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lieux communs (et autres fadaises)
22 janvier 2017

festival téléramuche!

Le voilà! Le re!
Avec (16-1) + 1 +1 = 17 films dans le bôô cinéma! (Les 16 films proposés moins Ma vie de courgette, évincé -injustement- parce que "jeune public", plus l'avant-première de Tempête de sable et la re-vision de Mulholland Drive -juste une séance chacun-). J'ai trouvé l'ensemble de la sélection un peu planplan, pantouflard(e) dans l'ensemble,mais comme elle me permet de revoir mes deux chouchous ciné de l'année, je ne vais pas ronchonner, et j'irai voir L'économie du couple, le seul que je n'ai pas vu (et que nous avions pourtant programmé...).

Ce n'est pas souvent que je vois le caissier (qui est aussi le propriétaire, c'est comme ça dans le bôô cinéma) agacé. Il l'était quand je suis arrivé à la caisse, avec à la main mon papier découpé dans Télérama. Pourquoi donc énervé ? lui-ai je demandé. Parce que les gens des fois sont compliqués, me répond-il. Les personnes qui étaient avant moi à la caisse étaient trois, deux avaient le passe, et la troisième souhaitait obtenir aussi le tarif de 3,50€, qu'elle lui a, me précise-t-il,-il "mendié". Ce sur quoi il lui a conseillé de filer acheter Télérama illico pour pouvoir obtenir le fameux passe, ce à quoi la vieille peau (car vieille peau et rien d'autre) lui a répondu "qu'elle ne voulait pas soutenir ce journal de gauchistes". Téléramuche rouge vif avec le couteau entre les dents ? hihihi.

009
PATERSON
de Jim Jarmusch

Je n'ai pas pu attendre jusqu'à samedi 18h. Cette séance de 16h était parfaite, avec Catherine. Sans surprise, j'ai d'abord pleuroté pendant tout le début (mes pleurs admiratifs "oh lala c'est trop beau"), et, histoire de refermer la parenthèse, j'ai pleuré aussi, symétriquement, pendant la (très belle( séquence finale (celle du japonais).
Je maintiens tout le bien que j'en ai dit, et j'en rajouterais même quelques louches. C'est un film (ce qui n'est pas si fréquent), que je pourrais voir et revoir, comme ça, sans arrêter, en boucle (mais la structure, aussi, s'y prête).
Et j'étais encore plus attentif, puisque je savais ce qu'il fallait voir et à quel moment il le fallait.
Oui, j'ai vu qu'il y avait beaucoup de jumelles/meaux dans le film, ce qui ne m'avait pas autant frappé que ça la première fois.
Oui, j'ai bien regardé les deux étudiants qui discutent dans le bus, à propos de l'anarchiste italien dont j'ai oublié le nom, et ce sont bien effectivement les deux tourtereaux de Moonrise Kingdom.
Oui je me suis immergé dans cette musique apaisante et tiède au coeur de laquelle il fait bon flotter (j'ai écouté sur amaz*n les autres disques de Sqürl -dont Jarmusch, le cachottier, fait d'ailleurs partie- ils ne sont pas tout à fait aussi éthérés). pas si souvent non plus, au cinéma, cette sensation d'être comme une éponge et d'absorber tout ce que le film exprime.
Oui c'était bon, en sortant d'échanger devant le cinéma, même dans le froid, avec Catherine et Nicolas et la dame de Rioz dont j'ai oublié le nom. On avait tous les quatre dans les yeux des petites étoiles qui clignotaient dans la nuit d'hiver...

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