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lieux communs (et autres fadaises)
3 octobre 2017

citadelle, étincelle, vladkistan

Festival DÉTONATION
samedi 30 septembre
La Friche, Besançon

en guise de préambule, comme disait Reiser pour évoquer le plaisir :

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"C'est bleu... (Last Train)

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C'est rouge... (Scarlett Rascal)

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C'est Broadway!"  (DBFC)

*

On est partis sous la pluie, on a roulé sous la pluie, on s'est garé tout près (et dans le bon sens) et juste quand on est rentré il n'a plus plu! Comme un signe de bienvenue. (J'avoue que si Manue n'avait pas été là, j'aurais laissé tomber-et c'eût été une erreur-...).
On entre, après contrôle et palpation, 4 scènes proposent des concerts en alternance, il faut donc comme d'hab' jongler avec les lieux et les horaires suivant qu'on veut être très bien placés ou pas. Et ne pas perdre ce fichu programme que je n'arrête pas de sortir et de ranger dans ma poche.
ANOSMIAC sur la plus petite scène (dite "Vladikstan"), où on veut voir LYSISTRATA en toute fin de soirée (ils sont annoncés à 1h30!). La scène est minuscule, le rock électro du groupe est très plaisant, mais ils écourtent leur concert à cause d'un problème technique (ils ne jouent pas leur dernier morceau)  et qu'on entend déjà bourriner sur la Scène Etincelle SUPERSUCKERS, du bon gros punk-rock ricain à casquette/ chapeau de cow-boy qu'on adore (même si Manue trouve les morceaux un peu trop courts à son goût), et qu'on regarde/écoute jusqu'au bout.
Ensuite c'est vrai que LAST TRAIN, sur la scène Citadelle (la "grande scène") semble un peu fadasse et mollasson. On écoute quelques morceaux, mais comme on n'est pas plus enthousiastes l'un que l'autre, on va voir ailleurs.
On essaye de voir un peu de POLO & PAN sur la scène La Friche, mais c'est blindé, on est très loin, on voit pas bien, alors on ressort, et on s'assoie un peu en attendant le début de FAI BABA sur la scène Etincelle. De l'indie pop annonce le programme, qui démarre trèèèèès doucement avant de s'énerver de très agréable façon, mais construit un peu tous ses morceaux sur la même structure : mou/mou puis speed/speed. On n'est pas suffisamment accrochés pour rester jusqu'au bout, d'autant que sur la scène Vladkistan passe TRUKKS, les grungeounets de Vesoul (avec "le fils de la Chocolatière", déja vus à La guerre du Son *), toujours aussi énergiques, et qui ont d'ailleurs amené leurs -tout aussi jeunes- fans qui sautent sautent furieusement et font trembler le mini chapiteau qui nous abrite.
On assiste ensuite aux réglages de HER (scène Citadelle, c'est juste à côté), que Manue veut voir (très longs, les réglages) - elle me redit qu'elle les a vus aux Eurocks, qu'ils étaient deux à l'origine et que l'autre est mort depuis, et je fais une blaque pourrie en concluant qu'on ne restera donc que pour une demi-Her-, et on commet alors l'erreur de s'installer en plein milieu (au beau milieu de la fououououle), ce qui fait qu'au bout de quelques morceaux, quand on a envie de s'éclipser, ça ne sera pas très facile de se sortir de là. Ca ne m'attire pas plus que ça, le chanteur a des airs de prédicateurs, ça me fait penser un peu à TV ON THE RADIO en plus mou, et on s'en va donc à La Friche (où on réussit à s'approcher un peu, à mi-salle, devant la sono, -c'est bien de s'appuyer...-  pour voir les derniers morceaux de KOMOREBI, un duo de nénettes électro plutôt plaisant.
