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lieux communs (et autres fadaises)
31 juillet 2010

j'ai

- taillé mes rosiers
- fait livrer une armoire
- expérimenté le wifi
- découvert les tringles à rideaux extensibles
- racheté une raquette à mouches électrocutante
- changé plusieurs fois des étagères de place
- feuilleté des Libé datant des années 80
- acheté une minichaîne qui lit aussi les K7 audio
- trié, donc, des k7 vidéo (et des mix datant des années 80)
- essayé mes nouvelles plaques vitrocéram
- sorti presque toutes les choses des cartons, mais ne les ai pas toutes forcément rangées
- porté pas mal de cartons à la déchetterie
- bu le café sur le pas de ma porte
- découvert que mon nouveau numéro de téléphone n'était pas celui que je croyais
- contacté à maintes reprises le robot de seufeureu
- constaté chaque jour la progression de la pousse des volubilis
- trimballé des sacs de terreau universel
- cherché des rideaux "normaux"(droits, blancs, sans rien)
- trouvé qu'il me manquait un meuble de rangement dans la cuisine
- réécouté des vieilles K7 des années 80, non sans une certaine émotion
- déploré de ne rien pouvoir -ou quasiment- accrocher aux murs
- expérimenté qu'une cuisine plus grande, c'est aussi plus de surface à nettoyer
- trouvé une toile cirée "campagnarde"
- pensé que tout ça pour moi tout seul c'est peut-être un peu trop, non ?
- fait connaissance avec l'univers (impitoyable) des magasins de meubles
- tenté d'assembler un meuble informatique
- attrapé une ampoule dans la paume de la main ce faisant
- regardé des dvd de films récemment (ou pas encore) sortis en salle
- laissé tomber ses tringles de rideaux derrière un radiateur
- laissé (aussi)  un peu tomber ce blogchounet
- apprécié mon nouveau matelas
- envisagé d'acheter une visseuse
- fermé et ouvert des volets (bleus) en chêne
- pensé que j'avais de la chance...

27 juillet 2010

micro81

*
les autres, en tout état de cause

*

"on dé-devient"

*

un 14 juillet sans pétard ou presque, c'est extraordinaire

*

"J'achète  toujours avant de vendre..."

*

pour ôter les tiques, c'est dans le sens inverse des aiguilles d'une montre

*

"un temps de repos, c'est quarante-cinq minutes..."

*

la coiffeuse babille

*

le violoncelliste avait des tongs vertes

*

"pas la peine de tourner la plaie autour du couteau" (...)

*

going commando (or freeballing)

*

26 juillet 2010

yessss!

Merci seufeureu!
me voilà (enfin) reconnecté au monde des vivants on the ouaibe
(j'avais -solennellement- débranché l'ordi et tout le toutim le 21 au soir)

j'ai donc déménagé jeudi (avec une palanquée d'amis efficaces)
(merci françois, merci hugo, merci rené, merci régis, merci nicolas, merci pascal, merci élisabeth, merci jean-fran, merci christine...)

il a plu, c'était la première fois de juillet
("déménagement pluvieux déménagement heureux")

je suis donc dans ma belle maison au milieu des cartons, plus ou moins vidés, et je monte et je descend (j'ai des superbes escaliers avec une vraie rampe cirée) j'ai -pour l'instant- la sensation d'être, quelque part, dans une maison de vacances...
heu-reux...

