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lieux communs (et autres fadaises)
24 novembre 2014

paris novembre two

mardi 18

8) TIENS-TOI DROITE **
(Proj de presse)
Dans la salle, Roselyne Bachelot (derrière) et Audrey Pulvar (à ma gauche) pour un film moyennement enthousiasmant (pourtant j'adore Noémie Lvovsky, Marina Foïs, Michael Abiteboul -vous allez finir par vous y habituer- et Jonathan Zaccaï, les acteurs ne sont pas en cause), parce que trop brouillon (très difficile d'y rentrer) et confus : trois statuts de femmes (j'ai oublié de citer Laura Smet), archétypes singuliers au départ qui s'unissent un peu confusément in fine dans  une histoire de "poupée pas blonde pas à gros seins". Quelques détails plutôt embarrassants (à propos des gamines notamment). J'avais beaucoup plus aimé son précédent Pourquoi tu pleures ?



9) QUI VIVE ***
(MK2 Hautefeuille)
Le sujet ne m'attirait pas particulièrement, mais Reda K et Adèle E, c'était alléchant. Si Reda est de presque tous les plans, Adèle est un poil sous-employée, et c'est bien dommage. Un film "sociétal", (la banlieue, les djeunz qui zonent et foutent le bordel, les trucs tombés du camion, les embrouilles) le portrait juste dun homme juste et de son combat pour s'en sortir (les états d'âme du vigile)...La dernière scène (la reconstitution) est magnifiqueet fait venir les larmes aux yeux.



10) WHITE GOD **
(avant-première UGC Les Halles) 
La dernière fois que je vais à une avant-première là, à 20h30 (salle archi-bondée, chauffage à fond, voisin qui tousse, impossible de bouger les jambes) pour un film hongrois pas mal mais bon. Un peu schématique et prévisible (mais comment s'appelle donc ce film de Samuel Fuller d'après Romain Gary ?) un film qui montre les dents (mais le réalisateur dit que c'est pour jouer) et aussi comment l'amour peut venir à bout de la rage, (et la trompette des aboiements) avec une ultime scène impressionnante (imettant en scène 300 chiens ou presque...)

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mercredi 19

11) ET MAINTENANT ? ****
(MK2 Beaubourg)
Un grand bonheur en portugais, de 2h45. Une ample et précieuse chronique autobiographique (le réalisateur est malade du SIDA depuis une dizaine d'années et nous évoque ses thérapies successives, mais pas que du tout.) La maladie, le Portugal, l'amour (Il a aussi un mari, magnifique barbu qui "a dû troquer le heavy metal contre la fanfare des pompiers"), le travail aussi (il a fait le son dans les films des autres, qu'il évoque, Ruiz, Monteiro), il nous  parle de tout ça, et de plein d'autres choses encore. Un film gourmand, gourmand de la vie, de la mémoire, de l'amour, du cinéma... Magnifique.

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12) EDEN *
(UGC Les Halles)
Je suis sorti avant la fin tellement ça m'a inintéressé. Pourtant Vincent Macaigne (mais sans barbe, ce qui était déjà mauvais signe). Chronique-hommage à la scène (et un groupe de) garage music, dans les années 90/00. Vie nocturne, clubs, défonce, et musique, bien sur. (c'est d'ailleurs lors de ces scènes là que lles gens sortaient...)

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jeudi 20

13) LES OPPORTUNISTES***
(UGC Les Halles)
Un film à la structure comme j'aime : la même histoire racontée trois fois de suite en suivant trois personnages différents. En plus en italien, et avec Valeria Bruni-Tedeschi en Carla (!) grande-bourgeoise dont la vie est soudain déstabilisée par une série d'évènements fâcheux. Il est beaucoup question d'argent (un peu d'amour aussi quand même) et le ton du film est délicieusement cruel. le titre italien évoque Le capital humain, et l'explicite dans l'épilogue. Efficace et plaisant.


14) '71 ***
(UGC Les Halles)
Plus qu'un film politique, un thriller (un soldat, une nuit, Belfast, des catholiques en colère, des protestants en colère, des cathos qui se déguisent en protestants, des protestants qui défendent des catholiques, et l'armée qui sème sa zone, et attise encore plus les pulsions des belligérents, au bout d'un moment on on ne sait plus trop qui est pour ou contre qui, on ne peut que continuer à courir dans la nuit aux basques de ce soldat (qui va vraiment de Charybde en Scylla),  on est jusqu'au bout tenu en haleine par ce baptême du feu mené tambour battant. on n'a qu'une hâte, que le soleil se lève. Haletant.

