille, hein..."

(au cinéma) à propos de files d'attente
Le hall du cinéma a changé (en même temps que son propriétaire, semblerait-il). avant il y avait un série de caisses pour acheter des billets, et une autre série pour acheter du soda aux extraits végétaux et du maïs éclaté. Et bien maintenant il n'y en a plus qu'une. Et l'envie m'a pris d'aller au cinéma ce mercredi après-midi à la séance de 14h, et ce jour-là était précisément le jour de la sortie d'une grosse bouse de comédix. Et tous les ados y allaient, visiblement. Et en même temps que leur billet, achetaient leur bassine de maïs et leur lessiveuse de soda. Heureusement que je m'y étais pris à l'avance... Mais j'avais vraiment l'impression de faire la queue dans une épicerie.

(chez le disquaire) à propos de précisions orthographiques
Pendant que je furetais dans les soldes de cd (rien d'intéressant d'ailleurs) je n'ai pu m'empêcher de prêter l'oreille à la conversation téléphonique en cours d'un vendeur (il était à un mètre de moi) avec un client à propos d'une commande et qui lui demandait de donner précisément les titres des morceaux qu'il cherchait. A la fin, ça a donné :
- ... "band" ?
- (...)
- Ah oui, comme dans le slobard, mais sans "e" au bout, ok...
Ah, poésie, quand tu nous tiens...

29 janvier 2008

porte-feuille

Nous allons voir un film de (? John Irving ?). La salle est installée un peu de bric et de broc, (comme les anciennes salles de sciences naturelles), avec des chaises dépareillées, et de hauteurs variables. Je suis avec (? Emma ?), nous nous installons, et voici qu'arrive au rang devant nous (et s'installe juste devant moi) quelqu'un qui soit est très grand soit a une énorme touffe de cheveux. Ca m'énerve, nous sortons.
Je parcours un bâtiment (les Beaux-Arts) assez complexe. Je suis toujours avec (?). Nous voici dans une chambre style chambre d'étudiant, il doit être question de manger, puisque je dois ensuite nettoyer mon assiette (qui ressemble plutôt à une petite cuvette en plastique vert) dans un minuscule évier cubique en pierre, plutôt sale d'ailleurs. N'y a-t-il pas d'ailleurs également, dans la pièce,  un étudiant, assez sale aussi me semble-t-il ? (mais peut-être est-il sorti au moment où nous entrions ?) Toujours est-il, que pour une raison dont je ne me souviens pas, j'ai sorti de ma poche et posé sur la table (une pochette en cuir de couleur claire avec une fermeture éclair sur le dessus se terminant par une languette contenant) mon porte-feuille.
L'instant d'après, je suis ailleurs, et je réalise que j'ai (perdu) (oublié) mon porte-feuille là-bas, je fais mentalement l'inventaire de mes pertes, cartes de crédits, papiers, etc., mais surtout 80 euros. Je décide d'y retourner le chercher mais je n'ai pas la moindre idée du chemin à parcourir.
Je rencontre dans les couloirs Marielle, et je pense qu'elle va pouvoir m'aider et m'y conduire, je la suis, mais elle s'éloigne assez vite dans les couloirs et les escaliers, occupée à chercher quelque chose qui la préoccupe, elle. Je la vois passer au-dessus de moi, dans la cage d'escalier, et juste avant qu'elle disparaisse de ma vue, je l'insulte.
Il me semble que je cherche ce porte-feuille pendant tout le reste du rêve.

(bribes qui subsistaient ce soir du rêve fait ce matin...)

27 janvier 2008

tas de sable

LE ROI LEAR
de William Shakespeare
Mis en scène par Laurent Fréchuret

"Il faut être fou pour se fier à la docilité d'un loup, à la santé d'un cheval, à l'amour d'un garçon, ou au serment d'une putain !" (Acte III, scène 6)

"Tais-toi pot de chambre ! Tronche de rat, grumier, pignouf, poussière de chef, pingouin, patate, pinfre, animalcule, rognon, aïoli, lémurien, pruneau farci, tarte du saint esprit, girouette, voilà ce que tu es, une girouette empalée..." (Acte II, scène 2)

"Le seul malheur à craindre, c'est la fin du bonheur." (Acte IV, scène 1)

