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lieux communs (et autres fadaises)
23 septembre 2018

camion-poubelle à cinq heures du mat

112
TULLY
de Jason Reitman

Un joli film. Très joli, même. Une histoire de famille, de bébé(e), de maman fatiguée. Chauffe-biberon, tire-lait, couches à changer, babyphone. Très exotique pour moi, donc. Maman surmenée, sur les rotules (en plus du bébé qui vient d'arriver, il y a deux autres enfants, dont un garçon "adorable mais particulier" (lovely but corky) et la pauvre n'en peut plus mais alors plus) à qui son frère offre une "nounou de nuit" qu'elle finit par accepter. Se pointe alors, un soir, une jeunette blonde, Tully, qui va prendre les choses en main et s'occuper, non seulement du bébé mais aussi de la maman.
L'histoire est simple, les dialogues délicieusement acerbes, le déroulement tranquille et plutôt attendu (les deux femmes sympathisent, malgré leur différence d'âge, la maman reprend figure humaine, et recommence progressivement à ressembler à la Charlize Theron qu'on voit d'habitude dans les films, glamour blondeur et tout) jusqu'à ce que.

(un blanc)

Le réalisateur nous prend par surprise (personne, parmi les gens que je connais, n'avait vu "ça" venir, et, youp la boum encore mieux, pour une fois aucun(e) critique n'avait vendu la mèche), avec un rebondissement scénaristique presque final qui remet les choses en perspective et modifie le point de vue du spectateur sur ce qui vient de lui être raconté. Et on ne l'en aime que plus, du coup.
(J'avoue que je me suis décidé le dernier jour à la dernière séance, et ce qui a pesé dans la balance c'était la blondeur et la voix de la comédienne qui incarne Tully  (Mackenzie Davis) "I'm Tully and I'm here to take care of you...")
Et le réalisateur aussi a su prendre soin de nous..

4397667

(l'affiche est assez laide, tout de même, non ?)

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