taille de guêpe et gros pétard
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LA VENGERESSE
de Bill Plymton & Jim Lujan
Je ne l'ai pas chroniqué tout de suite, et il s'est hélas déjà presque évaporé. Vu à une séance de retraité (jeudi, 13h45), seul dans la salle, et j'y ai hélas copieusement -et irrémédiablement- dormi, mais pas le sommeil de plomb boum! qui vous assomme pour une plombe, non, le petit sommeil sournois, exaspérant, clic je regarde clic tiens j'avais fermé les yeux clic je re-regarde clic oh mondieumonideu je re-dormais encore.
J'adore le graphisme excessif de Bill Plymton, ces visages et ces corps hypertrophiés, distendus, malmenés, ces personnages improbables, ces méchants d'anthologie.
je me souviens de la scène d'ouverture, ou un méchant retranché dans une chambre d'hôtel se fait arrêter grâce à un faux room service de clopes, de bières, et de magazines de cul
Je me souviens d'une belle brune (la vengeresse du titre) qui conduit des bolides et tire à l'arc
Je me souviens d'une mémé qui manie le taser
Je me souviens d'un ancien catcheur qui n'est pas le philantrope qu'il prétend être
Je me souviens d'un faux réparateur de wc
je me souviens d'un biker qui fait exploser la cuvette tellement il pousse fort
et je vous mets plein d'images tellement je suis morfondu de honte d'avoir si copieusement dormi.