Rien à voir ou presque avec ce qui suit, mais j'avais envie de les mettre là, ces phrases de Williamchounet. (j'ai tout de même acheté le texte en sortant...) DONC, je pleure très souvent au cinéma, mais par contre très rarement, voire quasi jamais, au théâtre. Et pourtant c'est arrivé, devant cette pièce-là. Je l'avoue, à cinquante balais passés, je le connaissais bien un peu de nom, ce roi Lear-là, mais pas plus. Je déteste lire le théâtre, et je n'avais jamais eu l'occasion de voir la pièce... Là, bien obligé, puisque j'ai pris un abonnement, gloutonnement,  pour la saison entière, avec donc des hauts et des bas (la dernière "pièce" par exemple, nommée Tryptique, fut une cruelle et brutale déconvenue... Autrement dit, quelle merde ! ) Là, je partais, l'esprit quasiment vierge, avec juste cette précision de mon amie Christine concernant la QV* (je devrais même dire la QALV**) qui lui avait fait me recommander de "ne pas me mettre trop loin" (je suis un peu maniaque : je sais qu'ils ouvrent les portes une demi-heure avant, donc j'arrive une demi-heure avant.)

Je ne vais pas vous raconter toute l'histoire, ça serait bien long, sachez juste que c'est très shakespearien : il y a un roi (Lear, donc) qui décide de partager son royaume entre deux de ses trois filles suite à la question "Qui-c'est-y qui m'aime le plus, hein ?" et déshérite la troisième, Cordélia,  parce qu'elle a répondu sincèrement. Les deux premières filles vont s'avérer être de fieffées salopes, et ingrates de surcroît. Il y a aussi Gloucester, un ami du roi, flanqué d'un fils légitime (Edgar) et d'un bâtard (Edmond), et qui va déshériter son bon fils (Edgar) suite aux manigances affreuses du bâtard. et il ya enfin Kent, un noble que Lear chasse parce qu'il a pris le parti de Cordelia, mais qui revient déguisé pour continuer à aider le roi, qui perd un peu les pédales suite aux exactions de ses deux filles susnommées pas si chéries que ça. Il va y avoir de rudes empoignades, des complots, des trahisons, un nombre impressionnant de missives rédigées et distribuées (ou non). Et puis des travestissements divers (Kent, puis Edgar en "pauvre Tom" (c'est lui qui passe un bon moment avec le kiki - qu'il a par ailleurs extrêmement jovial -à l'air), et même Lear, très bucolique...) Et de la violence, verbale (des menaces aux injures, des ricanements aux malédictions), physique (du sang coulera, et  à plusieurs reprises) et même météorologiques (une homérique scène d'orage nocturne...) Jusqu'à une fin toute shakespearienne : beaucoup mourront, de mort violente ou pas, les méchants succomberont, le gentil triomphera (mais hélas la gentille elle ne passera pas l'hiver...)
Trois heures de spectacle, avec des comédiens qui se donnent à fond, où, sur une nouvelle traduction de Dorothée Zumstein, on déguste les mots de William S. Et ça y va, je vous garantis. On passe du trivial au sublime, de la galipette à l'affliction,  de la rigueur à l'exhubérance, de la bluette à la tragédie, comme ça, et ce, jusqu'au bout, sans aucune faiblesse.

La scénographie est exemplaire et minimale : plateau nu. Rien, ou presque (juste trois châteaux de sable) à l'arrivée en scène des comédiens, qui surgissent tous d'un coup comme ça, à vue, woof!, en costumes chamarrés, soudain posés sur scène, face public, immobiles, tout en regards, comme pions d'un jeu d'échec. Mais je ne vous raconte pas l'état dans lequel sera le susdit plateau à l'entracte ! Et quelques mouvements de penderillons. C'est par la lumière - virtuose- que se font les changements de scène, les transitions, impeccables toujours (je dirais "au rasoir"). Entrées, sorties, images fixes, fondus au noir, apparitions, disparitions, substitutions, éclairs, ombres. Fumées aussi. En plus du plateau, les comédiens occupent aussi le premier rang des sièges de la salle, assistant ainsi, de temps en temps, aux aléas de leur propre histoire.

