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lieux communs (et autres fadaises)
14 janvier 2016

le procès

(fin de rêve)

demain sera un jour particulier à l'école : je dois (je ne comprends pas très bien moi-même vraiment de quoi il est question) transférer un certain nombre de mes élèves (ou anciens élèves , ) dans une autre classe, la classe de quelqu'un -pas nommé dans le rêve- qui aime bien se faire mousser devant les autorités, la preuve, ce matin-là justement, elle recevra un Inspecteur (peut-être même d'Académie ? ) pour tote la journée dans sa classe...
J'en parle avec une collègue (Catherine ?) et je lui dis en rigolant que j'ai justement prévu pour mes élèves un "emploi du temps-bidon", qui s'accorde - ô coïncidence- exactement avec celui de la personne qui va les accueillir (= "c'est du pipeau") mais en même temps je me demande comment cela va fonctionner, si je vais moi-aussi être obligé d'aller dans la classe, et de fonctionner en petit groupe, celui de mes anciens élèves. en fin de compte il n'y a qu'une élève, c'est Mellinah. Le jour est arrivé, je rentre dans la classe, mais en réalité c'est un procès auquel je vais assister. je monte sur une scène de théâtre, assez longue mais plutôt étroite, j'y suis accueilli par une jeune femme assez souriante, qui me fait signe de m'installer. Il ne reste plus qu'un vaste (et antique) fauteuil, en cuir, aux accoudoirs un peu craquelés, il est installé côté jardin, parallélement aux coulisses, pour pouvoir assister aux débats. Je vais m'y installer, un peu gêné d'avoir un siège si solennel, mais la jeune fille me dit en riant que le problème, avec ce fauteuil, c'est que, lorsqu'on y est, on a du mal à s'en extraire.
Je vérifie que, en contrebas, Mellinah est bien arrivée (la classe est rangée comme une salle d'audience, les enfants sont assis en rang, je la vois d'ailleurs installée, et je lui fais même un petit signe amical, elle a l'air de prendre ça plutôt bien.
Il y a déjà plusieurs personnes avec moi, sur scène, le procès va bientôt commencer. Arrive la dernière personne. c'est un homme politique très connu, en costume anthracite élégant (peut-être Chevènement ?), qui vient s'asseoir à côté de moi (il y a maintenant une chaise, je fais mine de me lever pour lui laisser le fauteuil, mais il s'assoie sur la chaise, à ma gauche, et, chose étonnante, me fait la bise comme s'il me connaissait (je me demande s'il ne m'a pas pris pour quelqu'un d'autre).
Les débats commencent.
Le costume de mon voisin est devenu comme un décor gigantesque, des flots de tissu gris, amples comme les rideaux d'un théâtre et j'y suis un peu perdu. Il est question des travaux d'une artiste. Elle fabrique des sculptures monumentales composées généralement de deux parties superposées, avec des inscriptions à chaque fois, qui évoquent des thèmes en opposition. j'en vois plusieurs, successivement. Ce sont des grands machins en plastique blanc, gigantesques, avec des écritures et un décor turquoise, les deux moitiés portent les mots "les grands fonds marins" (où l'équivalent) pour la moitié posée dessus et "le monde de l'air" (ou du ciel) pour celle qui sert de base. je trouve ça sympathique mais un peu systématique, comme procédé.
Je parle avec mon voisin, décidément très sympathique (c'est devenu un personnage public américain très connu, genre Henty Kissinger, et je suis d'ailleurs en train de le caresser, et à ma grande surprise ça n'a pas l'air de l'étonner, il ne réagit pas violemment, mais au contraire, m'encourage, en débouclant sa ceinture (...)
Il se lève alors, car nous entendons des gens chanter (pas très bien et assez fort) de l'autre côté (derrière) des coulisses, et il se lève pour aller voir de quoi il s'agit. Je devine à son geste qu'il a remonté son panatalon (sa veste grise est très longue, un peu comme une toge) et je suis rassuré, on ne verra pas ses fesses. Je me lève et je le suis, on est à présent dans une ruelle new-yorkaise , vraiment pas très large, à peine deux ou trois mètres, très rectiligne et longue (mais de l'autre côté, je sais que se tient toujours le procès).

Il rentre dans une des échoppes, en ressort, puis dans une seconde, où se tient une jeune femme aux cheveux courts, d'allure assez masculine, qui me dit assez fort qu'elle "peut aller les chercher..." (ça pourrait sonner comme une menace, mais je comprends qu'elle a dit ça sur le ton de la plaisanterie, d'ailleurs c'est une française exilée qui est venu ouvrir ce petit boui-boui aux Etats-Unis.)

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