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lieux communs (et autres fadaises)
9 avril 2011

tanz

PINA
de Wim Wenders

On a le droit d'être déçu, c'est normal, ça arrive. un film sur une chorégraphe dont on admirait le travail réalisé par un réalisateur qu'on adora un certain temps... On était en droit d'espérer de grandes choses. Alors on est déçu, mais ça n'est pas si grave.
Surtout qu'on en a vu un autre, récemment, de film sur la même chorégraphe, on l'a même vu deux fois, avec les larmes aux yeux à chaque fois. Tandis que là, rien. L'oeil sec d'un bout à l'autre. Non, on n'y peut rien, c'est comme ça, on est déçu. Pourtant, c'est vrai, on a rarement été aussi près des danseurs, pourtant sont évoquées assez en détail un certain nombre de ses chorégraphies, pourtant parole est donnée à un certain nombre de danseuses et danseurs de sa troupe ; on suit ça avec intérêt, certes, mais le coeur est ailleurs.
Pour un film conçu pour la 3D (on se demande d'ailleurs quel pouvait bien en être l'intérêt - mais bon on l'a vu heureusement en copie plate, ouf!- ) c'est filmé platement (et je n'écris pas ceci juste pour faire un mauvais jeu de mots), ce qui est tout de même un comble. Sans génie, sans magie, sans étincelle, sans prise de risque. c'est bien filmé, mais... normalement.
Précisons les choses : ce n'est pas ce qui est filmé (la matière chorégraphique, le portrait en travers de Pina, les mots des danseurs) qui est en cause, c'estjuste  la façon dont c'est fait.
Je ne saurais dire autrement. De la part de celui qui réalisa -entre autres- Au fil du temps, L'ami américain, L'état des choses, Les ailes du désir... c'est juste un peu tristounet. On attendait plus. On était en droit d'attendre. Plus.

 

19691458

 

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