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lieux communs (et autres fadaises)
30 avril 2009

piano piano

TOKYO SONATA
de Kiyoshi Kurosawa

A quelques heures d'intervalle, une autre histoire de famille japonaise. A priori, un peu étonnante de classicisme, dans l'oeuvre un peu glauque de l'autre Kurosawa. Une première partie (les 3/4 du film) très propre sur elle, bien peignée, impeccable : le papa est viré de son boulot, l'aîné souhaite s'engager dans l'armée américaine, le cadet vole l'argent de la cantine pour se payer en douce des cours de piano, la maman rêve vaguement d'autre chose, bref, ça se désagrège doucement, implacablement, lorsque soudain, le film opère une sorte de demi-tour au frein à main, se décoiffe furieusement, se néglige, pourrait-on dire, commence quasiment à sentir sous les bras... Ca part en vrille, on pense que ça va aller très très mal pour quasi tout le monde, lorsque -hiiiiiiii crissement de freins- ça redémarre tout à coup en sens inverse pour un final encore plus plus propre sur lui et encore mieux peigné. Surprenant mais pas complètement convaincant.

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30 avril 2009

papillon jaune

STILL WALKING
de Hirokasu Kore Eda

J'aime énormément ce que fait ce monsieur (avec une préférence pour Maborosi et After life), et celui-ci va rejoindre les deux précédents dans mon petit panthéon personnel. Vingt-quatre heures de la vie d'une famille, réunie annuellement à l'occasion de la commémoration du décès d'un des fils, qui s'est noyé il ya longtemps en sauvant un enfant sur la plage.
La mère et la fille papotent en faisant la cuisine, le père fait la tronche dans son bureau, l'autre fils arrive arrive avec sa nouvelle épouse (une veuve) et le jeune fils de celle-ci, et pour le repas on a, rituellement, invité le garçon que le fils mort avait sauvé, et qui est devenu un gros garçon bien empoté et mal à l'aise...
Récit de cette journée, donc, avec la petite histoire de chacun des personnages, de ses peurs, de ses colères, de ses mensonges (chacun, ou presque, a ainsi un "petit secret" perso ou une confidence qu'il révèlera au fil du film). De chaque personnage, et de ses relations avec chacun des autres aussi, qu'elles soient affectueuses ou plus revendicatives (l'un d'ailleurs n'excluant pas l'autre). Et passent des papillons jaunes, voletant comme les regrets. Il ya de la douceur, mais aussi, parfois, de la douleur. C'est un jour d'été, lumineux et ensoleillé, dans une mise en scène à la fois très simple et très subtile, et, vraiment, j'ai adoré ça.

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29 avril 2009

a girl and her dog

WENDY AND LUCY
de Kelly Richardt

Une histoire infiniment triste. Une demoiselle (Wendy), qui fait la route vers l'Alaska en compagnie de sa chienne (Lucy) en est séparée par tout un concours de circonstances. Qui ressemblent vraiment à la vraie vie. Pas de fric, panne de bagnole, piquer dans un supermarché, garde à vue, fourrière, etc..., dans ce qu'elle a de plus réaliste et de plus désagréable. Old Joy parlait déjà, un peu en creux d'une certaine Amérique, là, elle enfonce encore un peu plus le clou, et ça fait un peu mal : routards, sans-emploi ou presque, sdf ou assimilés, vagabonds, bref de tout ceux qui sont "en marge" (dont le reste du pays n'a pas grand-chose à faire) et se démènent pour survivre.
C'est juste, c'est poignant, et ça vous met le moral dans les chaussettes...

