Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
30 juillet 2012

la représentation

(à bussang ? )
il est question que je je fasse une partie d'un jeu de société avec des canadiens, avant de commencer des tas de petits pions plats en carton, sont retournés sur la table, il s'agit de retrouver celui qui porte ma photo "qui est toute petite", me fait remarquer ma voisine de droite, évoquant le fait que, pour les cartes des amis du cinéma, c'est moi qui ai tracé le cadre pour y coller la photo, (elle montre avec ses doigts un tout petit rectangle) je retourne tous les petits bouts de carton l'un après l'autre, en vain, je n'arrive pas à retrouver ma photo, c'est fastidieux
je vois passer Pépin, qui va dans la pièce à côté, où je le suis, un genre de bûcher, et je lui demande des nouvelles, je veux savoir comment se passent les répétitions, il a l'air très enthousiaste, mais prononce des noms que je ne connais pas, peut-être celui du metteur en scène, ou de l'auteur du texte, dont je comprends qu'il est très connu, qu'il a de beaux yeux bleus et qu'il va venir pour rejouer en plus une autre de ces célèbres créations (je pense que cela va encore ajouter une heure à la représentation)
je suis dans la même pièce que les amateurs, longue table où on est tous en train de goûter (vague)
sur ladite table, le bibliothécaire vient m'apporter des livres (bouquins d'enfants) je les feuillette, un enfant à côté de moi me pose des questions sur les albums (des histoires de géants et de maisons -pour un prochain spectacle que j'ai dit que j'allais jouer ?-), je discute avec le bibliothécaire, qui me rapporte encore des livres, en lui expliquant qu'il vaudrait mieux "séparer les deux comptes" (les acteurs amateurs et moi), il a l'air un peu étonné, et m'explique qu'il va simplement séparer les bouquins, et poser les miens sur ce petit coin d'étagère (ou cette petite table), là...

scène de foule (après la répétition ?) je croise notamment Dominique Vuillerez, qui a juste le temps de me demander si j'ai remarqué la façon dont Annette l'a fui, tout le temps de (?)

je reviens, au lieu de départ, et je croise notamment plusieurs jeunes acteurs amateurs qui sont en train de faire les cons sur une moto, il y a notamment quatre ou cinq filles, toutes en robes de mariées, je les engueule en expliquant qu'ils ne doivent pas se montrer, comme ça,  en costumes, aux spectateurs, avant la représentation, parce qu'ils vont (je cherche mes mots) "...casser la magie". une des filles me regarde interrogativement, je reconnais Menehould, qui était avec moi aux Beaux-Arts, ils sont tous  penauds et repartent vers l'intérieur, je suis un peu étonné que mon speech ait fait autant d'effet

je dois rentrer dans les coulisses, pour me préparer pour le spectacle (c'est difficile, la porte a été comme murée sur presque toute la hauteur par des planches, il y a un espace en haut, et il faut se hisser au dessus à la force des main), je n'arrive pas à soulever ma jambe droite pour la faire passer, heureusement arrive derrière moi un des acteurs -un vieux-, qui me pousse pour que je puisse passer
c'est le moment de mettre les costumes avant la représentation, je réalise que j'ai oublié de demander des chaussures tout à l'heure, alors, comme je ne peux pas jouer pieds-nus, j'essaye de retrouver mes baskets  (je suis en chaussettes), Pépin me dit qu'elles sont là, sous la table, j'ai en effet l'impression de les reconnaître, mais, quand j'arrive,  je ne trouve qu'une chaussure de femme, genre ballerine ou talon-aiguille, orange pâle, visiblement trop petite
je vois passer les autres en costumes, noirs et blancs -c'est une pièce qu'on a déjà joué mais le nouveau metteur en scène a changé les costumes pour cette reprise - et je réalise que je n'ai pas du tout répété avec les autres, cet après-midi, et que j'aurais mieux fait de le faire , au lieu de (?)
et d'ailleurs ça y est, nous voilà en scène, je suis avec Pascal Bringoux, nous avons deux répliques à dire, lui d'abord, puis moi. Il dit la sienne, puis me pose une question avant que je puisse commencer la mienne, ce qui fait que je perds complètement le fil, je murmure entre mes dents "là, pascal, tu m'as bien planté..." et j'essaie de retrouver les premiers mots de cette fameuse réplique, que je connais normalement par coeur, sans problème... je commence à paniquer un peu, je tiens la main de pascal, il a mis un gant noir ou je m'aperçois que sont écrites les répliques successives du début, et donc je tente en vain de retrouver la mienne, mais je me mélange dans les différentes lignes, je n'arrive pas vraiment à lire,  et je prononce des mots au hasard, extraits de répliques différentes
(hors-scène) je suis un peu penaud, je vois un autre acteur qui sort, en costume style mandrake, avec cape et chapeau haut-de-forme, il me regarde bizarrement, et je crois lire des reproches dans  ce regard muet