(photos suivront)

20 juillet 2010

quelques images de ce début d'été

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(à arc-et-senans)

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(dans mon salon)

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(chez dominique)

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(à roset-fluans)

P1200870
(dans un carton)

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(dans le jardin de christine)

19 juillet 2010

chroniques d'un déménagement annoncé (8)

(espace/temps)

Bien évidemment, tout ça est d'abord une question d'espace, mais assez curieusement, aussi, une question de temps.
On est au carrefour de deux notions temporelles, l'appartement où l'on va s'installer figurant bien sûr l'avenir (on parle bien de futur appartement), celui qu'on vide est donc, tout aussi logiquement celui du passé (puisqu'il est en train de basculer au statut de "mon ancien appart'") et doublement presque, puisque, en faisant les cartons, on fera, à un moment ou à un autre, et qu'on le veuille ou non, un saut dans ce passé.
Ce qui se vide, ce qui se remplit... Sablier(s)
Tout ce qu'on entasse, de toute façon, c'est du passé, du passé en images, en mots, en feuillets, en papier, en plâtre, en musique, en bouteille, en cartons...
("... faisons table rase ???")
C'est ainsi que je me suis retrouvé, assis sur mon lit, en train de lire des lettres de 1981 /1982 (le carton s'appelait "vieux courrier"...) et, croyez-moi, ça fait un choc. Je confrontais le moi de 1982 et celui de maintenant, et tout ça avait un caractère assez... émouvant : jeunesse enfuie, illusions perdues, qu'as-tu fait de ta vie ?, amoureux éconduits, réconciliations, rêves fous...
(j'en aurais presque eu la larme à l'œil).
Et je n'ai, encore une fois, rien  jeté de tout ça, le reconditionnant simplement dans d'autres cartons, dûment étiquetés scotchés... jusqu'au prochain déménagement ?
(Non non, je me suis promis juré que c'était bien la dernière fois que.
Mais bon...)

18 juillet 2010

chroniques d'un déménagement annoncé (7)

(état des lieux)

Hou la la ça devient sérieux.
Réel, quasiment!

Vendredi après-midi, rendez-vous avec le Maire, plus deux adjoints, pour le fameux état des lieux.
On va de pièce en pièce dans une maisont vide qui résonne (mais qui n'est pas chaude du tout), eux qui notent les trous dans les murs, qui disent on a refait ci et ça, et on a encore ça à refaire, et moi qui les suis, qui imagine comment je vais remplir ces pièces vides en question (pas de jaloux, elles ont toutes la même taille!) tiens là je mettrai le canapé, et tiens la chambre sera mieux à gauche plutôt qu'à droite, et tiens y a qu'une seule prise de téléphone, et tiens le frigo sera très bien dans ce renfoncement là, et oh la cave (les, plutôt) et les plate-bandes avec les rosiers, et le porte-manteaux (que je n'ai toujours pas, je le mets où, hein ?)
Après ça ne rigole plus, on signe le bail, en quatre exemplaires, et les élus s'en vont, et il me tarde que le maire s'en aille aussi, que je puisse faire visiter le tout à mes copines, qui piaffent de l'autre côté.
Penser à me faire une nouvelle étiquette pour la boîte aux lettres.
Prendre quelques photos des pièces, encore vides...

P1200810
(le "salon")