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29 avril 2009

seau en plastique vert

PONYO SUR LA FALAISE
de Hayao Miyasaki

C'est le premier Miyazaki que je vois "à sa sortie" (eh oui y a que les imbéciles qui changent pas d'avis!), puisque je ne connais ce monsieur que depuis une date récente ("Mon voisin Totoro", il y a deux ans, grâce à Ecole et Cinéma). C'était le premier film du séjour à Paris, au MK2 Bibliothèque, une "mise en jambes" cinématographique, en quelque sorte...
Et bien, c'était plutôt joyeusement réussi : séance du matin, pas mal de bambins en famille, pour une histoire mignonnette (La petite sirène un peu revisitée) entre un petit garçon et une petite fille (qui est d'abord un poisson, qu'il recueille dans son seau en plastique vert). Tout tourne autour de l'eau (maison sur la falaise, papa sur un bateau, tempête), avec, comme toujours, un arrière-plan mythologique que nous, pauvres occidentaux, ne percevons pas tout à fait dans sa complexité et un message écolo plutôt bienvenu. Juste un peu long me semble-t-il pour les enfants...

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28 avril 2009

contrecoup

De retour, donc, de Paris.
Content de rentrer mais ai été triste de partir. Le retour en train, quatre mecs dans le compartiment, pas un mot ou presque, permet de réfléchir, de récapituler, de faire le point (tenter de). Une semaine ensoleillée, chaude, douce, tendre, une semaine délicieuse, si ce n'est qu'elle laisse, de part et d'autre, deux têtes fleuries de questions.
Et que, paradoxalement, en arrivant chez moi, me suis senti comme abandonné. C'est tellement gratifiant d'avoir là, à portée de main,  quelqu'un qui vous caresse qui vous cajole, vous dit des choses gentilles et douces, quelqu'un qui est présent, vraiment, et ne l'est que pour vous, à ce moment précis.
Une semaine entre parenthèses (ni chez l'un ni chez l'autre) une semaine de peau contre peau et de mots contre mots. Peau touchée, mots partagés. Le genre de semaine à laquelle je ne suis pas (plus) habitué depuis un certain temps (longtemps), et pour laquelle forcément il me fallait reprendre mes marques.
Être à un, c'est évidemment tout à fait différent d'être à deux. Et lorsqu'on est, comme moi, habitué à occuper entièrement son espace, on pourrait avoir peur de se sentir envahi, vouloir préserver son territoire, vouloir reprendre illico ses anciennes habitudes, en un réflexe idiot, parce que c'est plus rassurant.
Oui, à être à deux, comme ça, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, on perd ses repères de vieil ours ronchon, on en est du coup un peu inquiet, destabilisé. Désorienté. Et cette peau chaude, c'est bien agréable, et poser la tête sur son épaule, ça l'est bien aussi. Et passer des heures au pieu, je ne vous en parle même pas...

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20 avril 2009

yess

Tiens...
et si j'allais un peu prendre du bon temps à Paris ?

