exécution
(un bout de rêve)
(beaucoup de monde) Je rencontre une ancienne amie, qui vient d'être nommée directrice, et m'annonce qu'elle est très contente à l'idée que nous allons nous réunir ensemble (personnellement, l'idée ne m'enchante pas trop, mais j'essaie de faire bonne figure) Je lui demande si elle a déjà fixé des dates de concertation, et elle me dit avec le sourire qu'elle me les fera parvenir prochainement.
Je vais être fusillé, je suis condamné à mort (je ne sais pas pourquoi mais c'est comme ça) je serai en principe exécuté le lendemain matin. Je passe la nuit dans la même maison que les soldats du peloton qui vont me fusiller (mais je ne les vois pas). Je suis allongé à côté d'un ami, il fume une longue pipe, je comprends que c'est de l'opium, et qu'il veut me souffler la fumée dessus pour atténuer ma tristesse (ma peur ?) de mourir. Mais je n'ai pas peur, simplement je me dis que c'est inéluctable, et que c'est dommage.
Quelqu'un me parle, en voix off, de celui qui commande le peloton d'exécution et qui a fait quelque chose de bien pour ses soldats (ceux qui vont m'abattre).
On tourne un film dans une maison (c'est la même que précédemment, ou bien c'est un décor) Il est question d'enfoncer des portes (en réalité je cherche désespérément des toilettes). Dans l'équipe du film, il y a le mari de la collègue rencontrée précédemment, je me demande d'ailleurs ce que je fais là, comment je peux avoir la tête à jouer dans un film, même réalisé par un ami, alors que je vais être exécuté demain.
Je sens dans ma poche le porte-clé avec une petite vache qui tient toutes mes clés, et je me dis qu'il faudra que je réussisse à le faire passer à Dominique , pour qu'elle puisse récupérer toutes mes affaires.
Je demande à la collègue du début si elle était au courant, pour mon exécution, elle me dit que oui, et je lui réponds que c'était bien la peine de faire tout ce cinéma avec ces dates de concertation alors, puisqu'elle savait qu'on ne les ferait pas ensemble.
C'est le matin, je suis sorti de la maison et je suis sur un genre de balcon très long et plutôt étroit, j'ai très envie de pisser, alors je sors ma teub et je pisse contre le mur (il doit y avoir des soldats qui me voit et qui rigolent). Je continue de pisser (ça dure très longtemps cette scène) et maintenant le mur s'est transformé en grillage contre lequel je continue de pisser, par saccades (j'ai le sentiment que ça ne va pas s'arrêter) Il y a de l'autre côté du grillage un mec (un des officiels de l'exécution, en train de pisser lui aussi)
[Je me réveille en ayant effectivement très envie de pisser]
[Je me rendors]
Je ne serai finalement pas exécuté sur place, mais un camion va venir me chercher pour m'emmener à (Toul ?) m'annonce Dominique. Je suis en train de marcher dans la rue, au petit matin, il me semble qu'à un moment je cours en faisant voler une grand morceau de tissu ou de plastique.
Je discute avec Françoise et Françoise (c'est la même, mais elle est en même temps en face de moi (F1) et à ma droite (F2), j'explique à F1 que c'est "lors de ma première exécution" que j'ai retrouvé l'odorat (F2 me demande "mais qu'est-ce que tu as fait alors ?" Et je réponds " ben, je sentais tout autour de moi..." J'essaie d'expliquer à F2 les raisons qui me font regretter de devoir être fusillé : que le développement (je n'arrive pas à trouver le mot "durable") est désormais à la mode, je veux parler du fait que je j'aime beaucoup manger de la viande rouge, mais je ne pense pas que ce soit une très bonne raison... (Il y a aussi quelque chose à propos du cuir, mais je ne sais plus quoi.) Nous sommes devant une espèce de géode avec de multiples facettes qui réfléchissent la lumière du soleil. F2 me dit qu'elle a rencontré un mec super pour moi. Je demande qui, et elle me répond "Pierre Bougey" (ou "Cougey" ?) et qu'elle aimerait que son mari fasse sa connaissance, que c'est quelqu'un qui "fait plein de trucs"... j'acquiesce comme si je le connaissais, alors qu'en fait, pas du tout...