15 juillet 2010

champagne

TOURNÉE
de Mathieu Amalric

J'avais eu envie d'abord, puis plus trop, et finalement après une journée de cartons je me suis résolu à me changer les idées en y allant, faute de mieux, me disais-je.
Et j'ai drôlement bien fait. Sinon je serais passé à côté d'un film superbe. Profondément humain, d'une force et d'une énergie peu communes.
Un film à l'image du personnage joué par Mathieu Amalric, cabossé, surprenant, touchant, étonnant, attendrissant, énervant, et qui me réconcilie avec lui. Mais Tournée  est, tout autant, à l'image des divines  créatures qu'on y voit : clinquant, trop maquillé, fort en gueule, emplumé, pailleté, festif, rigolard, brillant et glamour en surface, avec un je ne sais quoi d'indéfectible vague à l'âme, bien caché, tout au fond...
Original, magnifique, inclassable...
(On pourrait continuer comme ça longtemps.)
Ça fait vraiment du bien de voir un film comme ça (bon, d'accord, ça faisait un certain temps que je n'étais pas allé au cinéma) mais mes voisins étaient tout à fait du même avis que moi à la sortie, et nous affichions d'ailleurs tous trois le même sourire béat.
En même temps tellement simple et tellement profond.
La réussite du film doit, bien évidemment, beaucoup à ses interprètes féminines (celles qu'Amalric a fait monter sur scène à Cannes, en recevant son prix de la mise en scène, en leur disant "Vous êtes ma mise en scène..."). Le film nous les montre on stage,(un peu), mais, aussi, principalement, off, et c'est là bien sûr qu'il prend toute sa force.
Le "new burlesque". Des femmes "hors-norme" pour un spectacle de strip-tease hors-normes lui aussi.
Une "tournée des ports français" (Le Havre, La Rochelle, Bordeaux, Toulon...) avec le rituel déroulement quotidien, répétitif  par définition : voyage, arrivée, installation, répétition, spectacle, hôtel nuit blanche, champagne... tous ces interstices du quotidien où transparaît soudain autre chose...
On verra pas mal de trains, et autant de halls et de chambres d'hôtel, "à certaines heures pâles de la nuit", comme chantait Ferré.
Le film zigzague entre les girls et leur coach, Joachim (Amalric, perfect). Comme un papa-poule au milieu de cette volière où s'ébattent divers oiseaux de nuit fort emplumés. Il les poupoune, il les surveille, il les protège ? On n'est pas sûr...Pour une sombre histoire de salle qui leur fait défaut, Joachim est obligé de "remonter" à Paris, tirant de vieilles sonnettes, tentant de rouvrir certaines vieilles portes qu'il aurait -en apparence- lui-même autrefois claquées, rencontrant des gens (dont on n'est pas sur toujours de savoir qui ils sont exactement), sans que pour autant  tous les points ne soient mis sur tous les i....
Le film va alors un peu faire le grand écart (c'est de circonstance!) pour nous en apprendre un peu plus sur chacun, de part et d'autre.
Le départ de Joachim est marqué  par une scène avec une employée de station-service, (scène) tellement parfaite qu'elle en donnerait presque des frissons, et qui prouve, s'il le fallait, à quel point Mathieu Amalric a amplement mérité son prix de la mise en scène. Tellement simple, tellement belle, tellement facile en apparence. Tellement forte.
Oui, on est fasciné, par cet homme  par ses tics (baisser le son de la télé, voler des bonbons par poignées...) et par sa troupe, avec ces face-à-face dont on ne sait jamais à l'avance  s'ils finiront en duo ou en duel. Engueulade ou câlin ?
C'est d'autant plus fort que le scénario n'a pas véritablement d'enjeu dramatique, ou, s'il fait semblant d'en avoir  un au départ, celui-ci va progressivement se désagréger au fil du film, le faisant du coup devenir quasiment presque abstrait, laissant basculer  le récit sentimentalo-ferroviaire "réaliste" dans un autre part (la dernière séquence, est, à cet égard exemplaire).
Un film qui vous accompagne longtemps, même si on a le sentiment, pendant la projection, qu'à un moment où ça "retombe un peu", que l'admiration laisse place à... autre chose (mais, c'est normal, trop de rcnstance dans la virtuosité pourrait devenir.. lassante. Oui, sûr, le champagne ne peut pas faire des bulles tout le temps tout le temps...)
Alors, se laisser porter, lâcher prise,  oui oui, on les aime tous, oui oui, on les aime toutes...
Euh, s'il vous plaît, on pourrait avoir une autre bouteille ?