J'ai pleuré, donc, et ce, à plusieurs reprises (une scène sublime et parfaitement silencieuse - personne alors dans la salle n'osait plus respirer - de la mort d'un père dans les bras de son fils, mais aussi, par exemple, plus tard, d'une scène de bataille, simplement figurée par les acteurs tournant en rond sur le plateau... ) mais j'ai pas mal ri aussi (bon, à la fin, tout de même pas trop, c'est quand même plutôt noir !), en tout cas, j'ai été, comme tous les autres spectateurs visiblement (il y avait beaucoup de monde ! plein les escaliers, même !) constamment fasciné, subjugué, émerveillé, par tant de simplicité et donc par tant de force. La mise en scène est admirable (je vous répète que je suis rarement sorti d'une pièce chamboulé à ce point...), et la direction d'acteurs se situe à la même hauteur, au même niveau d'exigence. Et la musique aussi ! (utilisée pourtant assez parcimonieusement). Et les costumes donc ! (le parti-pris de mêler et d'alterner vêtements "classicos shakespearian"  et costumes "normaux" ou "contemporains" (il faut voir, dès le début Kent passer du pourpoint au treillis + doudoune flashy) pouvait sembler a priori risqué, mais, comme tout le reste,  ça fonctionne à merveille.

La distribution est chatoyante, somptueuse, extrêmement homogène, comme un manteau royal déployé autour de la royale présence de Dominique Pinon, très touchant en monarque tour à tour  humain, idiot, violent, injuste, pathétique. les acteurs, il faudrait tous les nommer. Avec le plaisir des mots chevillé au corps (ou le contraire, ou, mieux encore, les deux en même temps.) Tous les treize. Ils sont donc tous . (Vous avez la distribution, les lieux et dates, la bande-annonce...) J'aime Kent, j'aime Le Fou, j'aime Edgar ("Pauvre Tom a froid..." ), j'aime les deux frangines Régane et Goneril (ça fait un peu noms de médicaments, non ?)...

C'était la dernière, et le public ne s'y est pas trompé, (la durée des applaudissements fut éloquente) qui ne semblait plus vouloir s'arrêter  Ils ont même rallumé dans la salle, au nième rappel, pour que les acteurs puissent voir la vibrante et bruyante émotion que manifestait l'auditoire. Et ça faisait plaisir,  l'émotion et la joie, en miroir, dans leurs yeux à eux aussi.

roi_lear

* : Quéquette visible
** : Quéquette assez longtemps visible

25 janvier 2008

let's be happy

Un p'tit bonheur, c'est de recevoir par la poste un petit cadeau de Paris (et de Malou)...

Un p'tit bonheur, c'est retourner voir Les chansons d'amour dans le cadre du festival Téléramuche, et de réaliser que c'est vraiment Grégoire Leprince-Ringuet pour lequel on a un faible (mais que c'est un peu dommage, ces sous-vêtements orange...)

Un p'tit bonheur, c'est une manif où l'on connaît pas mal de gens, certains qu'on voit souvent et d'autre moins (certains qu'on ne voit, justement, que sur les manifs!) et pouvoir ainsi prendre le temps de discuter...

Un p'tit bonheur c'est un après-midi de grève ensoleillé ciel bleu où l'on peut justement faire ce qu'on veut (et donc rien, si l'on veut aussi)...

Un p'tit bonheur, c'est apporter à Philou son cadeau d'anniversaire, acheté déjà depuis un certain temps (La route, de Cormac Mc Carthy), et de boire une bière en parlant de cinéma et d'expos photos...

Un p'tit bonheur, c'est Christine qui téléphone pour prévenir que dans Le roi Lear, que je vais voir samedi (mais qu'elle a vu hier) il y a sur scène un petit mec tout nu pendant une demi-heure...

Un p'tit bonheur, c'est Isabelle qui m'a fait (très vite!) toutes les en-tête pour lea prochaine programmation des Amis du C...

Un p'tit bonheur, c'est aller s'acheter une petite boîte de chocolats (comme ceux qu'on m'offrit avant les vacances...) avec les petits, à la fleur de sel, et de penser justement que "la vie est comme une boîte de chocolats"...

Un petit bonheur, c'est de me dire que dans quinze jours, mes valises seront bouclées pour le départ en Inde...

Soyons simples...

25 janvier 2008

encore noël!

... et puisqu'un bonheur n'arrive jamais seul, (et que, décidément, ça sera Noël toute l'année ?) voici ce que j'ai reçu de Paris :

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(merci malou...)

Mimi, non ? J'étais un peu dépité de ne pas l'avoir gagné à notre pêche à la ligne (c'est Dominique qui l'avait eu)... C'est très mou, comme un vrai poulet mort, et, quand on appuie dessus, (c'est ce qui fait tout le charme de l'objet) on voit l'oeuf qui sort (le blanc glaireux et le jaune au milieu). C'est un porte-clés idéal, je trouve, non ??

