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lieux communs (et autres fadaises)
1 décembre 2018

novembre 2018

jeudi 1er (Besançon)
après deux films vus ensemble (La tendre indifférence du monde et La saveur des ramen) j'ai fait le chauffeur pour ramener chez elle mon amie Michèle, qui marche encore avec des béquilles (depuis le parking Isembart jusqu'à la rue de la Poste, où je l'ai récupérée, puis de la rue de la Poste à la rue Mégevand (j'avais oublié quel sacré embrouillamini de petites rues d'intersections et de tournicotons c'était)
vendredi 2 (fjt)
y mangé tout ce seul ce midi (ce n'était pas prémédité)  ce n'était pas très bon (une longe de thon beaucoup trop sèche avec du riz et une poêlée du midi) mais assis à côté d'une tablée beaucoup plus appétissante (dont un jeune peintre/plâtrier barbu rigolard dont le t-shirt sali révélait des tatouages sur ses bras qui étrangement m'attiraient les yeux)
samedi 3 (sms)
je m'étais bien décarcassé pour finaliser cette soirée tarot hier soir chez Manue qui finalement avait été ajournée, et j'en avais donc fait mon deuil, mais voilà que je lis ce matin un sms de Coralie envoyé hier soir disant que finalement ils pouvaient être là vers 20h, mais on est aujourd'hui et hier c'est fini, tant pis et donc pas de tarot
dimanche 4 (va chez la voisine je crois qu'elle y est)
Christine, encore de retour d'Inde, toujours aussi enthousiaste, n'a pas pu s'empêcher de me montrer des centaines des photos sur sa tablette (j'en retiendrai un très beau puits bleu et une chèvre contemplant un panneau qui annonce qu'on vend de la viande de chèvre -en hindi-)
lundi 5 (B.A)
se sentir joyeux parce qu'on a fait quelque chose de bien, et en même temps un peu frustré de ne pouvoir en parler à personne (parce que, justement, si on en parlait ça n'aurait plus de sens)
mardi 6 (théâtre)
la foule des grands soirs dans le hall (il ne manquait guère que les K. pour que tout le MDCV (mieux-disant culturel de la ville) n'y soit réuni au grand complet ou presque) pour la représentation d'Arlequin poli par l'amour (difficile de parler avec tout le monde)
mercredi 7 (à la cuisine)
pour une fois que le temps était vraiment raccord avec le calendrier (oui, un vrai temps de Toussaint) je me suis surpris à préparer un dessert lui-aussi de saison, un gâteau-cocotte dans lequel j'ai incorporé le reste de coings confits au miel coupés en petits dés
jeudi 8 (au cinéma)
drôle comme chacun(e) nous avons nos réactions propres face à un film (et notre façon d'en sortir) : à la fin de Girl, j'étais bouleversé, sont alors retournés pour me saluer un couple d'amis (qui étaient assis le rang devant), elle aussi visiblement très touchée par le film, mais lui visiblement pas du tout, riant et plaisantant comme si de rien n'était
vendredi 9 (au téléphone)
un peu compliqué d'acheter ces affichettes (destinées à offrir aux instits lors de la journée de formation) par téléphone, auprès d'un organisme qui d'habitude ne "traite qu'avec les exploitants" (mais j'ai expliqué au monsieur que j'avais déjà fait la même chose l'année dernière, et oui, on était dans l'ordinateur, et, comme l'année dernière il a rempli le formulaire de commande à ma place...)
samedi 10 (sur mon compte)
ça faisait un petit moment que je l'attendais, que je l'espérais, et il est enfin arrivé, ce remboursement de 30% de la taxe d'habitation (que vais-je donc faire ce petit pécule ?)
dimanche 11 (bôô cinéma)
honte à celui qui a osé rallumé les lumières de la salle alors que Les croix de bois n'était pas encore terminé, pendant la scène finale, poignante, bouleversante (je n'ai pas pu m'empêcher de le dire à haute voix, Quelle honte!) puis les a quand même réteintes (avant de les rallumer juste avant le mot Fin)
lundi 12 (dans le tram)
entre Canot et Salvador Allende, j'ai cherché longuement le moyen de photographier ce jeune homme, debout près de la porte, en pantalon et chaussures de travail, absorbé par l'écran de son téléphone (j'y suis finalement parvenu)
mardi 13 (fjt)
ce jeune travailleur barbu de chez D. est vraiment mimi sous toutes les coutures : hier la fermeture de sa braguette cassée révélait au passage un charmant éclair de slip vert pâle, et ce midi, quand je suis passé derrière lui, assis à table, je n'ai pu m'empêcher de jter un oeil à cette non moins charmante raie des fesses de jeune travailleur innocemment dévoilée
mercredi 14 (documentation)
c'était drôle finalement cette montagne de documents école et cinéma à ranger par paquets de 10 (pour certains) et à recompter (pour les autres) ensuite par classe, en mettant un petit élastique autour de chaque paquet terminé, après avoir rédigé et collé le post-it correspondant
