manuscrit
THE GHOST WRITER
de Roman Polanski
Et hop! Encore un merci au Festival Téléramuche! Je n'avais pas pu/voulu voir ce film-là à sa sortie, et j'ai donc réparé cet oubli à la séance de 18h (dans une salle archi-complète! il semblerait que ça marche mieux à Besac que dans le bôô cinéma...). Les critiques en étaient élogieuses, et ma foi elles étaient plutôt justifiées : dans le genre thriller politico-paranoïaque, ça fonctionne, et même de mieux en mieux.
Polanski prend son temps pour tout mettre en place, et, quand il décide de serrer la vis, il le fait, et impitoyablement! Et couic! Plus on avance et plus on se pose de questions, et plus on a les jetons pour notre blondinet d'Ewan mc Gregor, qui n'a pas idée du merdier dans lequel il s'est fourré..., et plus on est tendu (il y avait des moments où j'en oubliais presque de respirer...)
En plus , c'est superbement filmé, ce qui ne gâche rien (une série de plans beaux à couper le souffle, vers la fin, devant la gare maritime vide). Bon, on a sans doute connu plus original et plus personnel de la part du réalisateur du locataire ou de Rosemary's baby, mais bon (re), n'allons pas bouder notre plaisir. Diaboliquement efficace, même si les histoires de CIA, de premier ministre et d'anti-terrorisme ne sont pas, a priori, ma tasse de thé.
Pour le reste...
(je viens d'aller voir sur allociné les échos critiques et je dois dire que j'hallucine un peu : tout le monde -ou presque) y va carrément de son cinq étoiles : *****! Bon, Polanski a des démêlés avec la justice, tout le monde il est méchant avec lui, et il faut peut-être lui soutenir le moral, mais, hé ho, quand même, faudrait pas pousser, hein!)