(5h48 : je me réveille, d'assez méchante humeur... je me lève, puis vais me recoucher au bout d'un petit quart d'heure, je me rendors, et c'est reparti aussi sec!)

je suis à Bussang, je suis venu assister à la représentation du soir, et je réalise que je suis en t-shirt et en nu-pieds, je risque d'avoir froid... je demande à pépin s'il peut me prêter des chaussettes (en me disant que ça va être la honte, d'avoir des chaussettes en nu-pieds) et un vêtement... Dans l'appartement de pépin (qui est grand comme le coin-cuisine de malou), il y a za qui est en train de plier des vêtements, je repère une paire de chaussettes qui pourrait convenir, mais c'est très compliqué, elle est sous une pile de vêtements et lorsque je cherche, je ne la trouve plus
il faut que j'aille acheter mon billet, d'ailleurs, mais loulou m'apprend que les guichets ne sont plus "en bas de la rue à droite" comme ils étaient avant, mais qu'ils sont désormais juste à l'entrée. il y a effectivement, juste à gauche, un grand hall avec des escaliers qui descendent, remplis de gens qui viennent acheter leur place. je me mets dans la file, et finalement ça va relativement vite, d'ailleurs me voici déjà en bas, devant le guichet. j'ai a peine le temps de tourner la tête que je m'aperçois qu'un père de famille a resquillé (il est avec sa femme et ses deux enfants) et est déjà en train de parler à l'employé(e) pour acheter des tickets pour toute sa famille. Je suis scandalisé, je le lui fais comprendre, et lui me fait juste un geste du style "ben fallait être plus rapide!"
tandis que je commence à vociférer pour exprimer mon mécontentement, il y a soudain de plus en plus de monde de l'autre côté du guichet (mais du mien aussi), des gens qui doivent être  acteurs dans la pièce, car ils sont les mêmes costumes : certains en noir -costumes de ville- et d'autres en vert -genre combinaisonde jardinier- l'un d'entre eux d'ailleurs me gratifie de la vision rapide de son sexe qu'il a sorti par l'ouverture de la fermeture-éclair, comme pour me dire qu'il(s) n'en ontvraiment  rien à faire de mes histoires et de mes cris, d'ailleurs, l'employé qui est à l'ordinateur qui délivre les billets s'est carrément arrêter de taper sur le clavier, et me toise en silence, comme s'il était en pause. en regardant derrière moi, je réalise qu'il n'y a plus personne dans la file d'attente, je suis le dernier...

29 juillet 2012

de la semaine

faits marquants ?

