Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
29 septembre 2009

exécution

(un bout de rêve)

(beaucoup de monde) Je rencontre une ancienne amie, qui vient d'être nommée directrice, et m'annonce qu'elle est très contente à l'idée que nous allons nous réunir ensemble (personnellement, l'idée ne m'enchante pas trop, mais j'essaie de faire bonne figure) Je lui demande si elle a déjà fixé des dates de concertation, et elle me dit avec le sourire qu'elle me les fera parvenir prochainement.
Je vais être fusillé, je suis condamné à mort (je ne sais pas pourquoi mais c'est comme ça) je serai en principe exécuté le lendemain matin. Je passe la nuit dans la même maison que les soldats du peloton qui vont me fusiller (mais je ne les vois pas). Je suis allongé à côté d'un ami, il fume une longue pipe, je comprends que c'est de l'opium, et qu'il veut me souffler la fumée dessus pour atténuer ma tristesse (ma peur ?) de mourir. Mais je n'ai pas peur, simplement je me dis que c'est inéluctable, et que c'est dommage.
Quelqu'un me parle, en voix off, de celui qui commande le peloton d'exécution et qui a fait quelque chose de bien pour ses soldats (ceux qui vont m'abattre).
On tourne un film dans une maison (c'est la même que précédemment, ou bien c'est un décor) Il est question d'enfoncer des portes (en réalité je cherche désespérément des toilettes). Dans l'équipe du film, il y a le mari de la collègue rencontrée précédemment, je me demande d'ailleurs ce que je fais là, comment je peux avoir la tête à jouer dans un film, même réalisé par un ami, alors que je vais être exécuté demain.
Je sens dans ma poche le porte-clé avec une petite vache qui tient toutes mes clés, et je me dis qu'il faudra que je réussisse à le faire passer à Dominique , pour qu'elle puisse récupérer toutes mes affaires.
Je demande à la collègue du début si elle était au courant, pour mon exécution, elle me dit que oui, et je lui réponds que c'était bien la peine de faire tout ce cinéma avec ces dates de concertation alors, puisqu'elle savait qu'on ne les ferait pas ensemble.
C'est le matin, je suis sorti de la maison et je suis sur un genre de balcon très long et plutôt étroit, j'ai très envie de pisser, alors je sors ma teub et je pisse contre le mur (il doit y avoir des soldats qui me voit et qui rigolent). Je continue de pisser (ça dure très longtemps cette scène) et maintenant le mur s'est transformé en grillage contre lequel je continue de pisser, par saccades (j'ai le sentiment que ça ne va pas s'arrêter) Il y a de l'autre côté du grillage un mec (un des officiels de l'exécution, en train de pisser lui aussi)

[Je me réveille en ayant effectivement très envie de pisser]

[Je me rendors]

Je ne serai finalement pas exécuté sur place, mais un camion va venir me chercher pour m'emmener à (Toul ?) m'annonce Dominique. Je suis en train de marcher dans la rue, au petit matin, il me semble qu'à un moment je cours en faisant voler une grand morceau de tissu ou de plastique.
Je discute avec Françoise et Françoise (c'est la même, mais elle est en même temps en face de moi (F1) et à ma droite (F2), j'explique à F1 que c'est "lors de ma première exécution" que j'ai retrouvé l'odorat (F2 me demande "mais qu'est-ce que tu as fait alors ?" Et je réponds " ben, je sentais tout autour de moi..." J'essaie d'expliquer à F2 les raisons qui me font regretter de devoir être fusillé : que le développement (je n'arrive pas à trouver le mot "durable") est désormais à la mode, je veux parler du fait que je j'aime beaucoup manger de la viande rouge, mais je ne pense  pas que ce soit une très bonne raison... (Il y a aussi quelque chose à propos du cuir, mais je ne sais plus quoi.) Nous sommes devant une espèce de géode avec de multiples facettes qui réfléchissent la lumière du soleil. F2 me dit qu'elle a rencontré un mec super pour moi. Je demande qui, et elle me répond "Pierre Bougey" (ou "Cougey" ?) et qu'elle aimerait que son mari fasse sa connaissance, que c'est quelqu'un qui "fait plein de trucs"... j'acquiesce comme si je le connaissais, alors qu'en fait, pas du tout...