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15) PRAIA DO FUTURO ***
(Proj de presse)
Un beau film germano-brésilien : les amours d'un maître-nageur (chef des pompiers) brésilien et d'un moto-crosseur germain : en trois chapitres aux titres poétiques. Avec l'intervention du petit frère du maître-nageur. plage ici et plage là-bas (rien à voir). On passe des vagues idyllique aux frimas berlinois (la coproduction est scrupuleusement respectée), la mise en scène assure, le son est (au début et à la fin) poussé au maximum, dans une volonté délibérée d'en mettre plein les oreilles, mais c'est plutôt jouissif. Un beau triangle viril.

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vendredi 21

16) FELICIDAD ***
(Luminor)
Premier film argentin de la journée (sans Ricardo Darin!) Une histoire d'amitié entre deux associés (sous-texte gay, yes), amis d'enfance, dont l'un disparaît tout à coup, et où le "restant" va se mettre à enquêter en compagnie de la femme du disparu (qui souhaiterait le remplacer), avec l'aide d'un gastronome amateur de nourriture arménienne... Cherchez la femme... Plutôt très agréable, mais avec hélas une scène (et une musique)  finale(s) bien trop violonneuse et longuette (et attendue)...

17) CAÑADA MORRISON ***
(Luminor)
Deuxième argentin (toujours sans Darin) : une fillette s'obstine à vouloir retrouver son père dont elle ne connaît même pas le prénom, à partir d'une plaque métallique rouillée trouvée sur une antenne. Roadmovie en zone assez inhospitalière (qu'est-ce qu'on a l'air de se peler!) avec cette gamine au début assez énervante, mais qui s'adoucit et s'assouplit au fur et à mesure de sa quête (elle est accompagnée de son institutrice) Des rencontres, des surprises, des kilomètres, de l'émotion, contrat rempli.

18) HISTORIA DEL MIEDO ****
(L'Archipel)
Troisième argentin d'affilée (oui oui toujours sans RD) et, dès le départ, on déguste, on savoure, on jubile -un moment sublime dans un fast-food qui m'a fait venir les larmes aux yeux (le jeune homme qui danse)- Un film au départ en fragments, qui pourrait évoquer Les bruits de Recife, un film qui porte bien son titre, sur toutes les différentes formes de peurs qu'on peut ressentir, avec une longue scène finale très réussie dans le noir, où les choses se nouent (se dénouent) et une conclusion peut-être pas tout à fait à la hauteur...

19) FILS DE **
(Luminor)
HPG, où le cinéma prêche le vrai (faux) pour savoir le faux (vrai), Faux rapports, faux tournage, faux sperme, et vrais doutes, vraies interrogations. Brouillon, frondeur, rebelle,  et finalement contre mauvaise fortune bon coeur. Du cinéma "à côté" avec quand même un côté, justement, "ma petite entreprise (auto- comme dans autoportrait mais aussi auto-analyse). Où il serait qaustion de vanité (dans tous les sens du terme).

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samedi 22

20) CANAILLES CONNECTION ***
(Reflet Médicis)
Malgré son titre nunuche (et pas vendeur il faut bien le reconnaître) j'avais envie de le voir, parce que c'est israélien, une comédie de surcroît, et de plus une histoire de hold-up foireux perpétré par une bande de papys cacochymes avec déambulateurs, pacemakers, et tout l'équipement ad hoc, menés par un gamin surdoué (qui se fait persécuter par ses copains d'école)... C'est drôle, c'est tendre, et ça fonctionne!

21) TRAINS ETROITEMENT SURVEILLES ****
(Reflet Médicis)
Je ne connaissais que le titre du bouquin de Hrabal (une nouvelle, en fait) et la resortie en copie neuve et restaurée a fait le reste : un noir et blanc magnifique pour un film très... tchèque, dans une gare où le chef élève des pigeons, le sous-chef tamponne les fesses des jeunes filles et le stagiaire (c'est lui le héros) aimerait que son flambeau viril "ne soit pas fripé comme une fleur de lys" quand il en a besoin (il est puceau). C'est de l'humour plutôt noir (et blanc) puisque tout ça se passe pendant la deuxième guerre mondiale. Une excellente découverte.Hautement recommandé.

Trains étroitement surveillés : Affiche


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Commentaires
C
... mais tu avais raison un peu quand même : le titre français du film de Fuller est Dressé pour tuer, (et le titre original White dog... voilà pourquoi ça me travaillait... Merci Pépinou!)
Répondre
C
euh Dressed to kill il me semble c'est du Brian de Palma (c'est le titre original de Pulsions)
Répondre
P
Le film de Samuel Fuller : ce ne serait pas Dress to kill ?
Répondre
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