- les hautes températures (36° vendredi après-midi) qui font apprécier l'eau de la piscine, et la fraîcheur (comparativement) de la maison
- les différentes variations pour jouer au okey : à 3, à 4, à 5, à 7 avec deux jeux!
- un sms intriguant de Malou
- j'ai terminé mon premier "gros bouquin" des vacances : La vie sexuelle des super-héros, de Marco Mancassola, un bouquin très séduisant (que j'avais depuis un an au moins sur mon étagère!), bien écrit, qui m'a fait penser à du Phillip Roth (La tâche) dans un univers légérement différent (uchronie)
- un petit repas de midi à l'Hermitage, avec Emma et Dominique, (trop délicieux comme d'hab de grignoter avec les amies)
- un grand moment à fouiner aux Sandales, sans rien trouver d'assez bien pour dépenser mon chèque-cadeau de 60€
- un petit week-end joliment ensoleillé avec Dominique chez Catherine et Claude
- le plaisir (puéril, je sais bien) d'y avoir gagné toutes les parties de scrabble
- un petit problème récurrent enfin résolu (enfin me semble-t-il..., je touche du bois)
- une discussion à continuer ("faut-il ou non arroser les fleurs, et notamment les roses trémières ?")
- une résolution : je vais écrire quelques cartes postales
- un très joli film : Eté précoce, d'Ozu
- une soudaine envie de retourner faire un ptit tour sur les parkings
- la constance du Libé chaque matin dans la boîte (sinon il n'y aurait quasiment rien d'autre)
- la découverte d'exquises et point trop sucrées cerises en bocaux
- un rendez-vous avec Hervé à 10h du matin pour récupérer les résultats d'un désherbage
- un repas de midi chez les Bousrez (trop délicieux comme d'hab', aussi, même si compromettant niveau alcoolémie!)

 

P1860376

 

 

23 juillet 2012

le bonheur

Oui oui, pas la peine de se voiler la face : qu'est-ce que c'est bien!!!!
Jours qui se succèdent, comme ça, sans aucun impératif horaire d'aucune sorte (ce que fut cette première semaine) : comme on veut, quand on veut, autant qu'on veut...

Plaisir(s) simple(s) des vacances (de la vacance aussi, à tel point que j'ai décidé de commencer d'entreprendre un "Lieu commun" là-dessus (qui s'intitulera "les vacances / la vacance", mais bon faut creuser un peu...) je viens d'en écrire un autre intitulé "les roses trémières", qui sont véritablement le contre d'intérêt principal de, justement, ces "vacances" (d'aucuns se plaindraient du temps, et pourri, et tout ça, moi non, je le prends comme il vient, il fait soleil c'est bien, il pleut c'est bien aussi, je n'aurai pas besoin d'arroser)

Faire des choses, des "petites choses" (ranger le bureau), d'autres plus grandes (faire les vitres), des minuscules, aussi, zapper, vautré, retrouver le plaisir de lire (4ème bouquin déjà depuis le 5 juillet, je vais pulvériser mon record annuel), prendre le petit-déj (tard) avec le Libé frais du jour, commander le fioul, laver les rideaux, surveiller les fleurs (les ipomées, les roses trémières, et -fierté- les glaïeuls (de de chez N*Z) que j'ai moi-même plantés), couper de la pastèque en morceaux et la mettre au frigo avec un trait de jus d'orange sanguine, jouer au Okey au bord de la piscine des voisins, allumer le néon bleu dans le salon, apprécier la qualité du silence quand la tondeuse de la voisine s'arrête enfin, retrouver des choses oubliées en rangeant le bureau, relire des grands bouts de "dans la solitude des champs de coton", ranger dans un classeur les "courriers du lecteur" de mon ami philou, écouter le "en avant la musique" du jour de mon amie emma, me coucher, me recoucher, manger des tartines de st-agur,acheter des fruits et légumes, rêvasser, électrocuter les mouches à la raquette rose, avoir des nouvelles des amis, téléphoniques ou postales, éclaircir le parterre d'iris, aller acheter des chemises d'occase chez emmaüs, renverser la bassine d'eau en commençant de faire les vitres et inonder la cuisine, photographier "l'arbre à papillons" de chez christine, faire et refaire et défaire un agenda pour l'année 2012/2013, enlever les toiles d'araignées, aller faire un p'tit tour de bon matin, faire des croissants soi-même pour le petit-déj', ranger les cartes postales par type dans les boîtes (ex la boîte "couleurs/moches/cuisine/humour"), regarder par la fenêtre, s'asseoir sur l'escalier pour boire le café ou à la fraîche, regarder le bazar du rangement en cours et se dire ce qu'on fera (peut-être) demain...

