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lieux communs (et autres fadaises)
9 mai 2008

arts appliqués

(bribes de rêve)

Avec Malou et (?) nous marchons dans Paris, pas sur les toits mais presque : ruelles, arrière-cours, corniches, nous arrivons dans l'entrée de l'appartement de (? un célèbre cuisinier), je regarde ce qu'il y a sur le meuble, et j'exulte : est posée sur la table une carte de visite de Madame Varinhard, notre pâtissière locale, mais lorsque je l'explique et veux la montrer à Malou, ce n'est plus la même chose qui est écrite. N'y a-t-il pas alors quelqu'un qui monterait sur ce meuble, y marcherait et provoquerait mon embarras ? D'autant plus qu'arrivent des gens dans le couloir. Les maîtres des lieux ? Non, des invités, il semble qu'il va y avoir une fête, la pièce se remplit, une dame blonde passe et distribue des verres de champagne, certains gros comme des chopes de bière (mais sans poignée) et d'autres nettement plus petits (comme les verres à patisserie). Bien sûr j'ai un petit, et je n'en suis pas très content. D'autant plus que je dois le poser sur le bord d'un plateau, en équilibre instable (pour faire je ne sais plus quoi) et, bien sûr, il tombe et se brise sur le sol, alors que je n'ai même pas pu y goûter.

On est à présent assis à des tables, arrivent des serveurs en livrée, l'un d'eux tend la main, je me méprends sur son geste et pense qu'il veut me saluer, et je lui serre la main. Je comprends que ce n'était pas vraiment son intention. Ils commencent à énoncer le menu, une suite de plats aux noms sophistiqués, je m'interroge sur le pourquoi de ce grand repas, et on me répond, que, mais bien sûr, c'est Josette qui fête (sa promotion ? son emploi ? sa retraite ?)

Trois jeunes gens font une représentation, face au mur du gymnase où nous sommes. C'est assez simple, voire simplet. Deux garçons et une fille, se déplacent le long du mur, la fille disparaît sur la droite, dans l'obscurité, suivie par un des garçons, l'autre garçon reste seul un moment, puis part aussi. Je me demande pourtant comment est réalisé le changement de taille, dû à la perspective, du dernier garçon (il devient à un instant beaucoup plus petit.) Je réalise alors que c'est un film (qu'ils ont réalisé sur le mur du gymnase et qu'ils projettent sur le même mur), d'autant plus qu'à la fin intervient sur l'écran Chloé, qui critique vertement et le film et ses interprètes. Elle est d'ailleurs assise à ce moment-là "en vrai" à côté de moi, (nous sommes dans une salle de spectacle ou de ciné) et je lui demande si elle a l'habitude de ne pas mâcher ses mots comme ça, et comment les autres ont réagi en voyant qu'elle intervenait dans leur film.

Chez Domi et Alain. Alain me fait rentrer dans sa "salle de musique" c'est un ancien gymnase (ou ancien garage) d'un ancien appartement où j'ai habité. Je m'émerveille de la taille et du nombre de baffles, d'enceintes qui sont installés partout le long des murs.

C'est une manifestation culturelle, je ne sais pas exactement laquelle. Je prends, le long d'un mur, un rouleau de papier (aussi haut que moi) sur lequel sont inscrits des mots, des phrases, manuscrits, en couleurs diverses. Tout celà a été écrit par mon ami Philippe (c'est peut-être lui qui est à l'honneur) Je m'aperçois qu'en posant le rouleau sur le mur et en le faisant tourner doucement, les mots écrits sur le rouleau s'impriment sur le mur. J'en fais l'expérience plusieurs fois, c'est rigolo. Je réalise que j'imprime des mots de Philippe sur un panneau où sont écrits déjà d'autres mots de Philippe (au stylo-plume noir). Philippe arrive alors, peut-être, et ça le fait sourire..
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Une assemblée assez nombreuse, comme dans un hôtel, une ambiance de gens sur le départ, chacun fait ses valises, j'en ai une noire, en plastique, très grosse (une "valise-coque" ?) A un moment, Christine me prend à part et commence à me faire des reproches, de longs reproches, sur ma tenue vestimentaire, qui n'est visiblement pas en accord avec le lieu et ses occupants : mes habits sont moches et pauvres. Ca me met très en colère et je m'éloigne sans me retourner, je l'entends qui continue de parler dans mon dos, mais plus sur le même ton : elle semble désolée, essaie de se faire pardonner, je ne comprends que des bribes, elle me propose, entre autres,  de me donner une (étoile ?) que je pourrai utiliser pour mon prochain agenda. Rien n'y fait, je reste fâché, d'autant plus que je m'aperçois que seule ma valise noire et mon sac sont restés en bas, sur le quai, au bord de l'eau, et d'ailleurs une vague vient de les emporter. L'eau est vredâtre, boueuse. Je crie pour que quelqu'un aille les chercher. Ils sont emportés par le courant, d'abord vers la gauche. Je vois quelqu'un qui court dans l'eau derrière les bagages, il me semble reconnaître Jacques. Mais non, quelques secondes plus tard, je vois le même Jacques, souriant, dans l'eau, mais plus à droite de la scène, levant les bras en signe d'impuissance. Les bagages sont partis dans l'autre sens, toujours emportés par le courant, mais vers la droite à présent, ils passent sous un pont (sous le bâtiment, en fait) avec des arcades, et se retrouvent, de l'autre côté dans un canal beaucoup plus calme et moins profond où quelqu'un, les cheveux ruisselants (Jacques, encore ?) peut alors les sortir de l'eau.

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