cassegrain1990r

19 avril 2009

topographie

INLAND
de Tariq Teguia

Une aventure. Un genre de road-movie mental. Aussi géographique que cinématographique. Poussant jusqu'à l'extrême, jusqu'à l'incandescence, l'issue de son récit. Jusqu'au fondu au blanc, l'instant ultime où l'écran devient aussi vide (di'image) qu'il est plein (de lumière). Avec Rome plutôt que vous, son premier film, Tariq Teguia m'avait déjà beaucoup impressionné (je l'avais d'ailleurs mis dans les préférés de l'année).
Il a préféré battre le fer  (et la campagne ?) et nous livre donc, plutôt rapidement (?),comme en urgence,  ce deuxième film où il continue de creuser le sillon qu'il avait commencer à tracer.
Ce film-ci procède par chocs, thermiques, chromatiques, ou narratifs. Après un générique d'une extrème élégance formelle (image floue, lumière instable, calligraphie sobrissime -on ne vantera jamais assez les mérites des petites polices-) le réalisateur commence à poser sous nos yeux des fragments narratifs qui se heurtent au premier abord plus qu'ils ne se complètent. C'est un trajet à plusieurs voix, une conversation à plusieurs voies qu'il nous livre là, sans nous en donner les clés ni le mode d'emploi détaillé. Il s'agit en même temps d'histoire (celle d'un pays, entre autres, l'Algérie) et de géographie (celle d'un pays, entre autres, l'Algérie) et, à la fin du film, on se sent comme le héros qui, à un ami qui lui demande incrédule "Mais comment tu as fait pour arriver jusqu'ici ?" répond (je cite de mémoire ) "Je n'étais qu'à moitié là..."
(Il faudrait que je revoie le film d'ailleurs. A ma grande honte, j'avoue que j'y ai un peu dormi. J'y suis allé ce soir là parce qu'il ne passait que deux fois et l'autre soir je ne pouvais pas, et bien qu'en état de fatigue findetrimestrielle j'ai essayé de tenir mais mes yeux m'ont (lâchement) lâché et oui j'ai piqué du nez, plusieurs fois je le confesse et ça m'a m'a, rétrospectivement, mis en rage mais vous savez ce que c'est on ne peut pas lutter, la seule solution serait de se lever pour sortir de la salle mais on n'en est même pas capable, que le sommeil est traître! Mais ce qui me console, car j'avoue à la sortie j'étais un peu perdu, c'est que mon ami Hervé, qui lui n'avait pas fermé l'oeil, se posait néanmoins tout autant de questions que moi...)
Il est donc question de repérages (le personnage principal effectue des relevés topographiques) et de déplacements -plusieurs moyens de locomotion seront employés- (aller vers quelque chose, fuir autre chose, retourner vers), il est question de parole (prise de, absence de, celle donnée et celle tue), et il est question de violence (le pouvoir, la révolte, les émeutes, la répression), voilà pour quelques-uns des murs porteurs (des lignes de fuite) du (des) film(s) de Tariq Teguia. La narration est fractionnée, fragmentée, explosée presque pourrait-on dire pour rester dans la métaphore violente et l'abord en est relativement malaisé si l'on veut absolument faire oeuvre de logique et de rationalité (et vouloir à toute force raccrocher tous les morceaux), car le moins qu'on puisse dire est que ça ne tombe pas forcément sous le sens. Y a des morceaux qui résistent (et quand il ya de la résistance quelque part, c'est plutôt bon signe, non ? ça veut dire que le film en question ne risque pas d'être frappé d'alignement, par exemple.)
Tariq Teguia est indiscutablement un cinéaste. Un vrai, un pur et dur. Un qui cherche et qui ose, qui retourne le machin dans tous les sens et le secoue pour voir quel bruit ça faitun qui essaie, qui expérimente, qui préfère mettre les choses en place plutôt que de se creuser la tête à dire "et si on faisait..." Expérimentation, expérimental, j'avoue que ce sont des mots qui m'ont trotté dans la tête pendant la projection. Surtout quand je vois un mec qui aime autant (que moi) filmer à travers les vitres d'une bagnole en mouvement (c'est p't'être prétentieux, mais j'avais envie de lui dire "copain!") Déjà, c'était la fin de Rome plutôt que vous...

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18 avril 2009

confondant

PREDICTIONS
d'Alex Proyas

Tout d'abord, une mise au point : quelqu'un pourrait-il enfin dire à Nicholas Cage qu'il joue vraiment comme un pied ? C'en deviendrait presque émouvant. Je sais, je sais, bien fait pour moi, mais bon. Je voulais aller au ciéma, et j'avais peur de m'endormir face à Villa Amalia , par exemple. Et j'ai donc lu quelques autres critiques, jusqu'à ce que, tant moutons nous sommes, ô consommateurs (culturels ou autres) suivant les parcours balisés et pré-mâchants de la critique consumériste et impérative "Mangez ça, lisez ça, allez voir ça...", jusqu'à ce que donc, me saisisse l'envie irrépressible, irrésistible, d'aller voir ça, justement.
De la science-fiction, j'aime bien. Les histoires de fin du monde, aussi. Et j'avais plutôt bien aimé le Dark City du même Proyas. Alléché -appâté- notamment par Libé (Bayon, qui d'habitude m'insupporte -j'aurais dû me méfier- y parlait -je cite de mémoire- "d'inratable série B de la semaine") je m'y suis donc rendu.
Bon c'est vrai que je n'ai pas dormi. C'est vrai que l'atmosphère fifties du début est plutôt sympathique, que les catastrophes filmées ensuite (un accident de train et un autre de métro) sont plutôt bien foutues et nous donnent le sentiment à nous les hommes spectateurs d'en avoir pour nos sous, mais le dernier quart d'heure est tellement ridicule (Nicholas nous fait un festival de roulement de ses gros yeux comme un jeune veau à l'abattoir, de tombage sur les genoux , de tordage de mains convulsivement , de serre-moi fort contre ton corps c'est la fin du moooooonde) que le grotesque finit par l'emporter sur l'émotionnel , et que la fin du monde en question parait toute riquiquite (avec un message que certains qualifient de propagandesquement douteux et nauséabond, oui oui ça pourrait bien y ressembler...)
Bon quand même, il y a deux lapins qui sont sauvés... (serait-ce un signe ? message perso)

