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lieux communs (et autres fadaises)
31 mai 2014

tu sais celui... 2.8

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et je vais mettre la deuxième photo :

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30 mai 2014

tu sais celui... 2.7

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Mmmmh... Pépin est très en forme, semble-t-il...
Voici (quand même) la deuxième photo!

vlcsnap-2014-05-18-21h50m32s213

 

29 mai 2014

tu sais celui... 2.6

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28 mai 2014

tu sais celui... 2.5

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... et voici la deuxième photo (encore des jeunes gens torse-nu, ça n'était de tout façon guère plus explicite...):

vlcsnap-2014-05-18-22h04m39s22

27 mai 2014

tu sais celui... 2.4

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26 mai 2014

tu sais celui... 2.3

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Bon, Jahovil a trouvé la bonne réponse, mais je ne résiste pas au plaisir de vous mettre la deuxième photo (une scène d'anthologie que j'adore...) :

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... Ah! et petit changement (qui m'a été réclamé par plusieurs personnes) : 7h c'est trop tôt ! Donc les photos seront désormais publiées en fin de journée, à 17h...

26 mai 2014

micro133

*

le pissenlit est exponentiel

*

J'adore la voix de Manset sur son dernier album

*

devant la boulangerie, un petit pompier (trapu) entre dans une petite voiture rouge (trapue elle aussi)

*

les guêpes cherchent des protéines, et les abeilles plutôt des glucides

*

penser à ôter la clé de la serrure après avoir fermé la porte (à clé) pour la nuit

*

de la fabrication des endorphines...

*

"je m'énerve" :
l'important n'est pas tellement le fait d'être énervé,
plutôt celui de s'énerver soi-même

*

 "Comme c'est gratuit, c'est un peu payant..."

*

Paul a réussi à mettre le sac de couchage de sa mère dans la boîte aux lettres

*

 "I can't give you a lecture on how to be a man..."
(j'avais mal entendu)

*

 

25 mai 2014

tu sais celui... 2.2

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Pépin a déjà trouvé! je mets quand même la deuxième photo... :

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25 mai 2014

xanax

DEUX JOURS, UNE NUIT
de Luc et Jean-Pierre Dardenne

Dans les films des Dardenne, il faut
1) Olivier Goumet et/ou Jérémie Rénier : c'est chose faite (à 5' de la fin, mais bon)
2) le plat pays qui est le leur : contrat accompli ici aussi
3) une héroïne, jouée par une actrice filmée amoureusement, et transcendée (Emilie Dequesne, Cécile de France, Déborah François) : ici, Marion Cotillard, qui est magnifiquement touchante tellement elle est juste
4) du filmage de dos, caméra à l'épaule, plus ou moins obstiné (et plus ou moins saoulant)
5) des salauds ordinaires, et des gens, plus ou moins malheureux, tout aussi ordinaires
6) un dilemne, ou un cas de conscience, ou un questionnement éthique : ici, il s'agit, le temps d'un week-end, de contacter 14 personnes avant un (re)vote, pour savoir si elles préfèrent garder leur prime de 1000€ ou éviter le licenciement d'une de leurs collègues...
7) au bout, une Palme d'or, ou un Prix du Jury, ou autre distinction honorifique lors de leur présentation au Cannes de l'année (là, on saura demain soir...)
Oui, y a que les imbéciles qui changent pas d'avis... (Là, je parle pour moi, et pas pour les protagonistes du film, quoique). Le résumé de l'anecdote, la présence de Marion Cotillard, les relents de ce cinéma dit "social" ne m'attiraient a priori pas vraiment. Mais dans "cinéma social" il y a, d'abord, "cinéma". Et force est de le leur reconnaître, cet indéniable talent de mise en scène, de mise en images, de mise en émotion, qui fait qu'en cinq minutes chrono j'étais happé, fasciné, kidnappé, béat.
Les acteurs y sont pour quelque chose, mais la réalisation aussi, je le répète. Sandra (Marion Cotillard, avec sa petite queue de cheval et son maillot rose) va faire du porte-à-porte, tout au long de ce week-end, avec des hauts et des bas (pourquoi en Belgique les sonnettes sont-elles si hautes ?) pour rencontrer un par un ses collègues de l'usine, ceux et celles qui ont déjà voté pour garder la prime, et qu'elle espère faire changer d'avis en sa faveur.
Au début, on craint le "procédé", la monotonie, la redite, mais c'est compter sans les Dardenne(s). Ils font de chaque rencontre un cas particulier, une vraie personne, avec sa peau, ses yeux, son existence, même si esquissée en quelques minutes, et j'avoue que plus d'une fois les larmes me sont montées aux yeux.
Le compte à rebours s'égrène, et l'espoir reprend. Parfois. Parfois pas. Au fil des rencontres et des heures qui passent (contrairement au titre qui est faux, ça me chiffonne, il y a bien deux nuits, puisqu'il y a aussi la nuit de dimanche à lundi). Je dois avouer que je me demandais comment, avec un sujet pareil, les réalisateurs allaient pouvoir négocier la fin de leur film sans dommage(s). Que la balance penche d'un côté ou de l'autre, ça pouvait être vraiment casse-gueule. Et ils ont l'élégance extrême, comme disait Bashung de "délaissant les grands axes, prendre la contre-allée", dans une fin à double détente, magnifique. (ou les verticales qui tranchaient l'image en deux, pendant toute la durée, du film sont enfin abandonnées, au profit d'une superbe courbe ascendante... yes, comme qui dirait,de l'espoir chez les Dardenne!)