c'est ça, les vacancess, une semaine entière passée avec la nonchalance (l'indolence) des roses trémières qui se balancent devant la fenêtre de la cuisine

juste (se) laisser aller, lâcher prise, flotter, bienheureux et inerte (j'ai déjà écrit ça auparavant me semble-t-il...)

21 juillet 2012

avant-premières : des retours...

GEBO ET L'OMBRE
de Manoel de Oliveira

Etrange sentiment, a posteriori... (hmmm oui je suis toujours in the parisian mood)
Pendant la projection, se dire que ohlala ça n'est pas un Oliveira qu'on va aimer (La lettre, Singularités d'une jeune fille blonde, L'étrange affaire Angélica...) mais plutôt un Oliveira qui va -et il sait si bien le faire aussi- nous énerver (Porto de mon enfance, Je rentre à la maison, Belle toujours...), et tous les ingrédients semblent réunis pour ce faire : un texte vieillot scrupuleusement dit par ses interprètes, des scènes à deux en général, un à droite et l'autre à gauche, assis, avec une caméra centrée et rigoureusement immobile, une intrigue pas des plus palpitantes... pendant la projection on soupire et on change de position, certains quittent la salle, on ne peut s'empêcher de trouver le temps long, mais on se dit en même temps que, tout de même, Michael Lonsdale, Claudia Cardinale, Jeanne Moreau, ça ne peut pas être vraiment un hasard de la distribution... Cette histoire de famille, de comptes (Michael L. passe son temps à faire des additions) et de contes ne peut pas n'être que ce "rez-de-chaussée" apparent de la narration, théâtre filmé, mots raplaplas, péripéties rabougries et coups de théâtre en trompe-l-oeil, ou peut-être si, justement, complètement, tellement totalement  que c'est comme si le réalisateur nous faisait un clin d'oeil complice, en nous disant " je serais capable de vous faire gober quasiment n'importe quoi, n'est-il pas ?", et on sort de la salle, paradoxalement, avec un sourire amusé, le temps, bien sûr, de digérer un peu tout ça... j'aurais juré, pendant la projection, que je n'avais pas aimé, et, finalement, je n'en suis plus si sûr que ça : la preuve, je serais prêt à retourner le voir (quand il passera dans le bôô cinéma) -au moins pour comprendre la fin-, car il me semble, oui oui, que j'ai un peu piqué du nez quelques instants, juste avant la dernière scène (à laquelle je n'ai donc -évidemment- rien compris...) Ah Manoel, Manoel...

225297_f840f4f688509e8428ca2aa2d560a783

 