24 janvier 2008

calendrier

Je n'ai pas encore envoyé mes voeux, alors je peux bien recevoir encore des cadeaux de noël, hein, non mais ho...

DSC07424

(merci, zabetta... et en plus la boîte est très jolie)

23 janvier 2008

essuie-glace de phares

(ultimes bribes de rêve)
Comme d'habitude, j'ai perdu ma voiture...
Auparavant, j'étais avec Christian D. J'étais dans sa voiture, un genre de grosse camionnette blanche de peintre ou de maçon. Dehors il faisait chaud. Il a tiré la porte latérale, l'a refermée, et la clim' s'est mise en marche, avec un bruit de ventilo, il faisait d'un coup quasiment froid. Christian a tourné un bouton pour la régler. Emma était aussi avec nous dans la voiture. Elle se lève et fait un genre de mouvement de danse athlétique, elle est a présent accrochée en hauteur, comme Spiderman, face à Christian, et j'ai bien l'impression qu'elle l'embrasse. Cette idée me met un peu en colère et je me lève en rassemblant mes affaires pour quitter la voiture.
Emma me rejoint près de la porte d'entrée (c'est comme si elle m'avait retenu par le coude, mais depuis l'autre côté de la porte), elle a l'air embarrassée, me dit que ce n'est pas grave, à propos d'hier soir et de (? un nom qui sonne comme Kazabian, mais que je ne connais pas) Je ne sais pas du tout de quoi elle parle.
Je suis dehors, je me dirige vers la place où je pense avoir garé ma voiture, il est temps d'aller manger. Ma montre indique 11h30, ça m'étonne, d'ailleurs le clocher au-dessus de moi marque 12h30! Je vais être en retard pour manger, il va falloir que je fasse la queue et que j'attende. En chemin je croise une voiture par la vitre de laquelle dépasse un mannequin plus ou moins démantibulé, je pense que ce sont des étudiants des beaux-arts qui font une performance...
Sur la place, je ne retrouve pas ma voiture davnt la boulangerie où je croyais l'avoir garée. Il y a bien une voiture bleue, mais l'aile avant est emboutie au niveau du phare, et les essuie-glace sur les phares ont été tirés (d'ailleurs, sur les phares de toutes les voitures du parking, les essuie-glace ont été tirés.) Des mecs me regardent avec un air soupçonneux, et je réalise que ce n'est pas ma voiture... Je me suis trompé de parking ? J'essaie de reconstituer mon itinéraire, mais je n'ai aucun souvenir. De plus, je me sens extrêmement fatigué, je n'ai pas le courage de marcher.
Je suis maintenant à Gray (un patelin, ou, dans la réalité, j'ai habité il y a une quinzaine d'années), je marche dans un genre d'allée avec de l'herbe et des mottes de terre mouillée. Je croise Alain M., qui descend d'une rue perpendiculaire, il me salue de la main en souriant, me dit "Encore un verre de "Glillel" (?) et je passerai lire tes banalités" (je pense qu'il veut parler des Lieux Communs...)

21 janvier 2008

noël au scanner...

24 MESURES
de Jalil Lespert

(raclemnt de gorge un peu embarrassé...) Jalil Lespert, je l'aime bien. En tant qu'acteur, je veux dire. Là, on ne le voit pas, puisqu'il est derrière la caméra. Et je suis allé voir son film, et j'en suis sorti  moyennement emballé.
Il nous a écrit un petit Conte de Noël à sa manière. La nuit du 24 au 25, mais sans sapin, sans dinde (quoique...) sans bûche (re-quoique). Petit Noël des enfants sans joie, et sans joie, c'est rien de le dire... Comme un calendrier d'avent, à chaque séquence on ouvre une nouvelle fenêtre : succession de vignettes pas tout à fait sans rapport entre elles (tiens une prostituée peroxydée (qui veut voir trop tôt son fils en famille d'accueil), tiens un chauffeur de taxi qui pète les plombs (il a un flingue), tiens une lesbienne pas complètement assumée (bon, elle est quand même sapée par Hedi Slimane), tiens un batteur qui fait face à une grande pointure du jazz ("no solos..."), tiens ils se retrouvent plus ou moins tous en boîte, et tiens, à la fin, qui est-ce qui est mort(e), hein ?), sur le principe de marabout de ficelle. A rencontre B, se fait renverser par C et croise D qui vient de se venger de E et a envie de coucher avec C...
Un Catalogue de la Déroute où ce sont les destinées qu'on solde. Noir c'est noir, et à la fin, trop c'est trop. Pourtant les acteurs sont plutôt pas mal (Lubna Azabal que j'ai d'habitude un peu de mal à voir est ici tout à fait supportable, Magimel se tient bien et Bouajila est frisé comme un mouton noir, Archie Shepp ne se la joue pas trop... et on a même droit à des apparitions de Xavier Beauvois, Clothilde Hesme, et Marisa Berenson!)
Comme a dit Nicolas (qui aime bien aussi Jalil L.), "Allez, on dit que pour un premier film, c'est pas mal ; on lui accorde le bénéfice du doute..."

