Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
5 juin 2013

est-ce que tu vois l'arc de triomphe ?

La GRANDE BOUCLE
de Laurent Tuel

Celui-là, ça faisait longtemps que j'en voyais la bande-annonce dans le bôô cinéma (avec Bouli Lanners dedans, même si c'est Clovis Cornilhac la vedette), et voilà qu'ils nous y organisent une avant-première ce dimanche à 16h, j'y suis donc allé...
Je ne m'intéresse pas du tout ni au vélo, ni aux coureurs, ni au Tour de France, mais j'avais envie de le voir. Ca tient sans doute à la personnalité de Cornilhac (il est mimi, d'ailleurs) et cette façon qu'il a d'incarner le mec simple, le monsieur tout le monde, le gars comme vous et moi.
Ici, il est amené à faire le Tour de France tout seul, accomplissant chaque étape la veille de l'étape officielle. Parce qu'il a été viré de son boulot (il bossait à Sp*rt 2000), que sa femme est partie en vacances avec son fils, parce qu'il a été dépossédé au dernier moment de son rêve (suivre, justement, le "vrai" Tour en bagnole, dans l'équipe Sp*rt 2000, justement), et parce que sa route va croiser à la fois celle d'un directeur sportif has been (Bouli Lanners, magnifique de veulerie alcoolisée) et celle d'un supporter enthousiaste (Bruno Lochet, parfait). "On serait quasiment une équipe..."
Le film a le mérite de suivre scrupuleusement ce que racontait la bande-annonce (à moins que ce ne soit l'inverse ?) et on sait quasiment tout d'avance (sauf une histoire de dopage -tiens donc , sur le Tour on se dope ? - qui intervient sur la fin), que tout finira bien (le Tour, l'arrivée sur les Champs, les retrouvailles avec sa femme chérie  - avec le fils, c'est déjà fait -, et même le baiser final, vouiii on n'y coupe pas.
Grosso modo, c'est Les bisounours font du vélo (les messages et les sous-titres ? : Rien de tel que l'effort et l'amateurisme pur et dur ; Le dopage c'est mal ; Se retrouver devant un feu de camp enfin avec son fils ado, y a pas mieux ; Les amis y a rien de tel ; Les médias sont pourri(e?)s ; Les vrais champions nn'ont pas besoin de se doper ; Rien de tel que de monter sur un vélo pour retrouver la forme ; La vérité finit toujours par triompher, etc. A vous de trouver les vôtres).
Mais, alors que tant de candeur pourrait pousser aux ricanements de hyènes, bizarrement, on s'enfonce dans son siège et on a aussi envie d'être un bisounours. Et on joue le jeu. Même si d'aucuns pourraient articuler "populiste" ou "démago".
Vive la famille, vive le sport, vive la France! (Placer là la patrouille du même nom, qui vient virevolter dans le film, et les chips du même nom, et l'huile de table du même nom, et le saucisson du même nom (oui oui, comme dans la réalité, les maillots -et le reste - sont très sponsorisés), sans oublier le Nels*n M*nf*rt du même nom aussi.
Tout est bien qui finit bien dans le meilleur des mondes, et en plus, quand on sort, il fait vraiment soleil. On a envie d'être de bonne humeur. Et d'indulger. Donc, indulgeons. Pour Bouli, pour Clovis et pour Bruno.

20539015

Commentaires
C
Oui oui, tu as raison, il fallait que ce soit dit!<br /> <br /> (j'ai du confondre avec Jumilhac...) <br /> <br /> Enfin, grâce à toi, cette erreur est réparée!
Répondre
D
Ça s'écrit pas plutôt CorniLLac (avec deux ailes...)
Répondre
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 392