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lieux communs (et autres fadaises)
9 juillet 2014

les zeurocks, donc...

Mes collègues (+ Manue) m'avaient offert un cadeau d'anniversaire magnifique mais... risqué : le pass de trois jours pour les Eurocks. Waouh! Plus je voyais la date s'approcher (ça coïncidait avec le dernier jour d'école, la vie est grave bien faite!) et plus ma volonté faiblissait (oh lala l'hébergement... oh lala la météo... oh lala les intermittents... et même oh lala la programmation...), fainéant que je suis, qui préfère rester inerte sur sa chaise-longue plutôt que de risquer d'être dérangé dans ses habitudes et son petit confort... Oui oui je suis un vieux mou.
Grâce à un concours de circonstances plutôt magique concernant l'hébergement, on est donc partis le vendredi soir, avec Manue, dans ma Twingouille, direction le patelin où on peut se garer pour éviter le parking et les navettes pleines de gens bourrés qui vomissent (si si on l'a déjà vu).
VENDREDI
On est arrivés relativement à temps (juste pour le début du set des Pixies, qu'on a interrompu assez vite pour cause de gueulage et brâme)) et tout allait donc plutôt pour le mieux dans le meilleur des mondes musicaux et vacanciers (zique, jeunes gens torse-nu, bière fraîche, programme alléchant plein de surprises à découvrir...) jusqu'à ce que broudouboum! (c'est le bruit de l'orage) il se mette à pleuvoir, et que ça ne s'arrête plus. On avait trouvé un abri sur un coin de banc dans une taverne à bière, et tous les gens ont ensuite eu la même idée (on était 30 000, paraît-il). on a fini notre bière, pris notre mal en patience, puis on s'est décidé, on a déplié les ponchos et capes de cycliste, pour aller voir le concert de Metronomy, sous une pluie aussi drue qu'interminable.
Manue à la fin, a voulu pousser jusqu'à Stromae mais moi j'avais le moral dans les chaussettes -boueuses, et n'ai même pas voulu tenter de grimper la pente gouillasseuse jusqu'à la grande scène, m'arrêtant au "Stand des handicapés" (2ème point de ralliement) et l'y attendant. On a ensuite fini par retrouver Isa et Olivier au "Heineken 2ème poteau" (second point de ralliement) et on a regardé Mo d'assez près, puisqu'il ne pleuvait plus et que la scène s'était beaucoup vidée (mais la gouillasse gouillassait toujours). On a décidé alors d'arrêter là les festivités, et personne n'a  eu le courage d'attendre 2h du mat' pour voir Casseurs Flowters. On rentre dormir dans la maison des parents d'Isa...

SAMEDI
On est revenus, à quatre dans la Twing, on a retrouvé la même place devant la même maison, et on est arrivés un peu avant Jagwar Ma (que j'ai écouté depuis juste à côté, mais assis sur un banc parce que j'avais envie de m'asseoir), les autres sont revenus me chercher pour la grande scène, pour y voir successivement Gaéten Roussel, Franz Ferdinand, et Shaka Ponk. Il ne pleut pas mais c'est -au début- un peu gouillasseux, et ça le devient de plus en plus au fil de l'après-midi, puis de la nuit qui tombe (il y a des zones de piétinement tellement marécageuses qu'on manque d'y laisser ses pompes). Roussel démarre un peu mollement, mais casse la baraque à partir de la reprise de Road to nowhere, des talking heads. Franz ferdinand me met mal à l'aise (pas à cause de la musique, plutôt à cause de la file). Je me mets sur les bords (autre stand heineken) près des toilettes (inaccessibles) et profondément impraticables (la boue + la pisse hmmm). Plutôt que d'acheter à manger (inaccessible) on rachète de la bière, et, alors que je sui plutôt grognon au départ, je me prends une grande et belle claque avec Shaka Ponk, (regrettant, que, sous le bouleau, on soit quand même un peu loin). On part après, en se disant que si demain, il flotte laà-dessus comme annoncé à la météo, ça va être l'horreur, et que dans ce cas, je poserai mon joker et ne reviendrai pas dans ces conditions (on ramène Isa et Olivier et on rentre à Vesoul.)

DIMANCHE
Manue passe me prendre à Vesoul un peu avant 19h, avec son paquebot (climatisé!), plus question de "place de twingo" pour se garer! Le temps est menaçant, vraiment menaçant, mais on y va quand même. Elle a emmené avec elle une copine qui veut absolument voir un groupe d'électro amérindien. on arrive pile pour Foster the people, très agréable, tout va bien, le sol a séché, il ne pleut pas, le ciel est plutôt bleu, des gens sont à nouveau assis par terre et sous les arbres... les Eurocks comme je les aime!
On va ensuite à la plage pour A tribe called red, le fameux groupe d'électro canadien tant attendu par la copine, qui, après un début un peu moyen s'avère être délicieusement dansant. On est devant la régie, appuyés aux barrières, on mange une flamekuche (?) et on est rejoints par Isa et Olivier, qui vont à Robert Plant, tandis que je vais (déjà) m'installer pour Fauve, une demi-heure après, et je trouve une jolie place... juste devant la régie! On se sépare alors, avec la promesse de se retrouver sous le bouleau pour The Black Keys. Il ne pleut toujours pas...
A la fin du concert de Fauve (magnifique, j'en avais les larmes aux yeux...) je monte pour retrouver les autres mais s'ensuit un échange de sms croisés : Manue est au carré VIP (!), Isa et olivier sont dans la foule, près de la régie, mais je n'aarive pas à les rejoindre. La foule est très dense, et la musique ne me passionne pas, je décide donc de repartir pour rejoindre Manue, qui ne semble pas passionnée non plus...
C'est la fin, les gens commencent à repartir, et on ne retrouvera isa et olivier que bien plus tard, près de l'auberge du lac, où s'entassent les milliers de gens qui vont prendre la navette pour rentrer (hihi!) sur Belfort... Feu d'artifice final, sur le lac...

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Commentaires
M
hola Roberto!<br /> <br /> très joli recapitulatif de ces 3 jours...finalement tu es un héros tu as survécu....<br /> <br /> a l'année prochaine on se prendra un pass 2jours!
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