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lieux communs (et autres fadaises)
18 janvier 2014

sex, drugs and jolies robes

YSL
De Jalil Lespert

La bande-annonce m'avait donné envie, la première fois. A la 753 ème, moins, il faut l'avouer. Les circonstances (place à 4,50€) ont fait que j'y suis allé samedi soir à 20h30, juste après avoir revu Les rencontres d'après minuit. Le film est comme je le craignais : une reconstitution lisse et soignée, aussi spontanée et chaleureuse qu'un défilé de mode. Les performances de Pierre Niney (dans le rôle-titre) et de Guillaume Gallienne (dans celui du "Bâton de Bergé" comme le titre malicieusement Libé) sont impressionnantes (Niney, surtout). On feuillette, avec un certain intérêt, cette quasi-hagiographie sur papier joliment glacé, mondaine comme Paris-Match -plusieurs fois cité, d'ailleurs-, mais sans jamais être véritablement ému ni touché (tandis que la dame et le monsieur de derrière, eux, comme s'ils étaient installés dans leur salon, ne se privaient pas d'assaisonner de leurs commentaires chaque scène de défilé). Dans cette histoire, c'est incontestablement Bergé qui a (à qui on a donné) le beau rôle (c'est sans doute d'ailleurs pour ça que c'est cette version qui est "autorisée"), et c'en devient quasiment pénible.
Histoire d'amour ? mouais... Bien proprette, alors, hein. (On ira voir la version de Bonello, la "non autorisée", pour se faire une idée...) Une histoire de voix, en ce qui me concerne : d'un côté Pierre Niney, qui est troublant de mimétisme avec la voix affectée qu'il prête à son personnage -je ne sais d'ailleurs pas si j'ai déjà entendu la "vraie" voix d'YSL-, et, en face, Guillaume Gallienne, qui lui, se serait -heureusement- désaffecté de cette agaçante voix dont il usait dans Les garçons et Guillaume, à table!

245119

 

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