16 avril 2009

printemps(s)

c'est l'printemps!
les feuilles repoussent sur les arbres
(on les verrait grandir quasiment à vue d'oeil)

c'est l'printemps!
les températures redeviennent brusquement saisonnières (et au-delà)
(mais comme je ne ne peux pas fermer les radiateurs, des fois la nuit je bous, et je pense alors à certaine collègue chérie qui au même instant bout sans doute aussi)

c'est l'printemps!
les oiseaux chantent à nouveau le matin
(celui sous ma fenêtre grince plutôt, mais c'est un cas isolé, ou juste un mal de gorge passager)

c'est l'printemps!
les oiseaux chient à nouveau sur les capots des voitures (et de la mienne aussi, je ne sais pas ce qu'il avait mangé, mais c'était spécialement conséquent)

c'est l'printemps!
au FJt, les shorts et les pantacourts sont de retour
(sur des mollets poilus certes mais encore bien pâlichons et parfois bretzeliens -ce sont les plus jeunes qui s'y collent en premier!)

c'est l'printemps!
les routiers aussi en lèvent le haut
(et l'on voit les marcels refleurir dans les cabines, dévoilant fugitivement des épaules dodues et  parfois des buissons  luxuriants )

c'est l'printemps!
faut de nouveau penser au(x) jardin(s)
(et certaines copines ainsi vont abandonner sans regret aucun le chemin des salles obscures pour aller gratouiller la terre et ôter les mauvaises herbes)

c'est l'printemps!
les cloches sont de retour
(et dans les églises les statues dévoilées, mais ce n'est là qu'un souvenir -obsédant ?- de l'enfance)

c'est l'printemps!
il faut ranger les manteaux d"hiver
(et dans les magazines de dame, penser aux régimes d'été pour être sculpturale dans trois mois)

c'est l'printemps!
on a envie de fraises, de radis, de petites choses fraîches et neuves
(mon amie Pacoune disait "on fait des repas d'elfe...")

c'est l'printemps!
la séve monte dans les branches
(et se  prépare un peu partout la saison des accouplements, non ? -no comment- )

c'est l'printemps!
"le temps a laissé son manteau de vent de froidure et de pluie...'
(avant on s'écrivait -rituellement- "c'est la fin de l'hiver...")

