ciné europa
Et voilà, la s'maine est finie! Ce fut un genre de "mini-festival" (smiley aux joues roses : je suis un des seuls à avoir tout vu, huhuhu!), avec le plaisir de revoir dans la salle les mêmes têtes plus ou moins aux différentes séances, de se taper deux films de suite, de prendre le temps à la sortie d'échanger nos impressions... ça j'aime vraiment bien!
Huit films (dont un seul, le roumain, que j'avais déjà vu mais que je retournais voir avec plaisir), huit bons (à très bons) moments passés, huit histoires et huit façons de les raconter... Une tonalité d'ensemble plutôt sombre (cinq films évoquent la mort ou le deuil) mais avec toujours quand même ou presque un peu de soleil...
AU DIABLE STALINE... (le titre est terrible) : un roumain un peu théâtral, un peu démonstratif, un peu truculent, un peu appliqué, et un peu triste aussi (plusieurs morts)
LE DEJEUNER DU 15 AOÛT : un italien sympathique qui m'a un peu laissé sur ma faim... avec des p'tits coups de blanc, des combats feutrés entre vieilles et quelques considérations gastronomiques (pas de mort)
LA SOLEDAD : un espagnol minutieux à double foyer, entre virtuosité et affèterie, sur le destin de deux femmes qui ne se rencontreront jamais, et le terrorisme (deux morts)
PIECES DETACHEES : un "espagnol" un peu maladroit et consciencieux, entre documentaire mécanique et mécanique adolescente, avec rêve américain et combines pour survivre, cabron! (un mort)
BOY A : un britannique (très) triste et gris et froid avec un certain degré d'alcoolémie, et où la volonté de réinsertion sociale montre ses limites (trois morts)
SEPTIEME CIEL : un allemand d'abord joyeux et lumineux, puis moins, sur les émois d'une sexagénaire, jusque là fidèle sans faille, avec un presque'octogénaire (une mort)
UN ETE ITALIEN : contrairement aux apparences, un autre britannique, triste aussi, (mais très ensoleillé), filmage techniquement parfait, scénaristiquement pas tout à fait abouti (une mort)
MARIAGE A L'ISLANDAISE : en avant-première, un islandais, joyeusement déjanté et comme d'hab' bordélique, (même si un tout petit peu longuet à démarrer). Bavard et drôle. (presqu'une mort)