Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
10 mai 2013

festival

LES COQUILLETTES
de Sophie Letourneur

Vu juste après Trance, ça faisait vraiment contraste ! Un générique parlé-bédé-flashy vous met tout de suite au diapason, et hop! en route pour Locarno, et, en même temps pour un appart' où trois copines post-racontent ce qui s'y est passé quand elles y sont allées. Un effet bi-couche, ou goût double, comme la danette chocolat/coco, dont la réalisatrice, Sophie letourneur est assez coutumière (comme dans Le marin masqué, son dernier -et délicieux - opus, qu'elle est justement, ici, en train de présenter, au Festival de Locarno).  On pourrait ranger ça dans la catégorie nouvelle "film de greluches", entre Sex and the city and Desperate french meufs, où, donc, des greluches, entre fous-rires, pâmoisons, coup de speed ou de mou graves, nous content leurs émois, côté coeur, côté cul, ou plutôt commentent les émois qu'elles vivent ou ont vécu sous nos yeux.
Le film, donc, a été tourné sur place, à Locarno, donc, et met en scène la petite faune habituelle de ce genre de festivals (Locarno se revendique comme "le plus petit des grands festivals"), côté VIP, accrédit', happy few, entre réalisateurs, producteurs (?) critiques, mondains etc. qu'on va suivre dans les files d'attente ou entre les projections (un tout petit peu) et dans les teufs et parties (beaucoup beaucoup). Chacune des trois greluchettes (Sophie, Camille, Carole, chacune dans son propre rôle), s'étant entichée d'un spécimen mâle qu'elle poursuit avec plus ou moins de discrétion: l'une a flashé sur Martin, un journaliste (joué par un vrai journaliste de Libé, mais qui ne s'appelle pas comme ça en vrai) l'autre sur Luigi, un acteur italien, et la troisième sur Louis Garrel, oui, le vrai, qui s'appelle comme ça en vrai, qui jouera pendant tout le film les arlésiennes (on le verra juste s'enfuir d'une soirée, tout de blanc vêtu).
Ca boit pas mal, ça danse, ça roule des pelles, et surtout ça téléphone beaucoup, pour se tuyauter ou partager les expériences en cours. et ça finit au petit matin de la dernière nuit, avec des fortunes diverses côté plumard, qui seront d'ailleurs partagées ensuite et commentées.
Comment dit la pub, déjà ? Ah oui "Plus elles sont cuites plus elles sont collantes". Voilà, c'est tout à fait ça. Personnellement (j'avais écrit "péronellement", ce qui sied tout à fait au film), j'adore ça, les coquillettes.

20477415

Commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 494