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lieux communs (et autres fadaises)
17 octobre 2018

assis sur le toit de la voiture

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DOVLATOV
d'Alexei Guerman Jr

Je suis penaud : j'ai terriblement dormi, et ai donc manqué (par petites tranches) au moins les deux-cinquièmes du film (pour ne pas dire la moitié) donc c'est difficile d'être objectif pour le chroniquer. Dovlatov est un "vrai" écrivain soviétique (même s'il est inconnu par chez nous, comme on dit ici) et le film raconte quelques jours de sa vie, en 1971 (au moment, comme il le dit lui-même, en voix-off, "du re-gel, juste après le dégel"). Dovlatov écrit et veut publier, mais le "pouvoir" non seulement ne le lui permet pas, mais fait comme s'il n'existait pas (comme on le lui dit au début "si tu n'as pas ta carte, tu ne seras jamais publié...") et donc Dovlatov fait ce qu'il peut pour vivre.
On suit donc quelques jours de sa vie, filmés en amples plans-séquences (j'étais étonné de découvrir que le film était en couleurs) aux couleurs un peu passées, un peu fanées, comme dans un salon un peu vieillot où la poussière au fil des ans se serait accumulée et donnerait envie d'éternuer. La reconstitution est très soignée, les plans-séquences très chorégraphiés (calligraphiés) et le personnage de Dovlatov est attachant (et encore plus via l'incarnation qu'en donne Artur Beschastny, toute en rondeur bonhomme, en apparence tout du moins) voilà donc a priori réunis tous les ingrédients nécessaires pour faire un bon biopic, destructuré juste ce qu'il faut et hagiographique juste ce qu'il faut aussi...
Mais bon voilà, j'ai dormi et je le regrette.

0779795

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