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lieux communs (et autres fadaises)
2 octobre 2018

détonation 2.0

On s'était promis, l'année dernière,  avec Manue, qu'on y reviendrait et aussi qu'on y amènerait Catherine, ce fut chose faite... Et deux jours en plus! (et même sans pluie du tout... Bon c'était un peu frisquet plus la nuit avançait, mais on avait nos épaisseurs successives, et on n'a pas eu -trop- froid...)

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vendredi 28

C'était annoncé complet, et effectivement, on en a vu du monde (jeune, voire très jeune, en majorité, et saoul ou enfumé pas mal aussi...) On arrive très tôt, 19h et quelques, à l'ouverture, on passe après s'être faits palper, on prend nos repères, les quatre scènes sont là, même si certaines ont changé de nom, voire changé tout court (la plus petite, dite désormais Kool Scène, est toujours collée à la grande mais son installation s'est un peu améliorée, elle ressemble désormais à une vraie -petite- scène, tandis que la scène Etincelle, à notre grand regret, a perdu son chapiteau, où il faisait bon s'abriter...). On commence par manger une galette en écoutant, assis à table -le public est encore clairsemé- le début du set de Holy Two. Puis on bouge pour aller voir ce qui se joue sur la peite scène, où on découvre la dark électro de Sombre Sabre, qui sera, mais on ne le sait pas encore, ce qu'on verra de mieux dans la soirée. Un batteur, un guitariste, et trois mecs sur table à l'électronique. Des belles montées en puissance, une passionnante matière sonique,  pour un set impressionnant de maîtrise qui se finira hélas très sec. (tellement on en aurait voulu encore!)
Puis commencent les déambulations et les allées et venues entre les différents espaces, avec pour moi, assez vite, un objectif : réussir à m'asseoir dans un des transats rouges sponsorisée par la bière tigre machin, et qui sont régulièrement squattés... Grace à Manue j'y aurai droit à intervalles réguliers.
On assiste au début des Svinkels, qui bourrinent (déception) devant un public nombreux et jeunet qui leur est acquis, trois morceaux et on s'éloigne,puis  un peu de techno (Ghetto 25) à la Friche, qui a commencé à (bien) se remplir, puis début de Kaviar Spécial (des bien belles guitares, mais, comme résume assez bien Manue, "C'est dommage qu'ils chantent...") puis un peu de M.I.L.K (qui ne me convainc pas), et finalement  c'est vautré allongé dans un transat rouge que j'entendrai le début de Thérapie Taxi, que Manue va voir "en vrai" un peu, avec son public de minettes survoltées en pâmoison (pas mon truc, Catherine non plus)... On patiente, et un peu plus tard on assiste, pendant qu'on est là, au début de Grand Singe sur la petite scène (trois mecs seuls en scène qui rappent avec des masques d'animaux sur la tête) -pas mal-

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mais on va voir un peu de Kazy Lambist (pas mal aussi), avant de retourner à la grande scène écouter (pour moi, dans un transat, décidément) et en vrai (pour les filles) Caballero et Jeanjass, pour un concert que je trouve -à l'oreille- plutôt morne et répétitif, je ne connais rien de leur répertoire mais le public semble ravi, puisqu'il reprend les textes à la place des chanteurs...
On se lève (adieu mon transat...), tandis que le froid, lui, tombe, et on en profite pour aller se réchauffer un peu au concert d'Arnaud Rebotini (de la bonne techno qui cogne) avant -dilemne- de devoir choisir entre Tshegue (sur la scène chapiteau sans chapiteau) et Blackshift (sur la petite scène). On commence à trois à Backshift, mais mes copines préfèrent repartir vers Tshegue, où elles resteront jusque'à la fin...
On décide de ne pas rester pour le concert d'Ann Clue (il est presque 3h, quand même...) et on rentre sagement.
Bilan de la soirée : incontestablement à l'unanimité Sombre Sabre pour tous les trois... puis Tshegue pour Catherine et Manue, et Backshift pour moi.

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samedi 29

Retour le lendemain même endroit même heure mais à quatre cette fois (JH a réussi a obtenir une place pour samedi). On commence, comme la veille, avec bière et galettes, avec, assis à table, le début d'Otzeki, puis, en faisant le déplacement celui de Hookahbuzz (au design beaucoup plus convaincant que leur musique... encore un peu jeune, peut-être... mais ça fait des jolies photos...)
On revient s'installer devant la grande scène pour être bien placés pour Arno, et on fait bien parce qu'il va nous livrer un show enthousiasmant, méchamment rock, avec le groupe Tjens matic, pied au plancher, époustouflant, sans temps mort (les morceaux s'enchaînent sans prendre le temps de souffler). Catherine dit qu'il fait un peu penser à Yolande Moreau, et ça n'est pas faux (mais qu'est-ce qu'il faisait donc avec son mixer à soupe ?), bref un set d'anthologie.... (même s'il nous en rabote cinq minutes, j'ai l'oeil...) Du coup, juste après, ni Miel de montagne (trop doux) ni les Melvins (trop hardos) ne réussissent à me passionner, ni même la techno de Sonic crew...
Encore une bière et on s'installe pour Morcheebah, (comme beaucoup de monde), dont je quitterai le set au quatrième morceau parce que ça ne me fait pas plus vibrer que ça (trip-hop chamallow). Je réussis à fendre latéralement le public de la grande scène, et vais m'écrouler dans ... un transat rouge (conquis de haute lutte), d'où j'écouterai la suite du concert (que je continue à trouver moumou), en attendant le début de Mnnqns là-bas et de Féroces sur la petite scène. Mais ça n'en finit pas... Je ronchonne, lorsqu'ils me rejoignent, auprès de Manue Catherine et JH du fait que Morcheebah n'a pas joué une heure comme les autres, mais bien plus, et Manue finira par me montrer que c'était annoncé sur le programme...
Début, enfin, de Féroces (postrock à la Mogwai sur fond d'extraits de films, j'aime beaucoup, autant, la musique et la formule), mais on repart assez vite voir comment c'est Mnnqns (prononcer Mannequins), des fois qu'on rate le truc du siècle... C'est speed, ça court et ça saute, ça me plaît, mais il faut choisir, et je préfère retourner à Féroces,pour voir tout leur concert, où je serai d'ailleurs rejoint un peu plus tard par les trois autres... et j'aime vraiment vraiment beaucoup ça.
Encore une bière (il faut écluser les tickets car ils ne sont pas remboursés) et on se met en place pour le début de Moodoïd, avec des belles guitares mais hélas une voix de chanteur difficilement supportable... Trois morceaux et c'est marre. Direction la techno, histoire de se réchauffer un peu, (il fait soudain un peu plus froid qu'hier) et on assiste à un bout du set de AZF (une dame qui bastonne boum boum boum merveilleusement), avant le début des deux derniers concerts entre lesquels il faut, encore une fois, faire un choix : Mauskovic (où on remarque tous comme le batteur a l'air de se faire chier) un peu Toure koundesque,  et Thé vanille à la charismatique chanteuse mais dont la musique ne m'enchante pas vraiment (je dois être un peu fatigué). Ca sera thé vanille pour tous. Manue dans un transat et somnole, je ronge mon frein, tandis que Catherine et JH ont l'air de bien apprécier.
Et voilà on se propose de partir. On fait l'impasse sur la techno de Manu le malin, et on s'en va dignement (en résistant à l'envie de voler un transat rouge en le lançant par-dessus le grillage pour le récupérer de l'autre côté...)
Bilan de la soirée : à l'unanimité, Arno, (et, pour moi,aussi, Féroces).

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