QUEEN OF MONTREUIL
de Solveig Anspach

J'y allais les yeux fermés, à la fois sur le nom de la réalisatrice, et surtout de ma côte d'amour pour Florence Loiret-Caille. J'aime bien l'univers de Solveig Anspach (celui de Haut les coeurs, et de Back soon, surtout, dont on retrouve ici d'ailleurs l'actrice principale), un univers un peu bordélique, borderline peut-être aussi, enfumé (surtout avec les cigarettes qui font rire...), légèrement loufoque, mais surtout, surtout,  profondément et chaleureusement  humain. Un microcosme improbable qui s'agite, des actions / réactions / interactions simples, justes,  plaisantes, entre les différents protagonistes : une jeune veuve, deux islandais, un voisin nounours, un grutier poète, un tenancier de laverie, sans oublier un phoque, (dans Back soon, c'était une oie qui semait sa zone, ici, c'est un phoque, et c'est beaucoup plus encombrant...), un gardien de zoo, et, last but not least, une urne funéraire...
Florence Loiret-Caille joue la jeune veuve avec une simplicité enfantine, délicate, bouleversante, et la tribu qui l'entoure (car de tribu il s'agit bien ici -ils sont venus, ils étaient tous là, le soir de la l'avant-première, sur scène, avec leurs fausses moustaches, vous comprendrez pourquoi quand vous aurez vu le film-) est au diapason : des gens comme vous et moi, ou presque, avec des histoires (des problèmes) de gens comme vous et moi ou presque, mais si divinement mis en scène que c'en est un bonheur. On rit (normal, avec les cigarettes qui font rire), on est attendri, ému, une phrase qui fait mouche, un bisou qu'on espérait, on repart pour un éclat de rire, ou au contraire une scène tellement improbable qu'on n'aurait pas espéré l'attendre... tout ça c'est du bonheur, et, visiblement, ce qui s'est passé pendant le tournage est répercuté sur la pellicule, et, encore mieux, dans la salle et au coeur des spectateurs... juste ce qu'il faut de douceur, de fantaisie, de simplicité, de lucidité, de chaleur... Vivement 2013 ! (et Eric Caruso me semble un acteur... prometteur!)

film_imageimage3336_55

 

18 juillet 2012

programmation estivale

... en rentrant de paris, quoi de mieux que de retourner au bôô cinéma pour jeter un oeil à "notre" programmation...

20139074

LA PART DES ANGES
de Ken Loach

Un Loach... loachissime (la dèche le chômage la baston le tribunal le pub) sauf qu'ici on y rigole assez souvent, et on sort même de la salle avec un grand sourire entre les oreilles. Destin d'une petite frappe, vraiment très mal barré au début du film, qui se retrouve au sein d'une équipe de bras cassés à purger sa peine en TIG. Le responsable est un (gros) ange, comme pouvait l'être Peter Mullan dans My name is Joe, qui va lui mettre le pied à l'étrier, la tête dans le droit chemin et le nez dans la distillerie... Une arnaque (on ne peut pas parler de vol) autour d'un tonneau de whisky rarissime, qui rapporte quelque chose à tout le monde... Le trait un peu forcé parfois (le très con est vraiment très très con) mais un cru plaisant à déguster (en VO, pour essayer de décoder l'accent écossais).

20086895

SEPT JOURS A LA HAVANE
de sept réalisateurs (que je suis trop fainéant pour tous re-nommer ici)

Une série de courts que les critiques annonçaient inégale en faisant la bouche en cul-de-poule, et qui est en définitive plutôt homogène et bien vue (je pourrais écrire "bien bue" aussi), avec des visions très différentes mais qui finissent par se rejoindre. Lundi , on fait du tourisme alcoolisé avec un jeune américain (et Benicio del Toro), mardi on fait quasiment la même chose avec Emir Kusturica - dans son propre rôle- (et Pablo Trapero), mercredi on a des états d'âme, partir ou pas et avec qui, avec une demoiselle prénommée Cécilia (et Julio Medem), jeudi on déambule et on observe en silence avec un humour décalé  (et Elia Suleiman), jeudi on danse et on on transe (avec Gaspard Noé), vendredi on fait des gâteaux (elle) et on boit en cachette (lui) (avec Juan Carlos Taibo), et samedi on suit "de l'intérieur" l'édification dans un appartement d'une fontaine pour la Vierge (et de la fête qui s'ensuit (avec Laurent Cantet)... Certes, certains films sont plus anecdotiques que l'autres (et d'autres plus forts que certains -j'ai un faible pour le Suleiman et le Noé, mais les autres ne sont pas loin derrière...)