26 septembre 2009

chausse-trapes et doubles-fonds

RIEN DE PERSONNEL
de Mathias Gokalp

Ah qu'il est agréable de se faire ainsi manipuler. On se croit embarqué dans un film d'entreprise genre Ressources humaines, Violence des échanges en milieu tempéré, voire La question humaine , toutes choses graves (et révoltantes) où il est question de gestion du personnel, mais pas du tout. Ou plutôt pas tout à fait.
Le réalisateur nous embarque en apparence pour une soirée mondaine -genre "buffet d'entreprise"- où il est question de lancer un nouveau produit, puis d'un "jeu" pour évaluer les cadres de ladite entreprise, puis finalement du rachat éventuel de cette toujours même entreprise. Et finalement, peut-être, d'autre chose encore...
La même scène sera montrée plusieurs fois (trois si mes souvenirs sont bons), et, à chaque fois, un nouvel éclairage, des éléments nouveaux, sont fournis au spectateur. Comme dans la trilogie de Lucas Belvaux (Un couple épatant / Cavale/ Après la vie),mais de façon moins dramatique, il s'agit de la même situation, mais qu'on appréhende (et qu'on juge) de façon différente, selon les "indices" dont on dispose...
Et, bien entendu, pour le plaisir du jeu, il s'agit de bouleverser à chaque fois au maximum les certitudes, de chambouler les hypothèses, en proposant un réaménagement des pièces du puzzle selon le modèle nouveau à chaque fois proposé. Evidemment, personne n'est vraiment tout à fait ce qu'il a l'air d'être à la première, puis deuxième, puis troisième vision. On se joue de nous.
Qui est acteur ? Qui est cadre ? Qui est patron ? Qui note qui ? Qui veut quoi ? Qui trompe qui ? Qui est pris pour qui? C'est un agréable jeu de société, avec des comédiens parfaits (une mention spéciale, bien sur, mais ce n'est pas objectif, à mon Bouli Lanners d'amour à moi que j'aime, en mari - bavard- de Zabou Breitman). A la fin, on serait bien reparti pour un nouveau tour de manège, avec nouveau(x) revirement(s) de situation(s) et surprises à la clé. Mais non, clic, clic, on éteint toutes les lumières l'une après l'autre, et on range le jeu...

19143158_w434_h_q80
D'habitude, je n'aime pas trop les films où Darroussin a une moumoute, mais bon, là, ça doit être l'exception!

24 septembre 2009

alienation

DISTRICT 9
de Neil Blomkamp

Un film incontestablement efficace. Un produit hybride, composite, à l'image de son protagoniste principal. Un genre de greffe réussie entre blockbuster bourrin et film à thèse, entre faux documentaire et fiction survitaminée, entre effets spéciaux et constat humanitaire, entre course-poursuite et faits de société. Une synthèse assez hallucinante entre Alien, (pour les extra-terrestres), Cry freedom (pour les conditions d'accueil), E.T (pour le vaisseau et le "Maison..." ), Welcome (pour l'amitié entre les deux héros "pourtant si dissemblables") et Transformers (pour la bestiole du dernier combat), sans oublier La mouche (pour la transformation), plus quelques bourrinades viriles que je ne vais pas assez voir pour en donner un titre correct (genre bidasses, action, sueur, testostérone, hélicoptères, gros flingues etc.)
L'humain est décrit dans toute sa veulerie ordinaire (con, raciste, violent... ordinaire, vous-dis-je) et le héros, au début est vraiment présenté (j'avais écrit "plaisanté"!)  comme un spécimen de beauf benêt, (on le claquerait volontiers) sûr de lui, de sa puissance et de son impunité dans la mission de "relogement" des aliens (d'un bidonville à un  camp de concentration) dont il a été bombardé responsable (par son beau-père, c'est donc bien doublement un beauf'). Mais, comme chez Brassens, "la suite lui prouva que non..."
C'est par la force des choses (et de sa propre connerie aussi) qu'il va -heureusement et bien malgré lui- passer "de l'autre côté" et découvrir quel effet ça fait de se retrouver au milieu des parqués, des pourchassées, des traqués, des humiliés...
Je ne sais toujours pas ce qui l'emporte, du gros sabots ou de la finesse de l'analyse, (je suis si premier degré, vous savez...) simplement, je n'ai pas décroché une seconde : j'ai été surpris, inquiet, dégoûté, révolté, réjoui, haletant, ému (oui, oui, même, et surtout peut-être, ému...) C'est en cela que je parlais d'efficacité. Un seul petit regret  : ne pas avoir pu le voir en VO (mais bon c'était la seule possibilité par ici!)