jeudi 15 (fjt)
ce midi Sylvie a amélioré notre café quotidien en nous apportant des petits chocolats au piment d'Espelette pour l'accompagner (en plus mon petit barbu préféré de chez D. était assis à la table juste derrière)
vendredi 16 (à la télé)
ca y est, avec Marie, nous avons vécu nos "quinze minutes de gloire" (chères à Andy Warhol), en regardant en direct, depuis le canapé de son salon, la diffusion du jeu télévisé auquel nous avions participé
samedi 17 (gilets jaunes)
la ville avait vraiment des airs de ville morte, lorsque je suis arrivé pour me garer sur la place du marché, avant mon rendez-vous chez la coiffeuse (j'ai même trouvé de la place le long du trottoir, ce qui d'habitude, ce jour-là, à cette heure-là, est inenvisageable)
dimanche 18 (aspirateur)
mon voisin n'aime pas les feuilles mortes alors en ce moment il est malheureux car sa vigne vierge est en train de se dépouiller inexorablement, et presque à chaque feuille qui choit, je le vois apparaître pour la faire disparaître
lundi 19 (maternelle et cinéma)
raconté deux fois la même chose pendant trois heures, une fois le matin et une autre l'après-midi, à chaque fois devant un groupe de maîtresses plutôt attentives (et en étant bien plus content de ma seconde prestation que de la première)
mardi 20 (fruits et légumes)
estomaqué, au magasin de primeurs par cette femme qui, devant la cagette d'endives, les prenait méthodiquement une par une en les inspectant minutieusement des deux bouts (le cul / la tête) puis les y reposait, et ce pour l'intégralité de la cagette, avant que d'en sélectionner trois (elles devaient être irréprochables je suppose) et de les déposer dans son sac en papier, en étant certaine d'avoir bien tripoté toutes les autres
mercredi 21 (Entrevues)
un Lubitsch euphorisant à midi pour ouvrir les festivités festivalières - c'est mon premier jour- (Haute Pègre, que, sans doute à cause du titre,  je confondais avec Le Port de la drogue, de Samuel Fuller)
jeudi 22 (transports en commun)
waouh! à Belfort, quand on monte dans le bus, on ne paye pas son billet au chauffeur, on doit juste envoyer via sms le mot "bus" , et hop! on a sur son écran un billet valable pour une heure, qu'on doit présenter au chauffeur
vendredi 23 (Hotel Ibis Budget)
il est très bien ce petit-déjeuner à 6,60€, copieux, varié, qu'on peut même faire durer aussi longtemps qu'on le souhaite malgré un seul point noir : le café, noir justement, y est dégueulasse...
samedi 24 (black friday)
j'étais arrivé beaucoup trop tôt devant le cinéma pour la séance de 12h15 (il n'était d'ailleurs même pas ouvert) alors il fallait bien que je m'occupe et je me suis abandonné de la consommation, suivant la Savoureuse pour arriver jusqu'en ville, à la FNAC pour être précis (où j'ai d'ailleurs été raisonnable, juste un coffret à 25€, bien obligé tant le rayon vidéo y est désormais rikiki)
dimanche 25 (Les Bâties)
on fêtait le soixante-quatorzième anniversaire de René, on était un de moins que l'année dernière (j'ai repensé à Jean-Claude et à son rire, et j'ai pensé aussi à l'année prochaine sans formuler clairement la question que je me posais...)
lundi 26 (en voiture)
Marie est passée me prendre pour aller manger, et j'étais content de la (re)voir comme si ça faisait des semaines qu'on ne s'était pas vus (et pareil pour Catherine, ensuite, sur le parking du FJT)
mardi 27 (au comptoir du bar du restau du cinéma)
pris le temps d'observer avec ravissement le processus d'éboulement puis de désagrégation du sachet de sucre versé au sommet de la mousse de lait qui coiffait le déca-crème que j'ai commandé (servi avec un speculoos)
mercredi 28 (entre hommes)
l'invitation que j'avais lancée pour le nettoyage et le rangement de notre local n'a pas vraiment été entendue : nous n'y étions que trois, et c'est le plus jeune (Alex) qui a insisté pour faire quasiment tout le  boulot
jeudi 29 (bouquins)
depuis chez Marie je suis allé chez Pépin pour lui porter Le lambeau qu'elle lui prétait, puis de chez Pépin je suis allé à Noz après avoir vu Topologie de l'invisible le beau livre sur Preljocaj  (qui était posé sur sa table de salon et qu'il y avait acheté quelques jours plus tôt), et je suis rentré à la maison pour y continuer Courir au clair de lune avec un chien volé, que je savoure (encore deux nouvelles)
vendredi 30 (après l'AG)
comme d'hab' nous avons offert aux adhérents présents une frugale collation (comté, rosette, beaujolais) en terminant comme d'hab' par ce délicieux gâteau que j'adore (et dont j'ai rapporté -comme d'hab'- à la maison un exemplaire surnuméraire)

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