interstice
"SE DETACHER. v pron. 1. (concret) Cesser d'être attaché. Le chien s'est détaché. 2. Se séparer. Fruits qui se détachent de l'arbre. Coureur qui se détache du peloton (en allant plus vite). 3. Apparaître nettement sur un fond : se découper, ressortir. Le portrait se détache sur un fond sombre. 4. (Personnes) Ne plus être attaché par le sentiment, l'intelligence à (qqn, qqc). Ils se détachent l'un de l'autre. Ils s'aiment de moins en moins. Se détacher des plaisirs, y renoncer : se désintéresser. / contr. s'attacher."
MICRO ROBERT nouvelle édition.
... Oui, bon, je recopie le dictionnaire, ça a l'air un peu facile et genre j'me casse pas trop la tête pour remplir des lignes, mais sachez que c'est tout à fait justifié dans mon cas et la situation qui nous intéresse (ou pas, justement...)
Histoire peut-être de mieux comprendre le processus en question. Entré détachant et détachement. Entre coupure et nettoyage, (nettoyage de la coupure ? Il s'agirait donc de désinfecter, alors, afin que ça cicatrise ? (Comme quoi les mots on peut toujours les triturer pour leur faire dire ce qu'on veut.)
Couper les ponts ? Larguer les amarres ? Mettre les bouts ? Terminer quelque chose, se rassurer bravement en se disant que finalement c'était un genre d'illusion, de sa part autant que de la mienne, d'un mirage, d'un faux-semblant, que tout ça, finalement, n'avait peut-être jamais réellement commencé... (ce qui complique singulièrement les choses pour l'arrêter, non ?)
Tenter de faire un parallèle avec la fin des vacances, qui attriste, certes, mais quand même, et se dire aussitôt non mais ça va pas que c'est plutôt stupide -et assez complaisant- comme comparaison (Oui, le choix ne semble pas très heureux, s'pas ? Il n'y a pas que lui d'ailleurs, va... Oups, j'arrête)
Relire ce machin et se dire que, finalement, ça n'est pas si incompréhensible qu'il y ait si peu de gens intéressés pour tenter de venir lire ces (mes) abscons bavassages.
Oui c'est demain la rentrée, et pourtant à mon âge il serait temps que je ne ressente plus ce soudain et abyssal démoralisage... Et pourtant.
(Allez, hop! demain matin, tout sera reparti!)