On sort à la fin de leur set, avant AGAR AGAR (dont on ne verra rien du tout, ce que je regrette un peu après coup), pour aller écouter (sur la scène Etincelle) le rock plaisant de SCARLET RASCAL (avec une batteuse qui assure), à tel point qu'on y restera jusqu'au bout (pourtant on entend à un moment au loin sur la scène Vladkistan (la petite) quelques riffs qui nous font dresser l'oreille (Mmmhh ça a l'air pas mal ça...) mais bon. Manue est contente, là les morceaux sont longs (parfois presque un chouïa trop me semble- t'il me souvenir...)
A la fin du set de SCARLET RASCAL, on repart vers la petite scène (celle juste à côté de la grande) où le groupe qui vient de jouer débarasse le plancher pour permettre au suivant de jouer (donc, LYSISTRATA, nous disons-nous, qui doit démarrer à 1h30)
Je m'assoie sur un banc, comme un vieux, pour écouter le concert de VITALIC juste à côté sur la grande scène (il n'y a pas grand-chose à voir, de toute façon) tandis que Manue debout à côté de moi sautille sur place ("avec 30 ans de moins, je les aurais rejoints!" me dit-elle en montrant la joyeuse jeune foule qui saute saute saute). VITALIC, moi, j'aime bien, c'est la première fois que je le "vois" (façon de parler) en live, et donc j'écoute ça avec plaisir, tandis que sur la petite scène le groupe précédent a fait place et que LYSISTRATA s'installe (enfin, on est quand même venus pour ça) et que, devant moi, le grand monsieur affectueux montre ses fesses à son copain trapu (cf 30 septembre sur mon calendrier du mois). Tout roule, donc.
Sauf que les préparatifs, à un moment,  me semblent un peu étonnants : une poupée gonflable, un ballon, et, ensuite, un drap déroulé sur lequel est bombé KTYKEEN CONNASSE, qui est, me fait remarquer Manue, le nom du groupe qui passait, normalement, AVANT LYSISTRATA sur cette même scène.
Arghh! Saisis d'un affreux doute, on demande (enfin, Manue demande) à un mec de la technique, devant la console, qui confirme nos craintes : il y a eu un changement dans l'ordre de passage des deux derniers groupes, et les petiots de LYSISTRATA sont passés plus tôt, de 23h30 à 0h30 (pendant qu'on écoutait SCARLET RASCAL) parce qu'ils devaient repartir plus tôt, et le mec de la technique en rajoute avec le sourire, en disant que le concert était génial, et que, oui, il comprend qu'on puisse être déçus. Re-arghhh.
Oui, déçu je le suis (nous le sommes), et du coup je suis prêt à baisser les bras et repartir illico (il est 2h du mat') quand Manue a l'idée -géniale- d'aller jeter un oeil au groupe qui passe à Etincelle, DBFC, qu'on ne connait ni l'un ni l'autre, et qui vient juste de commencer...
On y va donc , et, dès les premières minutes, j'ai un grand sourire sur la face (en concert, quand j'ai un grand sourire qui vient c'est que en général, il y a des guitares comme j'aime, ou en tout cas que la musique me plaît beaucoup), que Manue confirme : oui, c'est vraiment excellent, un rock électro pêchu et teufard, d'ailleurs ça se tortille bien dans le public, de plus en plus même, même si des fois un peu trop à mon gré (les gens qui te bousculent et passent en te piétinant ou te filent des coups de coude sans te jeter un regard, comme si tu n'existais pas, ça commence à me gaver...)
Et on reste jusqu'au bout de leur concert, dont on sortira aussi réjouis l'un que l'autre.
Il est 2h30, il ne pleut pas (mais il y a du brouillard), la vie est belle...
On se dit que, finalement, si on avait vu LYSISTRATA, on aurait manqué DBFC, qui aura été quand même un des grands plaisirs de la soirée...
Et on se dit qu'on reviendra l'année prochaine et que, promis juré, on emmènera Catherine avec nous (même si on doit la ligoter dans le coffre, mais je ene pense pas qu'on en aura besoin hihihi...)

