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lieux communs (et autres fadaises)
4 septembre 2010

multipropriété

COPACABANA
de Marc Fitoussi

(ouhlala j'ai pris beaucoup de retard, je vais faire bref)

Vu juste avant la pré-rentrée, pratiquement donc le dernier film des vacances.

Huppert, forcément (elle en deviendrait presque énervante, tellement elle est bien, tellement avec juste un regard -cf la scène de maquillage dans le grand magasin- elle réussit à en faire passer plus que d'autres avec trois pages de texte). Et sa fille, en plus (elle a de qui tenir, la jeune Lolita...) Et si on rajoute le plaisir de voir Noémie Lvovsky  en copine bourge (ça devient une habitude, certes, mais c'est tellement agréable) et - cerise sur le gâteau, n'est-ce pas Malou ? - Luis Rego, devenu si rare sous nos latitudes, en vieil ami aussi désenchanté que désargenté, et Aure Atika en executive woman (un peu salope (c'est dommage qu'elle soit toujours honteusement cantonnée dans ce genre de rôle mais bon) non, on n'allait pas se priver de tous ces menus plaisirs accumulés, non ?
Une histoire, sinon, plutôt classique, une étude de cas rapports mère/fille avec mère fofolle et fille sérieuse (d'hab', c'est vrai, ça serait plutôt le contraire), suivant les rails pas forcément rapprochés de la comédie humaine et du constat social (l'univers impitoyable de l'entreprise, et, qui plus est, de la vente d'appartements en multi-propriété, soit le B.A Ba du grugeage de cocos)
Huppert, comme d'hab', est outrageusement bien, même (ou peut-être à cause) avec son maquillage à la truelle, de sa choucroute rousse qui s'éboule, de son franc-parler (on est entre Coup de torchon et Ma mère, pour la crudité et la drôlerie). Sa fille (qui est sa vraie fille dans la vie oh la la les symboliques freudiennes adjacentes...) apporte un contrepoint aussi talentueux que raisonnable à la petite musique farfelue de sa mère.
Bref, on est, jusqu'à cinq minutes de la fin, dans un univers vraisemblable et réaliste (le manque de thunes, les petits boulots de merde, le froid hivernal) un constat social, quoi, jusqu'à ce que déboule du ciel, (et du casino) in extremis une happy end que personnellement je trouve un peu tirée par la tignasse (d'Isabelle, justement) , genre oui oui même les pauvres, ils finissent par être riches , ne perdez pas espoir, que personnellement je trouve un peu démago mais bon...
Ne boudons pas notre plaisir, hein!

19445613

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