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lieux communs (et autres fadaises)
14 décembre 2018

ne me secouez pas...

171
AMANDA
de Mikhael Hers

Oh oh me voilà bien embêté...
J'y suis allé cet après-midi avec Catherine et Marie et voilà qu'à ma grande surprise j'en suis sorti avec l'oeil tout à fait sec, alors qu'elles deux pas. Pourtant d'un réalisateur que j'aime beaucoup, une histoire de deuil, des acteurs excellents (Vincent Lacoste et la petite Isaure Multrier) et, si j'ai suivi le film sans en perdre une miette (on est toujours intéressé par le beau travail sensible de Mikhael Hers), je ne me suis pas ennuyé (la preuve, je n'ai pas fermé l'oeil), mais bon je n'ai pas versé une larme.
(Ca m'interroge).
Peut-être le sujet m'est-il trop étranger (ou peut-être me suis-je inconsciemment protégé, ou mis à distance) toujours est-il que l'histoire de ce jeune homme obligé, après un concours de circonstances parfaitement terrible, de s'occuper de sa jeune nièce, ne m'a pas passionné  (bouleversé) plus que ça. En parallèle ce jeune homme entame une relation avec une jeune fille (Stacy Martin, que je n'ai identifiée qu'au générique de fin, après l'avoir confondue pendant tout le film pour Vimala Pons dont je ne parvenais pas non plus à retrouver le nom, c'est peut-être ça qui m'a chiffonné pendant tout ce temps) elle-aussi victime du même attentat que celui qui a coûté la vie à la soeur du jeune homme (et maman de la petite Amanda), relation pas simple à mettre en place, (c'est d'ailleurs une des  seules scènes qui m'a vraiment ému, le moment où il rentre chez lui et écoute le message téléphonique qu'elle lui a laissé -sur une très jolie musique, Pale saints si j'en crois que le générique-), et, pour couronner le tout, il a aussi des problèmes avec sa mère, qu'il n'a pas connu et s'est sauvée en Angleterre à sa naissance, qui lui envoie des lettres qu'il jette à la poubelle, et qu'il va finit par rencontrer dans un parc à Londres (le film s'achève à Wimbledon devant un match de tennis que j'ai trouvé un peu  lourdement métaphorique...)
Je l'ai déjà dit et re-dit la famille est pour moi une terra incognita, et là je suis comme qui dirait resté malheureusement à la porte de la maison. j'aime toujours autant la façon de filmer de Mikhel Hers, sa petite musique, mais là, allez savoir pourquoi, je suis resté à des kilomètres, comme dans ces vues aériennes de vues qu'il affectionne. Le plus embêtant, c'est que je n'ai rien de précis à lui reprocher, à ce film. j'vais envie d'être bouleversé, comme mes voisines, et je ne l'ai pas été. Déçu dêtre déçu, en somme (ne s'en prendre qu'à soi).
Une rencontre ratée, sans doute de ma faute.

3385152

Commentaires
M
Eh bien je suis totalement d'accord avec toi... Le film est un peu sec malgré le sujet... J'étais déçue, vraiment...
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