 

20129942

LA PETITE VENISE
d'Andrea Segre

Un film superbe. Oui, oui, Hervé nous l'avait dit et redit, je lui ai fait confiance, et j'ai (encore une fois!) bien fait. Dès le début, dès les premiers plans, il fait partie de ces films avec lesquels se met en place une osmose particulière, de par la qualité  indéniable -de la photographie, des cadrages, des acteurs, de l'histoire- qui saute aux yeux, (on est ému et souvent on a les larmes aux yeux) et vous fait avancer comme sur le fil, en se demandant si ça va continuer comme ça , miraculeusement, jusqu'à la fin, s'il ne va pas y avoir un faux-pas, une faute de goût, une erreur qui viendrait rompre cet équilibre fragile entre la simplicité de ce qui est raconté, le réalisme de ces vies (qui fait parfois presque froid dans le dos), la force de ces sentiments qui se mettent en place, et la splendeur de la mise en images. Et le réalisateur tient la note jusqu'au bout. C'est magnifique, bouleversant, les deux acteurs principaux y sont pour beaucoup (elle, c'est Zao thao, vue dans tous les films de mon cher cher Jia Zang-Khe, lui, -une merveille d'humanité, buriné et barbu- c'est Rade Serbedzija, que je ne connaissais pas) mais ceux qui les entourent (les italiens comme les chinois) ne sont pas en reste. Une histoire (d'amour)  simple entre une jeune chinoise envoyée à Chioggia pour tenir un bar (et régler sa dette envers ceux  -la mafia chinoise ?- qui l'ont fait venir) et un vieux pêcheur yougoslave , (émigré lui aussi), entre grappa, poisson et poésie, au grand dam des deux communautés (les italiens qui craignent une intriguante, et les chinois qui refusent un lien affectif). Un film aussi superbe qu'inespéré, je le redis. Merci Hervé.
Top 10

 

17 juillet 2012

paris, a posteriori...

P1850956

P1860049

P1860092

P1860113

P1860175

16 juillet 2012

micro105

*

le 64, arrêt Pyrénées Bagnolet

*

le plaisir de jeter des trucs dans le vide-ordures, depuis le 29ème

*

"Vous pouvez, vous pouvez pas, c'est pas grave..."
(dun monsieur qui faisait la manche, à mi-voix,  dans le métro)

*

"le trot, c'est mieux, on perd plus vite..."
(d'un turfiste lucide)

*

"néon, transformateur"
(non non, le néon ne transformait rien du tout)

*

cette expo sur le corps, doublement in extremis

*

il y a toujours des travaux dans la rue Quincampoix

*

un lapin rose qui fait des sauts périlleux arrière(s ?)

*

le vendeur avait une tête de Big Jim grandeur nature,
comme avec des cheveux et une barbe en plastique

*

le droit à l'image s'applique-t-il aussi au cul des gens ?

*

gratuit le mercredi de 17h à 20h

*

une dame, à un monsieur venant
s'asseoir sur le siège à côté :
"C'est le sac de quelqu'un..."
le monsieur, s'asseyant :
"Oui, c'est mon sac à moi..."

*

 

15 juillet 2012

parisss, c'est finisss

le temps a passé vite, et il a beaucoup plu!
le rythme cinématographique s'est progressivement ralenti (deux films en deux jours!)

j8


WEEK-END
de Andrew Haigh

Unique séance hebdomadaire, je ne pouvais donc pas la rater... malgré les réserves qu'avait apportées me semble-t-il Zvezdo*, je me suis pris au jeu et j'ai suivi avec plaisir cette histoire d'amour qui dure le temps du week-end du titre, entre ces deux agréables barbus (un artiste et un maître-nageur), ça parle beaucoup, ça boit pas mal non plus et ça cogite tout autant  (love, sex, relationship), mais je ne me suis pas ennuyé une seconde : peut-être parce que l'histoire d'une rencontre / relation homosexuelle me semble un sujet tellement ... exotique (et appétissant), que je n'ai pas voulu en perdre une miette (et le film, fait, finalement, une assez belle paire -si je puis me permettre- avec le Hors les murs de David Lambert, (qui devrait normalement aussi énerver Zvezdo))

* il a écrit : Week-end: la rencontre féconde (air connu) d'un petit hystérique et d'une grande chose molle.