19149593_w434_h_q80

21 septembre 2009

zum zum zum

BOOGIE
de Radu Muntean

On pardonnera l'affiche accrocheuse (et finalement menteuse) : un monsieur marche tout nu sur la plage, face à nous, son fils sur les épaules, et seul le titre du film vient, juste à propos, nous dissimuler sa zigounette qu'on suppose, allez savoir pourquoi, joviale et sautillante. Quand on voit la température qu'il fait dans le film, on se dit que l'affiche en question fut sans doute conçue -après coup- pour un autre film, ou du moins sa version estivale, genre Boogie 2 : il revient et il a chaud!
Une chronique frisquette, venteuse et finalement tristounette d'un Premier mai dans une ex-station balnéaire naturiste  et chérie des Ceaucescu, à la splendeur enfuie,  où Bogdan, un trentenaire, venu passer là le week-end au calme avec femme et enfant(s) (la dame est enceinte et un peu ronchonne, cela explique-t-il ceci ?) va retrouver par hasard deux de ses potes de "jeunesse" avec lesquels il va tout à trac décider de passer la nuit (et redevenir ainsi Boogie, celui qu'il était auparavant avec eux) contre l'avis de madame, moyennement enthousiaste sur le coup, puisque renvoyée à l'hôtel pour coucher le gamin et l'y attendre...
Virée entre hommes, quoi, avec bowling, boissons diverses, cigarettes, dancing, et finalement une pute qu'ils ramènent dans la chambre d'hôtel des deux comparses, pour une baisette triste (chacun son tour avec la demoiselle, et pendant ce temps les deux autres qui se les gèlent sur le balcon...)
Tout ça enrobé de beaucoup (trop ?) de mots (le film est très loquace, pour ne pas dire bavard) les souvenirs et les regrets aussi, que ce soit entre Bogdan/Boogie et ses copains, ou entre sa femme et lui... Où il serait peut-être question de la difficulté de se résigner à devenir adulte et responsable, et de celle à réussir à faire comprendre à l'autre  ce qu'on avait vraiment envie de lui dire, en utilisant les bons mots...

19120452_w434_h_q80

20 septembre 2009

micro68

*

un imperceptible voile de tristesse (ou de mélancolie ?)

*

pourquoi irais-je au cinéma le samedi pour 5,90€
alors que je peux y aller le dimanche pour 4 ?

*

je n'aime pas les vêtements bruyants

*

on ne peut construire une relation juste sur du mieux que rien

*

"ce deux/trois si typiquement brahmsien"

*

il avait confondu Marie Laforêt et Marie Dubois

*

je dors par tranches de 3 heures

*

"On garde Joseph, ses parents sont partis faire le marathon de Berlin..."

*

"Je vous laisse, vous avez l'air pressés..." (une menteuse)

*

18 septembre 2009

de l'amour...

"Qu'elle m'ait choisi, moi, dans un moment d'égarement, c'était une chose. L'incompréhensible, c'était qu'une femme comme Diana -qui pouvait avoir absolument tous ceux qu'elle voulait- se réveillait tous les matins en voulant m'avoir une journée de plus. Quelle mystérieuse cécité l'empêchait totalement de voir ma médiocrité, ma nature déloyale, ma faiblesse quand je rencontrais une résistance, ma méchanceté stupide quand je rencontrais de la méchanceté stupide ? Ne voulait-elle pas voir ? Ou était-ce juste une compétence finaude de ma part qui avait envoyé mon véritable moi dans cet angle mort béni de l'amour ?"
(Jo Nesbo, Chasseurs de tête)

16 septembre 2009

merci marie!

VICE DE FORME
de William Lashner

J'ai mes habitudes, en matière de bouquins, et de polars encore plus. J'aime bien découvrir les choses par moi même, et j'aurai toujours un léger sentiment de méfiance quand on m'en conseillera un, surtout  dont je n'ai jamais ô grand jamais entendu parler. Et donc là, ce fut le cas, lorsque ma copine Marie me mit dans les mains ce Vice de forme.

9782070320240

Six cent pages écrit petit. Thriller judiciaire. Un avocat  de la défense comme héros et narrateur... Méfiance, méfiance. Je me lance.
Un premier chapitre qui vous met d'emblée dans l'ambiance. Une situation simple a priori. Trop. On en baillerait presque déjà d'avance. Mon dieu comment pourrait-il tenir la distance  avec juste ça ? Mais bon, on passe au deuxième chapitre, et hop, là, déjà un changement d'éclairage... tiens tiens! Et le troisième, idem... Ce début qu'on supputait juste gros comme une tête d'épingle n'était en fait que l'extrême pointe de l'édifice, que la progression du roman va nous permettre de découvrir progressivement. Et plus ça va, plus on s'y attache à ce Victor Carl. Et au bout d'un moment, on ne peut carrément plus le lâcher!
Je viens juste de le terminer (j'ai lu les 300 dernières pages d'une traite), et ça m'a vraiment  fait passer un sacré bon moment. L'intrigue est maligne (comme une tumeur ?), la mise en place minutieuse, et ce qui ne gâche rien, l'écriture plutôt agréable (comme chez Nesbo, il y a certains passages que ça m'a démangé de recopier...)
A suivre, donc!

