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lieux communs (et autres fadaises)
3 décembre 2014

entrevu... -quatre-

On part tôt mais pas assez, un bouchon imprévisible bien avant Belfort nous fait arriver juste à l'heure et nous prive du café/croissant(s) d'accueil et de rigueur

jeudi 27 novembre : journées exploitants I


9h
LES CONTES DE LA MER

http://www.fif-85.com/fr/files/film/5-img_2_l.png
Un joli programme de trois films d'animation de nationalités différentes (chilien, tchèque, allemand), ayant en commun le thème de la mer et de la plage.  un petit gamin qui rêve, un bonhomme en sable, un bateau en papier rouge... Mignon. C'est le chilien que j'ai préféré (pour son style d'animation)
9h45
VINCENT N'A PAS D'ECAILLES

Vincent n'a pas d'écailles : Affiche
C'est vrai celui-là je l'attendais, et j'ai bien fait. Un héros longiligne et taiseux (le réalisateur lui-même) s'avère avoir des super-pouvoirs lorsqu'il est dans l'eau (ou juste lorsqu'il est mouillé), mais, à cause d'un jet de bétonnière vengeur mais justifié, se retrouve poursuivi par de plus en plus de flics, dans un récit filmique plaisant et parcimonieux (que du vrai filmage, aucun trucage numérique) et donc d'autant plus efficace. Les djeunz, à l'avant-première publique, la veille, lui avaient réservé un accueil triomphal et complice dans une salle hyper-comble.
11h30
NEW TERRITORIES

New Territories : Affiche
j'étais sans doute fatigué mais je me suis désespérément mis à somnoler dès le début ou presque de ce "Coup de coeur de l'ACID". Un film réalisé en Chine par une française, avec deux actrices principales (une qu'on entend et qu'on ne voit jamais, et l'autre qu'on voit tout le temps mais qu'on n'entendra pas), avec ce qu'on croit être une fausse pub au début pour un nouveau procédé d'aquamation (pour remplacer la crémation) mais qui en est pourtant une vraie. Un film bien trop rempli, trop dense, mais la réalisatrice a su le défendre avec autant de fougue que de sourires
18h30
GENTE DE BIEN

Gente de Bién : Photo
Un film colombien très en avant-première (il sort en mars et figurera sans doute avantageusement dans notre semaine latina 4) avec un enfant plutôt tête à claques pendant tout le film (mais il a incontestablement -et son jeune réalisateur nous l'expliquera à la discussion consécutive- tout un tas de raisons pour l'être) trimballé de sa mère à son père, puis à une très gentille dame et pour finir re à son père, ne parvenant jamais à être heureux là où il est (le syndrome "je voulais être pas là")

là on a quitté ces Rencontres pour se faire encore une petite séance du Festival, et ce fut

20h30
LA NUIT DU CARREFOUR

 

 

Un Renoir ressuscité des années 30, d'après Simenon, co-écrit avec lui d'ailleurs, avec Pierre Renoir dans le rôle de Maigret (pour la première fois à l'écran semble-t-il), une copie restaurée certes mais avec un son cahotant très particulier (insupportable parfois), une histoire fleurant bon l'accent parigot, la coco, les apaches, servant d'écrin pour une beauté vénéneuse qui avait tapé dans l'oeil de Renoir (il évoque à son sujet la cinégénie pure) autant que le film en question a tapé dans celui de Godard (qui le qualifiait de seul vrai polar français)

 

...et il est l'heure de rentrer, juste un tout petit peu plus tôt que d'hab' (pas de pluie, pas de brouillard, toujours pas de neige...)

 

Commentaires
Z
Je suis arrivée en retard mais... j'ai réussi à piquer un petit pain au chocolat (super bon !)
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