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lieux communs (et autres fadaises)
30 mai 2010

comme un poulet avec une guêpe dans le cul

IN THE LOOP
de Armando Iannucci

... Et la guerre fut déclarée...
Un film ahurissant (au vrai sens du terme) tellement tout ça est incroyablement speed (les dialogues, les acteurs, même  la caméra y va de ses zooms et virevoltes) embrouillé (les arcanes de la politique internationale, les relations américano-britanniques), bête et méchant, et -surtout en ce qui me concerne- divinement ordurier. J'ai bu du petit-lait, (drôle d'expression tout de même), je dois dire, et j'ai maintes fois éclaté de rire devant quelques formules bien senties et particulièrement bien trouvées.
Ou comment une bourde à la radio d'un ministre britannique a précipité la décision de déclarer la guerre à l'Irak. Le dit ministre, plutôt bonne pâte (pâte molle, fromageusement parlant), est doté d'un conseiller monstrueux, à tous les sens du terme : hargneux, vulgaire, vicelard, doté d'ubiquité quasiment, et surtout inarrêtable.
Mais les autres ne sont pas en reste : ambitieux, arrivistes, faux-culs, manipulateurs, traîtres et j'en passe, (Et vous pouvez mettre tous ces adjectifs au féminin...)
Tout ce petit monde court, se rencontre, organise des réunions, avance puis recule des votes solennels, traficote des rapports, consolide des murs, organise des comités, leur trouve des faux noms, saigne des dents, détruit des fax  (la machine) à coups de pieds, baisouille, délire, magouille, manipule, retourne sa veste, à un rythme tel qu'ion en aurait presqu'un peu de mal à tojours leur cavaler aux fesses.
Comme a expliqué à la fin mon ami Hervé (qui est, contrairement à moi, très pointu en histoire contemporaine, et pas que d'ailleurs) tout ça est peu ou prou "d'après de's faits authentiques", Ce qui ne manque pas d'affoler encore plus (Alors que moi, je ne voyais ça que comme un machin loufoque, bête et méchant certes, mais plutôt abstrait. Pas du tout, semblerait-il, plutôt -affreusement- terre-à-terre...)
Au milieu de tout ça, je n'ai reconnu que James Gandolfini (des Soprano),le genre gros poilu que j'aime, qui semble avoir  ici quadruplé de volume, mimi comme tout dans son uniforme (rembourré ?) de général américain, aussi large qu'un marabout.
Bref, même si je n'ai pas tout compris (et même si ce n'est pas (plus) "vraiment" du cinéma), oui, je me suis régalé.

19182247

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