* ce n'était pas le groupe "du fils de la Chocolatière", c'était celui "du fils de la nouvelle copine de Christophe!" (Catherine est incollable!)

 

2 octobre 2017

tout n'est que sexe 2

*

grands coups de boutoir et grands coups de Boudoirs, ça n'est pas du tout pareil

BOUDOIR

*
au lycée, quand on disait "lapsus", à chaque fois Fifi R. rajoutait "moi la"...

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Super U : un grand ado, au milieu de son groupe de potes,  montre aux autres comme il sait bien tortiller du cul en marchant  (je suis derrière) : c'est vrai, il le fait effectivement très bien, et j'observe, fasciné, ses fesses qui montent et qui descendent alternativement

*

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(Libération du 16/09/17)

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(Libération du 18/09/17)

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fête du gland

(copie d'écran)

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"Par suite de manque de protéines et de l'abus d'excitants végétaux, les cas d'impuissance masculine sont nombreux, et tous les jours j'entends les tristes plaintes de nombreux mâles déçus, tandis qu'ils me montrent leur pénis formidable et inutile. La taille de leur organe est vraiment apocalyptique, mais ses possibilités en sont réduites. On ne peut pas tout avoir (réflexion philosophico -physiologique)"
Antonio Lobo Antunes, Lettres de la guerre

*

 

1 octobre 2017

septembre 2017

vendredi 1er (chez les voisins)
à Christine j'ai offert pour son anniversaire deux cadeaux obsolètes : un disque (Albin de la Simone) et un livre (Un employé modèle), et on a bu beaucoup de champagne
samedi 2 (Emmaüs)
Je voulais absolument une cocotte en fonte, j'y suis allé, et elle était là. 3 euros. Ensuite j'ai acheté, en bouquins, l'équivalent de presque deux cocottes en fonte
dimanche 3 (cuisine)
... et je l'inaugure illico, cette cocotte en fonte  d'amour, en faisant un riz jaune au four dé-li-cieux! (pour accompagner des foies de lapin poêlés)
lundi 4 (Canal)
en zappant je tombe sur Jeanne Balibar et Mathieu Amalric faisant la promo du film Barbara qui sort mercredi et que j'ai très envie de voir (Balibar est sublime)
mardi 5 (Place du grand puits)
la pizzeria devant laquelle on s'était donné rendez-vous pour manger, avec les Soria, est fermée jusqu'au 19 septembre (on mangera chez eux sur la terrasse)
mercredi 6 (PHAJ)
Comme l'an dernier, les produits du "jardinet pédagogique" sont en vente dans le hall, et, comme l'an dernier, j'achète des côtes de bettes (avec lesquelles, comme l'an dernier, je ferai un gratin)
jeudi 7 (confusion)
j'ai cru pendant quelques heures qu'on était le vendredi 8 et j'ai agi comme si (pourquoi donc, me demandais-je, mon ordi n'était pas à la bonne date ?). Légère inquiétude
vendredi 8 (chez Martine)
20h30, café/dessert/signe entre survivant(e)s (6) du goupe 1 de LSF, histoire de réviser un peu avant la reprise (que je suis très moyennement motivé de faire...)
samedi 9 (Authoison)
une soirée "tarot d'automne" improvisée, aussi délicieuse que ce beau morceau de peau de poulet, croustillante, bien  grillée, que Manue avait posée dans mon assiette, tandis qu'elle le découpait (le poulet)