11 avril 2009

le test

Comme l'année dernière (je suis un homme organisé ?) je suis allé faire le test. Et comme j'ai une faculté assez remarquable pour oublier les difficultés d'une fois à l'autre, je me suis donc re-fadé le parcours du combattant : retrouver les jours et heures de consultation (certaines fois les fenêtres de tir  -passez-moi l'expression- sont vraiment étroites et pas toujours pratiques...)
Mercredi de 14 à 16 : quand j'arrive, la secrétaire m'annonce qu'il y a "peut-être un problème" : la dorctoresse est en principe absente mais comme elle n'a pas mis de mot l'annonçant, on peut peut-être espérer que. Attendez cinq minutes, me conseille-t-elle en souriant. Dans la "salle d'attente" (une délimitation du couloir par des cloisons transparentes), sur les 6 chaises, trois sont occupées par des pouffettes (on m'a soufflé le mot) : mais si vous voyez bien, le jean, le string, un peu les bourrelets, les yeux maquillés, les créoles, et surtout les portables, qui gloussent et soupirent et ronchonnent en voyant l'heure passer et point de doctoresse à l'horizon ne venir. Je finis par me lasser et quitte les lieux à 14h30 bien passées.
Jeudi : de 12 à 13.30 : je suis allé quand même bouffer rapidos et ai prévenu mes collègues que je serais peut-être un peu en retard. J'arrive à 12h30, et dans la salle d'attente sont assises deux des trois pouffettes d'hier après-midi, qui me reconnaissant me demandent pour quoi je viens, et me confirment qu'hier elles ont attendu plus longtemps que moi mais en vain. La secrétaire arrive, et, toujours souriante nous informe que la doctoresse est là (son bureau est ouvert) mais qu'elle n'est pas là (elle est quelque part dans le service...) Elle finit quand même par arriver (c'est la dame tristounette à qui j'ai eu affaire l'an dernier), qui veut absolument que je passe aussi le dépistage de la siphylis (syphilis ? siphilys?) et c'est dommage que j'ai fait pipi j'aurais pu aussi faire les chlamydiae (et pourquoi pas la lèpre et la peste bubonique, hein, tant qu'on y est...) et me donne enfin mon petit tickson : les résultats seront dispo demain (mais pas pour la syph machin, il faut une semaine). C'est bien, pas trop longtemps à me morfondre attendre! Elle me salue (toujours un peu tristounettement, elle avait aussi le même air quand elle m'a demandé si par exemple je fumais régulièrement du crack ou quoi qu'est-ce...) Je finis par me faire piquer par l'infirmière (qui m'avait distraitement oublié dans la salle d'attente et s'en excuse) et je repars, pile-poil dans les temps...
Vendredi : de 17 à 19 : pas possible
Samedi de 10 à 12 : dans la salle d'attente, il n'y a personne, dans le reste du bâtiment moins de monde que d'hab', aussi. Des téléphones sonnent longuement dans le vide , le bureau de la doctoresse est ouvert, la salle de l'infimière aussi Je prends mon journal et je lis... Au bout d'un certain temps arrive une demoiselle rigolarde qui me fait signe de la suivre et me reproche de ne pas lui avoir fait signe avant, qu'elle ne savait pas que j'étais là (euh moi non plus, d'ailleurs!) C'est l'autre doctoresse ! Le jour et la nuit, quasiment, entre les deux. Toujours en rigolant, elle me fait entrer dans son bureau (le deuxième, celui après celui de la doctoresse triste) et commence à farfouiller dans les papiers pour trouver mes résultats (j'ai sorti mon numéro) et m'explique, tiens,  que mon numéro a sauté (ça arrive régulièrement : dans une série, de temps en temps, il y a un numéro qui saute pour la publication des résultats, et là pas de bol c'est le mien : elle a genre les cinq précédents et les cinq suivants mais le mien bernique...) Pas de panique, elle appelle le labo, tombe sur la collègue, lui explique le truc, qui lui passe le chef de machin, auquel elle promet des chocolats pour Pâques en disant que "le monsieur assis en face d'elle (moi en l'occurence) aimerait bien passer un week-end de Pâques tranquille..." Deux minutes après, miracle de la technologie, hop, c'est arrivé sur son écran d'ordi, qu'elle tourne vers moi, toujours en se marrant, pour que je puisse lire les résultats moi-même : Je suis donc négatif, et, de plus, elle me félicite pour la qualité de mes anticorps, qui sont super-forts!
Nous nous séparons (joyeusement) en épiloguant sur le fait que je ne pourrai hélas pas donner de mon sang super-fort (on me l'a refusé la dernière fois, sous prétexte que j'étais pédé) et elle me console en me disant qu'elle non plus ne peut pas donner parce que travaillant en milieu hospitalier, et on conclue en disant "tant pis pur eux!" (ceux qui ne veulent pas de notre joli sang qu'on était pourtant prêt à donner...) Et je sors, plutôt guillerettement (quelques pas de danse genre Fred Astaire et Gene Kelly en duo mentalement).

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