15 septembre 2009

voix de garage

JAFFA
de Keren Yedaya

Encore une fois, la chose est sûre : ça ne devait pas être le bon soir. Je me suis vaguement ennuyouillé devant ce mélo pur jus (mais où maints critiques glosèrent qu'il fallait aller fouiller derrière les apparences pour trouver que ça disait en réalité le contraire de ce que ça semblait vouloir dire... hmmfff trop compliqué pour moi, qui suis tellement premier degré et rez-de-chaussée de la réflexion...)
Y trouvé toutefois un personnage aussi exaspérant que celui que jouait Chiara Mastroianni dans le film d' Honoré : celui De Meir, le frère. Bien fait pour lui, il meurt au tiers du film, mais ça n'arrange pas les affaires de sa soeur, qui était justement prête à se marier en douce avec (et attendait un enfant de) celui qui l'a malencontreusement poussé un peu fort (mais bon il l'avait bien cherché ce sale con). D'où crise(s), douleur, stupeurs et tremblements divers, claquements de portes, assiettes cassées et autres lettres de rupture.
Mouais.
De toute façon, un film qui commence et finit sur un arrêt sur image ne peut pas être complètement bon. (Et toc).
Et Ronit Elkabetz pourrait commencer potentiellement à devenir peu-être un peu éventuellement agaçante ? (là, elle en fait un peu des kilos, les yeux trop maquillés et le balcon proéminent, mais bon justement peut-être que ça nous change un peu finalement.)
Voilà, pas convaincu du tout (même si le meurtrier a de jolis yeux et que le film se termine sur une jolie scène de plage (j'aime bien les films - cf Barton Fink- qui s'achèvent avec quelqu'un assis sur une plage. Qu'y peux-je ? Bon là il est accroupi mais c'est kifkif (et tout aussi sybillin).Et la scène ressemble à une de ces vieilles cartes postales un peu recoloriées à la main que j'affectionne. Indulgeons donc ? Voire...

19104736_w434_h_q80

13 septembre 2009

requê(quet)tes

(13/09/09 : listes des requêtes ayant conduit jusqu'à ce blog, livrées telles quelles, sans fioritures ni corrections orthographiques)

pede
dourougne
les pede
fadaises
lieu commun canalblog  
naturistes epiles
penis atlas
lieux communs et autres fadaises  
ta cathy t'a quitté
endives braisées  
la féssée à Bavaro  
une photo vieille photo de ma jeunesse  
cité blanche du Teil  
pedes
louis garrel bi
mais qu'est ce qu'ils ont mis dans votre salade stupeflip 
douches froides
la vie c'est comme une boite de chocolat...  
vzoul  
du passé faison table basse  
Atterrir en douceur
Lieuxcommuns  
un pédé  
la veuve et le puceau  
furoncle

(ça donne un peu envie d'pleurer, non ? et quelqu'un aurait-il des précisions sur "la fessée à Bavaro" ??)

12 septembre 2009

sam'di soir de célibataire (à taire)

Tiens, je vais me préparer un p'tit quelque chose à manger (c'est exceptionnel, c'est fête, cet élan, depuis quelques temps je n'ai m^me pas l'énergie suffisante pour soulever une queue de casserole -no comment please-,  alors cette subite envie de cuisiner c'était quasiment Byzance!)
J'ai donc opté pour des moules-frites, mais sans frites (comme ça au moins c'est diététique, et comme la portion est calculée pour deux, j'en aurai encore un p'tit rab pour midi...). J'ai tout bien fait, le bouquet garni, le vin blanc, et j'ai même rajouté, comme à Quimper, une Granny coupée en fines tranchettes (ça remplace les frites, finalement, et ça fait hmmm millions de calories en moins...)
Pour le dessert, j'ai opté pour une Poire Belle-Hélène sans Belle-Hélène (oui je m'occupe de mon corps), c'est à dire juste une poirette coupée en tranchettes et lesdites tranchettes trempées une à une dans un mini-verre de fondue au chocolat préalablement passé au micro-onde (une fondue au chocolat de célibataire, quoi, c'était tellement ridicule ce verre minuscule  que ça en devenait drôle!)
Tout ça en prenant mon temps (d'hab' le repas c'est un quart d'heure chrono), et arrosé d'un sympathique petit muscadet-sur-lie.
Quand j'ai eu fini tout ça, je suis passé à l'ordi, et vu que le répondeur clignotait... Un message ? Oui, c'était Christine qui me rappelait que, comme prévu ce samedi 12, il y avait cette soirée de théâtre en appartement chez des amis à F., à laquelle j'étais invité (j'avais même confirmé mon accord téléphoniquement à la maîtresse de maison) et à laquelle, sans nouvelles de moi (le message était daté de 19h, heure à laquelle j'étais justement ressorti pour acheter le muscadet-su-lie qui me manquait). Les amis en question  habitent à une vingtaine de kilomètres.
Et paf! Me suis senti très con.
Il était déjà (bien trop) tard, et mon ami Al Zheimer venait encore une fois de frapper...
J'ai la mémoire qui flaaaaanche...

1 2 > >>
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 413