Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
31 janvier 2017

gourmandise

016
VOYAGE A TRAVERS LE CINEMA FRANCAIS
de Bertrand Tavernier

Un gros gâteau de 3h15 (le premier annoncé d'une série de trois) auquel nul cinéphile ne devrait rester insensible (la preuve, à la fin, on est dégu que ça s'arrête, on aurait bien continué la dégustation en compagnie du réalisateur...). Tavernier est passionné, et passionnant. Il ne nous assomme pas de son érudition, il nous fait juste partager des souvenirs, des rencontres, des anecdotes, à propos de films, de réalisateurs, et de musiciens connus (ou qui le sont moins...) sous forme de chapitres ("Becker" "Gabin" "Carné" ) pas complètement étanches, car la cinéphilie est poreuse et coq-à-l'ânise volontiers. Grands boulevards et chemins de traverse (comme chantait Bashung "Délaissant les grands axes j'ai pris la contre-allée..."). Tavernier nous présente son parcours buissonnier à travers le cinéma français d'il n'y a pas si longtemps, enthousiaste et admiratif, et nous fait gambader gaiement à suite dans la grande prairie ensoleillée de la cinématographie française du siècle dernier (avec un chouïa de mondiale aussi, enfin, américaine, surtout.). Bref, tout à fait enthousiasmant...

et tiens je vous copie/colle la déclaration d'intention de Bertrand T dans all*ciné :

"Ce travail de citoyen et d’espion, d’explorateur et de peintre, de chroniqueur et d’aventurier qu’ont si bien décrit tant d’auteurs, de Casanova à Gilles Perrault, n’est-ce pas une belle définition du métier de cinéaste que l’on a envie d’appliquer à Renoir, à Becker, au Vigo de l’Atalante, à Duvivier, aussi bien qu’à Truffaut ou Demy. A Max Ophuls et aussi à Bresson. Et à des metteurs en scène moins connus, Grangier, Gréville ou encore Sacha, qui, au détour d’une scène ou d’un film, illuminent une émotion, débusquent des vérités surprenantes. Je voudrais que ce film soit un acte de gratitude envers tous ceux, cinéastes, scénaristes, acteurs et musiciens qui ont surgi dans ma vie. La mémoire réchauffe : ce film, c’est un peu de charbon pour les nuits d’hiver."

008154

Commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 511