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lieux communs (et autres fadaises)
17 novembre 2009

l'heure de la fermeture

Samedi, en sortant de Lettre d'une inconnue, d'Ophuls, je n'avais pas envie de remonter comme ça aussi sec dans ma voiture et donc je suis allé un peu zoner en ville (il était 18h passées). Le parcours habituel, des magasins qui m'intéressent, que j'ai fait en prenant mon temps, en flânant.
J'étais tout au fond (rayons cd/dvd) d'une grande surface de la Culture, lorsque, clac, clac, clac, comme dans les films, les lumières ont commencé à s'éteindre progressivement, poussant ainsi les clients qui s'y trouvaient vers l'entrée du magasin, encore éclairée... Je suis donc sortie, me disant "tiens ça doit être l'heure..." et, effectivement, dans les rues, le long du trajet de retour, c'était partout le même bazar, rideaux de fer qui tombent, serrures qu'on verrouille, lumières qui s'éteignent... Je me sentais un peu comme dans le clip de Billie Jean, mais à l'envers : plus j'avançais, et plus ça s'éteignait, ça se fermait, ça se verrouillait, ça se cadenassait... J'avançais dans une ville qui s'éteignait. J'avais l'impression que c'était la première fois que ça m'arrivait, ou, du moins, que j'en avais conscience... (sentiment d'être à moitié dans un film ou dans un rêve). Je n'en ai tiré aucune conclusion métaphysique mais bon.

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Commentaires
D
(attention, âmes prudes ni aux chastes yeux, ne lisez pas plus loin...)<br /> <br /> Voir ça me donne bougrement envie de lire la suite...<br /> Effet pervers ou volonté de l'auteur ...?
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