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lieux communs (et autres fadaises)
29 avril 2010

roulottes (2)

LA PIVELLINA
de Tizza Covi et Rainer Frimmel

La même semaine que Liberté, un film voisin. Proche, et en même temps diamétralement opposé. Une dame aux cheveux rouges et son compagnon, qui (sur)vivent "en marge" dans des caravanes, à la périphérie d'une grande ville italienne, en faisant fonctionner tant bien que mal un petit cirque (oui oui, un peu comme celui de Fred) trouvent un jour dans un square une petit fille de deux ans, abandonnée par sa mère...
Enfin c'est plutôt la dame (Patrizia) qui la trouve, et la ramène à la maison, et s'en occupe, et s'y attache (comme le font visiblement tous les spectateurs dans la salle -moi y compris-, et gazou-gazou, et arheu-arheu... sourire attendri) en attendant que sa mère se manifeste, ou, comme le souhaite son compagnon qui bougonne un peu, d'aller la rapporter à la police...
C'est une chronique du quotidien, pas rose rose mais jamais non plus tout noir que les deux réalisateurs (une italienne et un allemand, tiens tiens, comme les protagonistes justement) nous présentent, en plans-séquences et sans effets, celle de la vie ordinaire de gens ordinaires (ou extra-, tout dépend comme on les regarde). Scènes simples d'une vie pas si simple.
Il y a aussi un beau portrait d'adolescent (Tairo, le petit voisin), et on s'aperçoit au générique de fin que chacun des personnages principaux interprète son propre rôle, et qu'on serait donc quasi face à un documentaire (la vie de ces gens) légèrement fictionné (l'arrivée de la fillette).
C'est déroutant de naturel, et terriblement touchant, attachant, émouvant, sans qu'on puisse vraiment s'expliquer pourquoi. (Oui oui, Hervé, encore une fois, tu avais raison...)

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