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24 mai 2014

j'écris ton nom liberté

MAPS TO THE STARS
de David Cronenberg

Je ne sais pas dans quel état j'étais lorsque j'ai vu la bande-annonce du nouveau Cronenberg, en tout cas ça m'a donné envie de venir voir ce que je pensais être une comédie grinçante sur les dessous d'Hollywood... J'y suis donc allé mercredi, dès que j'ai pu, et j'en suis ressorti deux heures plus tard, plutôt tourneboulé (déboussolé) : c'est noir, c'est très noir, c'est très très noir...
Je n'étais pas allé voir les deux précédents films de Cronenberg parce que ni le fond ni la forme ne m'en avaient donné l'envie, mais celui-là, tout de suite, je l'ai voulu, sans en savoir grand-chose d'ailleurs. Je n'avais, en entrant, que deux éléments : Hollywood et Julianne Moore (que j'aime énormément).
Et allons-y donc! après un générique bleuté, lettré, étoilé, saupoudré de quelques bouffées d'électro ambient, nous voilà projetés (!) sur les traces de plusieurs personnages, qu'on va d'abord suivre séparément, avant de s'apercevoir (assez rapidement) qu'il s'agit plus ou moins d'une histoire de famille : une jeune fille (avec des cicatrices de brûlure) qui débarque à Hollywood et a commandé une limousine avec chauffeur, plus le jeune chauffeur qui la conduit et qui est un aspirant-acteur, plus une actrice sur le déclin qui cherche désespérément un rôle, (celui-de sa mère, actrice elle-aussi, morte dans un incendie) dans un film qui va se tourner prochainement, plus un enfant-star insupportable d'arrogance et de cynisme, plus les parents du jeune homme en question (son père est un genre de masseur-gourou, qui "soigne" notamment l'actrice sur le déclin...)...
Voilà pour l'essentiel des protagonistes, auquel David C. a eu la bonne idée d'ajouter, assez vite, des fantômes (celui d'une mère morte brûlée, celui d'une petite fille morte de maladie, celui d'un petit garçon noyé), très propres sur eux (pas d'yeux révulsés, de chairs pourrissantes, de hurlements d'épouvantes)  qui apparaissent régulièrement et viennent  perturber "en vrai" - mais pas trop agressivement - l'existence des "vrais" personnages... 
On le voit, on est bien ici, doublement, triplement, au royaume de l'illusion, (et par conséquent de la tromperie, des faux-semblants, du mensonge). Illusion de la célébrité, illusion de la réussite, illusion de l'amour... Cronenberg tend à ses personnages des miroirs dont les reflets successifs interfèrent, et complexifient encore les perceptions individuelles. Jusqu'à ce qu'elles se brisent. Car chacun des personnages est multiple, complexe, composite. Et l'une de ses facettes est forcément cinématographique
On y parle beaucoup de cinéma, et de beaucoup de manières, depuis la plus triviale (le fric, les contrats, les manigances) jusqu'à à la plus romantique (les références, les blessures, la mémoire, la filiation, le lyrisme). A plusieurs niveaux, il est question de rejouer une scène originelle (l'enfant-star va tourner la suite d'un film / l'actrice veut tourner le remake d'un film plus ancien / des enfants veulent rejouer une situation vécue par leurs parents /) comme en tentant de retrouver une émotion initiale (celle que le réalisateur provoque au spectateur ?)
Le film de Cronenberg est magnifique, magistral, bouleversant, d'autant plus qu'il avance masqué (ou maquillé, fardé, comme chacun de ses protagonistes d'ailleurs). Il est très lisse d'apparence, trompeur, étal, comme la surface d'une piscine peut l'être quand bien même un corps y reposerait au fond. Comme l'image que veulent bien donner d'eux-mêmes les acteurs et autres personnages médiatiques. Le Cronenberg "mutation / sang / tripes" de l'époque glorieuse des débuts a posé sur ses expériences gorisantes juvéniles l'apparence de la respectabilité, le lissage du vernis social, mais, sous l'épiderme tendu, ça palpite encore, ça grouille, ça se bouscule... Cronenberg sait toujours à la perfection alterner (coupler) le brûlant (le brasier) et le liquide (l'eau de la piscine). Et ça laisse un drôle de goût dans la bouche...
Un film qui commencerait sous les auspices de Lynch (Mulholland Drive) et pourrait se terminer dans les bras de, disons... Gus van Sant (Restless). Un film à revoir, à garder, sans aucun doute...

283431

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