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lieux communs (et autres fadaises)
21 décembre 2017

hug

216
OH LUCY!
de Atsuko Hirayanagi

Un joli film japonais, ou plutôt mi-nippon mi-américain. Une employée de bureau à l'allure tristounette (et à la vie idem) se voit un peu chamboulée lorsque sa nièce lui propose d'aller à sa place  aux cours d'anglais/américain qu'elle a payés mais auxquels elle ne peut plus assister. Le professeur est un aimable jeune américain qui emploie des méthodes inhabituelles, à base de conversation, de perruques et de hugs (très ricains, pour se saluer). Tetsuko devient donc Lucy, et prend goût aux hugs (surtout ceux de John). Mais lorsque ledit John va soudain disparaître, prenant la poudre d'escampette avec la jeune nièce, direction les Etats-Unis, Tetsuko/Lucy ne va faire ni une ni deux et partir à leur recherche, en prenant quelques jours de congés, en compagnie de sa soeur (avec qui elle n'arrête pas de se chamailler...)
Et le film part à sa suite. Comment dit-on déjà ? Ah oui, "le choc des cultures" (et "la barrière de la langue")... Deux japonaises qui parlent assez mal l'américain, des américains qui ne parlent pas trop japonais... pas trop facile de s'entendre et de se comprendre. Deux japonaises avec leurs grosses valises encombrantes qui vont d'abord retrouver John, et l'embarquer à la recherche de la nièce... Les choses se compliqueront encore  dans un motel very american où tout ce monde va s'entrecroiser lors d'une longue nuit plutôt agitée, selon une mécanique de portes qui claquent que n'aurait pas renié un Feydeau modernisé (portes de chambres et portières de voitures), où la mécanique des sentiments (contrariés ou pas) peut conduire à certains excès qu'on est susceptible de regretter au petit matin... J'aime la très plaisante (et grinçante) façon dont la mécanique se déglingue progressivement. Dont les deux univers ne sont pas forcément miscibles (comme ketchup et wasabi, pour vous donner une idée).
Avant un épilogue "back to Japan" qui boucle la boucle sentimentalo/professionnelle pour Tetsuko (qui est tout de même, il faut le reconnaître, une personnage assez singulière).
Une comédie des sentiments un peu cruelle (normal, c'est japonais) dont la "petite musique" aigre-douce est revigorante et m'a ravi...
Merci à Nour (le distributeur) de nous avoir permis (entregent...) de le découvrir avant sa sortie(le film sortira fin janvier 2018), et de pouvoir en dire tout le bien qu'on en pense...

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... même si l'affiche est trompeuse et ne fait pas honneur au film
(non ce n'est pas un film sm nippon avec bondage et fouet...)

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et celle-ci pas tout à fait non plus, me semble-t-il,
mais serait un poil plus juste...

 

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