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lieux communs (et autres fadaises)
24 janvier 2018

ne m'oublie pas

010
COCO
de Lee Unkrich & Adrian Molina

Samedi après-midi, 13h30, allez je me décide et j'y vais. c'est le dernier jour où je peux utiliser mon fameux ticket à 4,90€, et j'ai bien l'intention de ne pas le laisser perdre. Allons-y pour Coco, que je ne serais pas forcément allé voir "de mon plein gré", et entrons-donc dans une petite salle du bôô cinéma , emplie d'enfants et d'adultes les accompagnant...
C'est quand même un film Pixar, il a quand même été nommé meilleur film de l'année pour les lecteurs de Téléramuche, et, vers où que je me tourne, je n'en ai eu que des bons échos.
Direction Mexico, l'histoire d'un petit gamin qui rêve d'être musicien, dans une famille où la musique est farouchement interdite, à cause d'un arrière-grand père qui s'était enfui pour devenir un chanteur/musicien vedette, avait réussi et n'était jamais revenu, abandonnant sa femme et sa petite fille sans jamais donner aucune nouvelle.
Le jour de la Fête des Ancêtres (le seul jour de l'année où les fantômes des morts ont le droit de revenir voir les vivants, à condition que leur photo figure bien sur l'autel dédié à cet effet dans chacune des familles) va se mettre en place le noeud de l'intrigue qui va voir notre gamin transporté au royaume des morts, et avec l'obligation d'en revenir avant le petit matin, sous peine de se transformer lui-même en fantôme (je ne vous dis pas tout des pourquoi et des comment, vous verrez bien quand vous irez le voir, car vous allez aller le voir).
Le film est joyeux, malicieux, coloré, musical, tendre, bon enfant, on regarde ça comme un gamin, avec les yeux écarquillés et des petites lumières qui clignotent dedans (cling cling), mais au bout d'un moment, on se dit que quelque chose cloche, tout va trop bien et une lumière rouge s'allume dans un coin de notre tête : alerte rouge! Pourquoi? Ben tiens, il n'y a pas de méchant! (et pour qu'un film soit réussi, il faut que le méchant soit réussi...). Alors on se demande si tout va continuer à aller comme ça trop bien jusqu'à la fin, quand tout à coup, les scénaristes, malins, nous le déballent, le méchant, et on ne l'avait pas vraiment vu venir de ce côté-là (enfin, en ce qui me concerne...) Ah, quand même, caramba! (soupir de soulagement)
Les choses se compliquent donc un peu, heureusement, (on est dans un conte, c'est normal, il faut bien des épreuves) mais, re-heureusement, tout le monde va y mettre du sien, pour que tout finisse bien, bien sûr. en chansons, bien sûr (j'insiste, car c'est toujours ce que j'appréhende le plus chez les Disnuche...) mais on n'est pas chez Libéré Délivrée, et tout ça reste ici très supportable. Le méchant sera confondu, le gentil retrouvera la place qui lui avait été usurpée, le gamin pourra réaliser son rêve, la familia sera reunida, et on peut sortir, dignement , avec -si si- un peu les larmes aux yeux, quand même (ah les histoires de famille, de papas, de papys...)
Un film, effectivement, enthousiasmant (et, si le héros, le gamin, est très bien, j'aime beaucoup l'idée du compagnon imparfait (un peu raté) qui l'accompagne, je veux parler du clébard, -au début, à chaque fois on a le sentiment qu'il est mal dessiné ou que quelque chose ne va pas- qui est moche, maladroit, mal élevé, mais tellement tellement attachant (vive les moches et les maladroits!).
Et vive les grands-mères acariâtres, les squelettes rigolards, les mariachis roucoulants, les familles aimantes, les morts qu'on n'oublie pas !

"Ne m'oublie pas
c'est à regret que je pars
Ne m'oublie pas
Quand tu entendras une guitare !
Tu ne me vois pas pourtant je suis tout près de toi !
Quand je chante tu es dans mes bras !
Ne m'oublie pas !"

 

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Ils ont fait très fort aussi pour la campagne de pub, je trouve...

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le garçon et le chien raté

 

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