20012142

j9

LA NUIT D'EN FACE
de Raul Ruiz

Dernier film possible (deux heures avant de prendre le train, c'était presque de la gourmandise, et qui faillit d'ailleurs m'être fatale, mais ceci est une autre histoire. La pub le vend en film-testament de Raul Ruiz, ça tombe bien, puisque c'est l'histoire d'un monsieur qui meurt, qui a trois vies (et une seule mort), il y a aussi Jean Giono, Long John Silver, Beethoven, le mot "rhododendron", tout ça est très ruizien, labyrinthique et érudit, mélancolique et malin, surréaliste et appliqué... Un film d'une belle richesse, à retourner dans tous les sens pour tenter d'en appréhender tous les mécanismes (un peu comme on pénétrerait dans le canon d'un révolver pour tenter de savoir de quoi il retourne...)

 

20129948

 

1407 18h32
retour en casa 

chouette il ne pleut pas!

(mais le lendemain, si, et toute la journée)

12 juillet 2012

parisss suite et presque fin

j6

relâche
no movies
grasse mat' et tutti quanti, je
ne vais pas voir Jitters au Latina à midi
je vais à la maison de la photo parce que c'est gratos le mercredi de 17 à 20, et je fais le tour des expos en moins de 45' montre en main (j'achète un joli souvenir à la librairie néanmoins)
le soir repas avec Zabetta qui me fait vérifier de visu son entregent : repas avec des distributeurs, où on parle beaucoup de cinéma, et où d'ailleurs certains boivent encore davantage...

j7

KILL LIST de Ben Weatley, à 9h15 à l'UGC Les Halles
GEBO ET L'OMBRE de Manoel de Oliveira, en Projection de presse au Marbeuf, à 15h

Le premier m'a littéralement coupé les pattes, et du coup je ne suis pas allé voir le Ruiz, c'est un film vraiment très étrange et très étrangement fichu qui débute en scène de ménage homérique et se termine assez effroyablement... Quant au second, j'ai failli faire comme pas mal de spectateurs et quitter la salle pendant la proj : du théâtre filmé, avec acteurs et caméra rigoureusement immobiles, et pourtant, Lonsdale, Cardinale, Moreau parviennent mystérieusement à nous intéresser (paas tout le temps, quand même!)

11 juillet 2012

from parisss 3

j5

UNE EDUCATION NORVEGIENNE de Jens Lien (MK2 Beaubourg)
SIMPLE LIFE d'Ann Hui
LES KAÏRA de Franck Gastambide
TABOU de Miguel Gomes

dernier jour du festival, donc... je reprends mes habitudes au MK2 Beaubourg pour une film produit par Johnny Rotten, portrait d'un ado punk et de son papa baba (une petite séquence AQV), retour au MK2 Bib pour la dernière fois, pour voir deux des films primés, le très beau Simple Life, une histoire de vieillesse et de famille, et le très long, lent, hypnotique... surestimé (?) film de Miguel Gomes dont le précédent Mon cher mois d'août m'avait déjà ennuyé... quelque part entre Ruiz et Oliveira, et entre les deux, (les deux films dont je viens de parler, je veux dire) une avant-première plus attachante que vraiment drôle, Les Kaïra, à l'humour sommaire, mi-trash mi-neuneu, à la tchatche téci (qui perdait nettement de son intérêt dans les sous-titres anglais) et à raies visibles (c'est l'affiche qui m'a donné envie d'y aller, hihihi)

1 2 > >>
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 477