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lieux communs (et autres fadaises)
18 mai 2015

un américain à paris

MY OLD LADY
d'Israël Horowitz

Je suis allé voir ce film sur les noms de Kevin Kline et de Maggie Smith, et la promesse d'une comédie, je n'en savais même pas le nom du réalisateur (que j'ai confondu avec le Vladimir du même nom, m'étonnant qu'un pianiste passe à la réalisation, mais lorsqu'on lit les petits caractères du générique on comprend qu'il a adapté pour l'écran sa propre pièce de théâtre, et qu'il produit aussi le film... -et, j'ai vérifié en rentrant, le pianiste homonyme est mort depuis des lustres-)
J'ai trouvé sympathique de découvrir qu'il y avait, en plus, Kristin Scott-Thomas (qui est une actrice que j'ai toujours beaucoup aimée), et même Domnique Pinon, et Stéphane Freiss, et, encore une louchette, Noémie Lvosky... Un américain débarque à Paris pour prendre possession de l'hôtel particulier dans le Marais (avec jardin) dont il vient d'hériter de son père, avec l'intention de le vendre rapidement et de repartir idem, sauf qu'il découvre qu'il est habité par une vieille dame anglaise à qui son père l'a vendu en viager... Qui plus est cette dame, qui fut la maîtresse du père de l'américain, vit là avec sa fille.
Ca commence comme une fantaisie immobilière, ça continue en flânerie parisienne, ça fluctue comédie bilingue -les anglicisants parlent un peu en français, les français parlotent en anglais (ils prennent d'ailleurs des cours)- puis ça dévie en comédie sentimentale, avant de passer à des choses plus graves (un peu le genre de ce qu'on se disait devant un feu de cheminée entre frère et soeur, mari et femme, épouse et belle-soeur, dans le Winter sleep de Nuri Bilge Ceylan), puis  de faire un peu du sur-place cinématographique (il y a un moment, oui, où tout retombe un peu, où on est peut-être un peu fatigué, où on s'ennuierait presque un peu) avant que de se terminer, grosso modo  et pas trop tristement, comme on avait escompté que ça se terminerait depuis un bon moment...
On l'a vu juste après Une femme iranienne, et pour ce film aussi, on peut s'estimer encore une fois avoir été grugé sur la marchandise  (et comme a dit Dominique "il y a toujours un problème avec les films adaptés d'une pièce de théâtre...") Si Maggie Smith et Kristin Scott-Thomas restent égales à elles-mêmes (délicieuses), Kevin Kline (qui a très bien vieilli) quant à lui est vraiment meilleur dans les scènes d'émotion, où il sait rester sobre, contrairement celles où il ne l'est pas, justement, (sobre).

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