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20 janvier 2008

ohmondieumondieumondieu

mon coeur défaille... ... une QV (quéquette visible) dans le dernier télérama!

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Dois-je désormais interdire ce blog aux moins de 18 ans ?

20 janvier 2008

soda

GONE BABY GONE
de Ben Affleck

Bon, dommage, comme j'avais lu le bouquin il n'y a pas très longtemps,  je me souvenais de la fin (soyons franc pas de la toute toute fin mais bon) ce qui fait que ça m'a un tout petit peu gâché mon plaisir, mais pas plus que ça.
Ce qui me l'a encore plus gâché (mon plaisir) c'est que, bien qu'on ne soit que 4 (oui, quatre!) dans la salle, j'avais, juste derrière moi, deux demoiselles qui avaient beaucoup de choses à se raconter (après que je les aie regardées, en me retournant, d'un oeil courroucé, elles ont parlé tout doucement mais bon elles ont continué, même si en plus discontinu) mais surtout dont l'une avait un soda aux extraits végétaux (et la paille vendue avec) qui lui à permis de faire schlrrp schlrrp d'un bout à l'autre du film (Je ne plaisante pas! au générique de fin, elle faisait encore schlrrp schlrrp alors qu'elle avait commencé au générique de début. Peut-être qu'elle en avait une pleine bassine ?)
J'ai donc été un peu déconcentré sur le générique de début (écrit en tout petit modeste au bas de l'écran sur fond de "gens vrais" comme vous et moi filmés au balcon, dans la rue, ici, et là... Une fillette qui a disparu, une mère camée et bizarrement indifférente, un couple de jeunes détectives, un flic désabusé, un dealer escroqué, une demande de rançon, un échange qui tourne mal... on a en main (et sous les yeux)  les ingrédients du roman de Dennis Lehane (Et j'avoue, à ce propos) que je suis très impatient de voir l'adaptation ciné qui va être faite de Shutter Island,  autre bouquin du même, plutôt très très bluffant) tout ça mis en image très proprement par Ben Affleck, dont c'est le premier long-métrage (et qui s'en sort donc plutôt pas mal.)
Angie Gennaro est tout à fait comme je l'imaginais, Patrick juste un poil plus jeune (mais Ben a eu l'excellente idée d'embaucher son tit frère Casey, donc Affleck lui-aussi, pour jouer le détective en question, et il est vraiment très bien -allez voir le film en vo, il a une voix sublime!-) mais le film est assez fidèle me semble-t-il au (souvenir que j'ai du) bouquin. Il y a eu d'assez gros moyens mis en oeuvre pour que ça se voit à l'image, même si la mise en scène reste -plutôt- très sage. (Une scène toutefois dont je ne comprends pas vraiment l'utilité : celle de l'attaque de la maison où sont les deux (trois) méchants affreux...)
Normalement, chacun en ressort (comme après la lecture) en se posant de sérieux problèmes d'éthique ("A sa place, moi, hein, qu'est-ce que j'aurais fait ?"), au terme d'une histoire suffisamment noire et glauque (les disparitions d'enfants font rarement des films à mourir de rire) pour tenir en haleine pendant presque ses deux heures, avec son quota de sales gueules (presque un peu trop, non ?) de fausses pistes et de rebondissements. (Et on a même droit, de temps en temps, à ces traits d'humour noir que j'apprécie tant dans l'écriture de Dennis Lehane!)
Et (je peux bien vous le dire à présent) le coupable est... SCHLRRP SCHLRRP SCHLRRP! (arghhh trop tard, le soda aux extraits végétaux m'a tuer)

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