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lieux communs (et autres fadaises)
31 juillet 2008

micro48

Les deux dernières fois où je l'ai croisée, après nous être salués, il est apparu que l'on n'avait fabuleusement rien à se dire.

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recettes de cuisine pour lesquelles il manque toujours au moins un ingrédient

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"Tu repeins la salle des fêtes ?"

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"Il n'y est pas allé avec le dos de la main morte"

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comme si je pensais que je n'étais plus capable de quoi que ce soit

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Il avait utilisé dans son texte phonème à la place de phéromone.

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coiffé comme une fleur d'albizia

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"bon à rien"

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29 juillet 2008

serial killer(s)

Quand on ne fait rien (enfin, rien d'important, rien d'obligatoire) on peut en profiter pour faire ce qu'on a envie : dans mon cas ça a été bouquins en retard et films et séries idem. Le hasard aura que je viens coup sur coup de me taper (enfin, façon de parler) deux tueurs en série :

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Un serail killer norvégien, sous la plume de Jo Nesbo, dans un roman très très prenant. Arrivé à une cinquantaine de pages de la fin, j'ai préféré remettre la suite de la lecture au lendemain matin, tellement j'étais tendu... Ducoup, ça m'a donné envie de lire tous les autres...

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Une série américaine qui m'avait été très chaudement recommandée par mes amis C. et J-F.
Première série (douze épisodes) que je dévore depuis deux jours (il ne m'en reste plus que deux).

28 juillet 2008

albizia

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27 juillet 2008

feuillage expressionniste

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26 juillet 2008

épaule

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25 juillet 2008

procrastination

LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE
de Rémy Bezançon

Un  joli film, ma foi, bien plus doux que ne le laissait présager la bande-annonce... une histoire de famille, sur une quinzaine d'années. Cinq personnes (papa, maman et les trois enfants) , et cinq journées "marquantes" de cette vie de famille.
Jacques Gamblin (le papa) c'est un peu pour moi l'équivalent masculin de Sandrine Bonnaire : un acteur aussi attachant que rare, précis, touchant, troublant voire. la maman c'est Zabou Breitman, toujours à la tête du même capital-sympathie, la demoiselle c'est Déborah François (au caméléonisme surprenant : on la voit vraiment grandir et changer d'une scène à l'autre) et les deux frangins sont joués par Pio Marmaï et Marc-André Grondin (hmmm plutot mimi tous les deux) bref, que du bon pour la distribution.
La bande-son est attachante, pour nous cinquantenaires (mais pour les plus jeunes aussi), comme sont attachants les hauts et les bas de cette fratrie (l'émancipation successive des enfants, le mariage, les décès, les déménagements, les ré-emménagements, la révolte contre les parents...) dans leur simplicité et leur sincérité.
Oui, très attachant album-photo de famille (si on m'avait dit qu'un jour on me ferait pleurer au cinéma avec un coussin contre le mal de dos...) et donc recommandable en ces mois de disette estivale.

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24 juillet 2008

hydrocarbures

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23 juillet 2008

newspaper

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22 juillet 2008

wood

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21 juillet 2008

c'est l'boucher!

LE RAVISSEMENT D'ADELE
de Remy De Vos
Mise en scène de Pierre Guillois

De retour de la traditionnelle représentation estivale, dominicale et bussenaise. Du bonheur...
Pourtant, je n'étais pas très chaud (le temps non plus d'ailleurs) pour y aller. La déclaration d'intention de l'auteur me laissant quelque peu perplexe : plusieurs lieux sur la même scène où se jouent des actions en continu. tout le monde qui parle en même temps ? Avec mon neurone ramolli, je me disais que je risquais de ne rien comprendre.
Et bien, pas du tout :
Une jeune fille, Adèle, a disparu. Son père la cherche, le village est en émoi, (pour des raisons diverses et variées) et bien évidemment ça dégénère.
Vous avez donc, en cour l'appartement du papa d'adèle, au dessus de la boucherie, à côté le bureau du flic chargé de l'enquête, et, en jardin, l'appart de l'institutrice (le salon, avec, en haut, la chambre de sa fille), au-dessus de l'appart d'un autre couple, plus, à travers les portes du théâtre ouvertes (dès le début, pendant toute la première partie, et une partie de la deuxième), un vrai "espace vert" (et assez animé lui aussi)
Pierre Guillois, le metteur en scène, confirme avec ce spectacle (le troisième de son mandat, qui vient d'ailleurs être reconduit pour trois autres) la direction prise avec UBU, puis avec LES AFFREUSES : Le "Théâtre du Peuple" redevient vraiment celui du peuple. Point de prises de têtes alambiquées, de sombres drames, de shakespeareries échevelées, d'avant-garde (-fou), de répertoire sublime, ce spectacle-là fait plus appel aux tripes (y figure d'ailleurs un mémorable couple de bouchers) et aux zygomatiques qu'à l'intellectualisme ou à la réflexion ardue. Il semblerait d'ores et déjà que le bouche-à-oreille fonctionne à plein rendement, et de façon très positive, si l'on en croit les chiffres des réservations.
Autour de la disparition d'Adèle s'agitent maints couples plus ou moins bien assortis, plus ou moins aimants, plus ou moins rafistolés, qui nous dévoilent leur petite cuisine intime, et c'est pas toujours joli joli. Et le public ne s'y trompe pas, qui rit comme une seule baleine face à ce miroir tendu où chacun, s'il n'y reconnaît pas sa condition propre, y verra certainement au moins celle de ses voisins. La paille et la poutre.
Et si la première partie peine un peu par moments à conserver son rythme (d'autant plus que derrière nous, une mamie a eu la mauvaise idée d'avoir un malaise, avec intervention de médecin, pompiers, réanimation et tout le tralala, ce qui n'a pas arrangé les choses question concentration), la deuxième est vraiment un moment d'anthologie (à partir du moment où les portes sont refermées), un délire (délice) visuel quasiment cartoonesque, où la mécanique s'emballe jusqu'au nonsense, pour le bonheur des spectateurs, avec un dénouement express comme on en a rarement vu. Deus ex machina motorisata! (Mieux que Speedy Gonzales, voici Speedy Adèle... )

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