la représentation
(à bussang ? )
il est question que je je fasse une partie d'un jeu de société avec des canadiens, avant de commencer des tas de petits pions plats en carton, sont retournés sur la table, il s'agit de retrouver celui qui porte ma photo "qui est toute petite", me fait remarquer ma voisine de droite, évoquant le fait que, pour les cartes des amis du cinéma, c'est moi qui ai tracé le cadre pour y coller la photo, (elle montre avec ses doigts un tout petit rectangle) je retourne tous les petits bouts de carton l'un après l'autre, en vain, je n'arrive pas à retrouver ma photo, c'est fastidieux
je vois passer Pépin, qui va dans la pièce à côté, où je le suis, un genre de bûcher, et je lui demande des nouvelles, je veux savoir comment se passent les répétitions, il a l'air très enthousiaste, mais prononce des noms que je ne connais pas, peut-être celui du metteur en scène, ou de l'auteur du texte, dont je comprends qu'il est très connu, qu'il a de beaux yeux bleus et qu'il va venir pour rejouer en plus une autre de ces célèbres créations (je pense que cela va encore ajouter une heure à la représentation)
je suis dans la même pièce que les amateurs, longue table où on est tous en train de goûter (vague)
sur ladite table, le bibliothécaire vient m'apporter des livres (bouquins d'enfants) je les feuillette, un enfant à côté de moi me pose des questions sur les albums (des histoires de géants et de maisons -pour un prochain spectacle que j'ai dit que j'allais jouer ?-), je discute avec le bibliothécaire, qui me rapporte encore des livres, en lui expliquant qu'il vaudrait mieux "séparer les deux comptes" (les acteurs amateurs et moi), il a l'air un peu étonné, et m'explique qu'il va simplement séparer les bouquins, et poser les miens sur ce petit coin d'étagère (ou cette petite table), là...
scène de foule (après la répétition ?) je croise notamment Dominique Vuillerez, qui a juste le temps de me demander si j'ai remarqué la façon dont Annette l'a fui, tout le temps de (?)
je reviens, au lieu de départ, et je croise notamment plusieurs jeunes acteurs amateurs qui sont en train de faire les cons sur une moto, il y a notamment quatre ou cinq filles, toutes en robes de mariées, je les engueule en expliquant qu'ils ne doivent pas se montrer, comme ça, en costumes, aux spectateurs, avant la représentation, parce qu'ils vont (je cherche mes mots) "...casser la magie". une des filles me regarde interrogativement, je reconnais Menehould, qui était avec moi aux Beaux-Arts, ils sont tous penauds et repartent vers l'intérieur, je suis un peu étonné que mon speech ait fait autant d'effet
je dois rentrer dans les coulisses, pour me préparer pour le spectacle (c'est difficile, la porte a été comme murée sur presque toute la hauteur par des planches, il y a un espace en haut, et il faut se hisser au dessus à la force des main), je n'arrive pas à soulever ma jambe droite pour la faire passer, heureusement arrive derrière moi un des acteurs -un vieux-, qui me pousse pour que je puisse passer
c'est le moment de mettre les costumes avant la représentation, je réalise que j'ai oublié de demander des chaussures tout à l'heure, alors, comme je ne peux pas jouer pieds-nus, j'essaye de retrouver mes baskets (je suis en chaussettes), Pépin me dit qu'elles sont là, sous la table, j'ai en effet l'impression de les reconnaître, mais, quand j'arrive, je ne trouve qu'une chaussure de femme, genre ballerine ou talon-aiguille, orange pâle, visiblement trop petite
je vois passer les autres en costumes, noirs et blancs -c'est une pièce qu'on a déjà joué mais le nouveau metteur en scène a changé les costumes pour cette reprise - et je réalise que je n'ai pas du tout répété avec les autres, cet après-midi, et que j'aurais mieux fait de le faire , au lieu de (?)
et d'ailleurs ça y est, nous voilà en scène, je suis avec Pascal Bringoux, nous avons deux répliques à dire, lui d'abord, puis moi. Il dit la sienne, puis me pose une question avant que je puisse commencer la mienne, ce qui fait que je perds complètement le fil, je murmure entre mes dents "là, pascal, tu m'as bien planté..." et j'essaie de retrouver les premiers mots de cette fameuse réplique, que je connais normalement par coeur, sans problème... je commence à paniquer un peu, je tiens la main de pascal, il a mis un gant noir ou je m'aperçois que sont écrites les répliques successives du début, et donc je tente en vain de retrouver la mienne, mais je me mélange dans les différentes lignes, je n'arrive pas vraiment à lire, et je prononce des mots au hasard, extraits de répliques différentes
(hors-scène) je suis un peu penaud, je vois un autre acteur qui sort, en costume style mandrake, avec cape et chapeau haut-de-forme, il me regarde bizarrement, et je crois lire des reproches dans ce regard muet
(5h48 : je me réveille, d'assez méchante humeur... je me lève, puis vais me recoucher au bout d'un petit quart d'heure, je me rendors, et c'est reparti aussi sec!)
je suis à Bussang, je suis venu assister à la représentation du soir, et je réalise que je suis en t-shirt et en nu-pieds, je risque d'avoir froid... je demande à pépin s'il peut me prêter des chaussettes (en me disant que ça va être la honte, d'avoir des chaussettes en nu-pieds) et un vêtement... Dans l'appartement de pépin (qui est grand comme le coin-cuisine de malou), il y a za qui est en train de plier des vêtements, je repère une paire de chaussettes qui pourrait convenir, mais c'est très compliqué, elle est sous une pile de vêtements et lorsque je cherche, je ne la trouve plus
il faut que j'aille acheter mon billet, d'ailleurs, mais loulou m'apprend que les guichets ne sont plus "en bas de la rue à droite" comme ils étaient avant, mais qu'ils sont désormais juste à l'entrée. il y a effectivement, juste à gauche, un grand hall avec des escaliers qui descendent, remplis de gens qui viennent acheter leur place. je me mets dans la file, et finalement ça va relativement vite, d'ailleurs me voici déjà en bas, devant le guichet. j'ai a peine le temps de tourner la tête que je m'aperçois qu'un père de famille a resquillé (il est avec sa femme et ses deux enfants) et est déjà en train de parler à l'employé(e) pour acheter des tickets pour toute sa famille. Je suis scandalisé, je le lui fais comprendre, et lui me fait juste un geste du style "ben fallait être plus rapide!"
tandis que je commence à vociférer pour exprimer mon mécontentement, il y a soudain de plus en plus de monde de l'autre côté du guichet (mais du mien aussi), des gens qui doivent être acteurs dans la pièce, car ils sont les mêmes costumes : certains en noir -costumes de ville- et d'autres en vert -genre combinaisonde jardinier- l'un d'entre eux d'ailleurs me gratifie de la vision rapide de son sexe qu'il a sorti par l'ouverture de la fermeture-éclair, comme pour me dire qu'il(s) n'en ontvraiment rien à faire de mes histoires et de mes cris, d'ailleurs, l'employé qui est à l'ordinateur qui délivre les billets s'est carrément arrêter de taper sur le clavier, et me toise en silence, comme s'il était en pause. en regardant derrière moi, je réalise qu'il n'y a plus personne dans la file d'attente, je suis le dernier...