dimanche 10 (lecteur windows media)
en vue de faire une nouvelle clé "zik" à écouter dans la voiture, je prépare une liste d'écoute de 44 heures (660 éléments, de A comme Aidan Moffat à Y comme Yves Dormoy)
lundi 11 (PHAJ)
oh oh le grand monsieur avec le pantalon rouge met toujours autant de temps pour remplir son papier, à la caisse, à midi, et toujours aussi à angle droit (et toujours un aussi joli cul)
mardi 12 (dans la cour)
à 11h30, tandis que je sortais la poubelle jaune, j'ai vu passer la voiture de Marie qui venait me chercher, j'ai dû alors laisser la poubelle en plan au milieu de la cour pour aller répondre au téléphone (c'était Emma), tout en prenant, à travers la grille, mon courrier que la factrice, arrivée à ce moment là, me tendait par sa vitre ouverte, et j'ai pu terminer  mon trajet avec la poubelle, jusque sur le trottoir, avant de pouvoir monter -enfin- dans la voiture de Marie
mercredi 13 (FJT)
Abordé par la fille de mon ancienne ATSEM à Gray (que je reconnais), et, du coup, j'en viens à rire aux larmes  en évoquant à Catherine le surnom de Verduronnette, qu'elle avait donné à une des jeunes élèves (et auquel je n'avais pas pensé depuis 94)
jeudi 14 (à l'intérieur)
une toute petite mouche (la dernière ?) qui aura passé  la journée entière dans ma voiture sans vouloir  en sortir même quand j'ouvre en grand les vitres (le vent, la pluie, tout ça...)
vendredi 15 (dans la cuisine)
le temps s'y prêtait, (le vent, la pluie, tout ça...) je me suis lancé, et je l'ai fait, ce fameux gâteau-cocotte de mon enfance (il était presque aussi beau que dans mon souvenir)
samedi 16 (boîte aux lettres)
Ca y est il est arrivé, avec six jours d'avance sur la date de sortie officielle, le joli coffret noir (sérigraphié ?) contenant l'édition  limitée de Cabadzi x Blier (avec, comme je l'avais demandé, une dédicace pour Catherine, et un rdv à la Rodia)
dimanche 17 (ouaibe)
en fouinant un peu, (et en cherchant autre chose), je trouve, bonheur,  les Lettres à un jeune poète, de Rilke, lu par Barbara (que d'aucuns vendaient ailleurs à un prix exorbitant en k7)
lundi 18 (phaj)
quelle déception que ce riz au lait maison cuisiné avec du riz long, et pas assez cuit (concept de "riz au lait al dente") mais Milo a eu l'air d'apprécier
mardi 19 (à la cave)
à peine 17° ce matin : après plusieurs jours de résistance, j'ai fini par craquer et je suis descendu rallumer la chaudière
mercredi 20 (Pricem*nister)
Oh oh... GibertJ*seph avait-il quelque chose à se faire pardonner ? en tout cas ce matin huit de mes souhaits étaient exaucés en rafale! (entre 6h48 et 7h29)
jeudi 21 (place Rénet)
une manifette à 16h30 (on est à peine une groupuscule), où les retraités semblent plus représentés que les actifs (malgré le peu, ils partent quand même marcher, je rentre)
vendredi 22 (plate-bandes)
Beau ciel bleu et  soleil qui incitent à gentleman-farmer (le verbe) et à éradiquer ce qui ne fleurit plus : sécateur en main, zou les roses trémières et les ipomées (aussi, avec des gants, les orties!)
samedi 23 (Saulon-la-Chapelle)
après les recherches sur le verbe ouiller et la brioche (de) Nanterre, Claude s'était raccroché aux petites histoires de Jean-Pierre Chabrol, qu'il enchaînait, à l'heure de notre départ annoncé, comme s'il voulait nous retenir
dimanche 24 (station-service)
quand je suis arrivé pour faire le plein, je me suis demandé si la guerre avait été déclarée, au vu de la longueur des files d'attente devant les distributeurs de carburant (j'ai appris ensuite par Emma que les gens avaient anticipé l'annonce de blocage des routiers pour lundi)
lundi 25 (LSF)
appris lors de ce premier cours de l'année (qui sera aussi pour moi le dernier) que la phrase signée doit débuter par le thème (ce dont il est question)
mardi 26 (sur le papier)
de l'avantage d'avoir une signature simple (ce que la mienne hélas n'est pas) : j'ai  paraphé à la chaîne 185 chèques pour l'association
mercredi 27 (arte tv)
Regardé de très bon matin ce magnifique "100 citations de films au cinéma" pour le numéro 300 du web magazine  Blow up (qui finit avec une sublime séquence de Fellini -Ginger et Fred qui cite La dolce vita- qui me fait toujours autant pleurer)
jeudi 28 (place des jets d'eau)
pour les retraités on ne dit pas une manif, mais un rassemblement (parce qu'on reste sur place)
vendredi 29 (FJT)
Catherine, au café, était d'accord avec moi : les "Daval" sont bien plus mimi que les "Rodesch" (trop classe l'harmonie en gris et noir devant le bar)
samedi 30 (Détonation)
ce grand monsieur, passablement éméché, était plein d'attentions pour son copain plus court et trapu, l'étreignait régulièrement et lui faisait des bisous sur le sommet du crâne, après l'avoir, à plusieurs reprises, incité à photographier son cul, qu'il dévoilait en baissant son jean et en se contorsionnant pour faire face à l'objectif du téléphone de son pote, tout ça à quelques centimètres de moi, assis sur le banc juste à côté (et qui n'en perdais pas une miette)

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