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lieux communs (et autres fadaises)
6 juin 2016

moy/moy

239720

RETOUR CHEZ MA MERE
d'Eric Lavaine

Jour de pluie annoncée et de faiblesse cinématographique : il me reste quatre places sur ma carte ciné qui expire le 06.06. Arghhh! Comme je ne veux pas leur faire cadeau d'un centime, je vais donc "finir ma carte", avec des films que j'ai plus ou moins envie de voir (et encore, j'ai zappé Le jour de la fête des mères, la suite d'Alice, X-men machin, et autres joyeusetés). Celui-là fut donc le premier, dont la (première) bande-annonce m'avait tout de même procuré un fou-rire (dit "de la cousine d'Amiens") à retardement mais plutôt conséquent, et dont la seconde (celle de l'adresse mail) me fit rire aussi mais moins -je suis bon public-.
Josiane Balasko (oui oui), Alexandra Lamy (mouais mouais) , Mathilde Seigner (bof bof) pour une histoire de famille assez convenue. (Pitch : une jeune architecte ruinée retourne vivre chez sa mère, et craint que celle-ci ne soit atteinte d'Alzheimer, alors que'elle vit simplement une passion torride avec un voisin, mais ne sait pas comment l'annoncer à ses enfants. D'où mensonges et quiproquos.) Rassurez-vous, tout finit bien, plus que bien même, celle qui était ruinée ne l'est plus, celle qui ne savait pas comment l'annoncer à sa famille réussit à le faire, celle qu'on prenait pour une soeur méchante et bête se révèle être gentille et super-futée, celle qu'on croyait être la meilleure copine se révèlera être la plus fieffée des salopes, et à la fin tout le monde s'aime et se réconcilie, et boit du champagne en riant aux éclats devant une villa de rêve avec piscine à débordement.
Et, comme nous le craignions, les deux gags vus dans les bandes-annonces sont effectivement à peu près les deux seuls du film.
Bon, une place d'utilisée.

 

046737

ILS SONT PARTOUT
d'Yvan Attal

Les critiques n'étaient pas dithyrambiques (euphémisme) mais la bande-annonce m'avait appâté (hameçonné : Attal, Poelvoorde, Bonneton, Gainsbourg, Gadebois, Podalydès, Lellouche, Damiens, et même Robert Castel et Lucette Sahuquet Marthe Villalonga -comment, elle n'est pas morte ?-, sans oublier Popeck). Et voici donc le deuxième film de l'après-midi "pour vider la carte". Yvan Attal parle de son rapport avec le fait d'être juif, à travers une série de rendez-vous avec son psy (enfin, le psy de son personnage) moments simples et sans doute les plus "justes" du film,  entre lesquels sont insérés une série de sketches mettant en scène tous les acteurs énoncés ci-dessous, chacun illustrant un "lieu commun" relatif aux Juifs ("ils sont partout", "ils sont riches", "ils s'entraident", etc.). Sketches plus ou moins réussis, plus ou moins étirés, plus ou moins pertinents, ayant tous en commun le fait de ne pas savoir vraiment comment finir... On sourit souvent, on rit, franchement, un peu moins (en se disant jusqu'où peut-on vraiment rire de tout sans passer pour un antisémite ?) et on est -vraiment- ému au moins une fois, lors de la séquence avec, justement, Popeck, qui en deux minutes vous fait venir les larmes aux yeux en ôtant simplement son pull. Poelvoorde en leader d'extrême-droite qui se découvre juif, Bonneton en quasi-Marine, Gainsbourg en pétasse à chewing-gum, Gadebois et Podalydès en talmudistes pointilleux (j'avais écrit titilleux...) , Damiens en activiste pro-roux de Drancy,  Lellouche en agent du Mossad qui voyage dans le temps, autant de points de départ plutôt plaisants mais dont l'exploitation laisse hélas le spectateur sur sa faim (sur sa fin ?). Aurait pu vachement mieux faire (j'ai toujours trouvé Yvan Attal plutôt sympathique comme garçon (comme acteur et comme réalisateur, oui oui) mais là bon il y aurait comme un léger malaise.)
Bon, quand même, deux places utilisées.

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