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15 juillet 2010

chroniques d'un déménagement annoncé (6)

(formalités)

Les cartons, les escaliers, la déchetterie, les sacs-poubelles, tout ça c'était de la rigolade, à côté des formalités...
Jusque là, j'avais juste fait le changement, à la Poste (qui vous refile un kit -sympa, certes- mais pour 38€, et ce juste pour un renvoi de courrier pendant 6 mois (avant, c'était un an, non ?))
Et hier soir, dans mon lit, réveillé dans la nuit, je n'arrivais pas à me rendormir, justement, à cause de ces fichues formalités... Le téléphone, l'électricité, la télé, les impôts, rhalala, je gémissais en me disant que je n'allais jamais y arriver...
Tout ça pour découvrir, que, contrairement à ce que je pensais, il est de plus en plus difficile de rencontrer quelqu'un "en vrai" pour lui expliquer les choses...
Ca se fait surtout par téléphone ("appuyez sur la touche étoile") ou à la rigueur par internet ("tapez sur envoi"), mais jamais de vive voix, directement,  "comme avant" (syndrome dit "du vieux con", j'assume...)
Bon, le téléphone, c'est fait, l'électricité aussi (et pour me remonter le moral je suis allé traîner un peu sur les forums à partir des mots "edf" et "déménagement", où des pauvres gens s'arrachent les cheveux parce qu'ils continuent de payer une double facturation, tout ça parce qu'ils n'ont pas envoyé leur relevé de compteur à l'arrivée et au départ...)
Tiens je vais appeler pour le rdv pour l'état des lieux de sortie...

14 juillet 2010

chroniques d'un déménagement annoncé (5)

(étagères vides)

Ça suit toujours son cours. J'ai eu d'ailleurs hier matin un sérieux coup de main de Marie et Manu, qui a bien fait avancer les choses : désormais on voit ce qu'on fait, puisqu'il y a désormais dans l'appart' des choses qui sont vides (et dont le contenu, empaqueté, est désormais entassé dans le garage.
J'ai atteint cet après-midi l'objectif que je m'étais fixé : vider entièrement la grande étagère.
C'est chose faite.
J'en suis venu à bout, avec pas mal de cartons et beaucoup de transpiration (il faisait cet après-midi abominablement chaud), mais voilà le résultat.

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Ça en valait la peine, non ?

13 juillet 2010

lumières dans la nuit

Samedi 10, c'était la 9ème nuit bleue à Arc-et-Senans
Un événement consacré aux musiques électroniques et à leur "restitution", dans un cadre grandiose, la Grande Saline.
Plusieurs endroits antre lesquels les visiteurs déambulaient (un genre de promenade paisible -apaisée- ,après l'énorme mais somme toute assez bref orage qui avait ouvert les festivités en trombe(s) : on avait cru l'espace d'un instant les festivités gâchées mais chacun s'était ressaisi, la météo y comprise, et on (les organisateurs) avait finalement réussi à allumer les centaines de bougies posées par terre dans des sacs en papier, comme des constellations terrestres célébrant doucement dans l'herbe les calmes flux et reflux de cette nuit d'été.
Car rien n'est vraiment arrêté, aux Nuits Bleues. Tout le mond eva, vient, s'arrête, repart, transhume, de musique en lumière, dedans dehors, avec des casques ou pas (il y a plein de choses à écouter, à entendre, à expérimenter). Dans la "grande pièce" (au plafond de nef, sont installés des dizaines de transats et autant de matelas que les premiiers arrivés, au fait de la choses, se sont rapidos annexés.
On marche donc, en cherchant quelque chose de libre où s'asseoir ou s'allonger, tandis que les enceintes disposées tout autour de la salle crachent leurs sons (qui parfois vous font sursauter quand vous passez très près). on écoute ce qui passe, à de rares exceptions près on ne connaît pas, des fois on aime, des fois on aime moins, on somnole sur son transat (cette année je n'ai pas eu accès aux matelas) on sombre dans une douce rêverie acousmatique (j'ai appris le mot ici) parfois perturbée par des zébrures électroniques des stridences des agressions sonores, mais on préfère quand on se sent soudain comme enrobé dans une vague voluptueusement électronique, une draperie soyeuse, qu'on s'y laisse rouler, doucement.
Oui, il était, samedi soir, beaucoup question de ça, la douceur, et c'est, en tout cas, la sensation que j'en rapporterai.

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