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lieux communs (et autres fadaises)
28 janvier 2019

Eric H.

C'est Dominique qui m'a appris ce matin, par sms, le décès d'Eric Holder.
Et c'était encore un peu de ma jeunesse qui s'en allait.
Eric Holder j'ai découvert ses livres par un ami mail-artist libraire à Rouen, Michel Champendal, dans les années 90.
Il m'avait fait découvrir ses premiers jolis petits bouquins édités au Dilettante.
Le premier que j'avais acheté (et pour lequel j'éprouve sans doute le plus de tendresse) est La belle jardinière (Prix Décembre 1994). Dans ma bibliothèque il est rangé à côté de ses confrères parus au Dilettante, parfois avant, mais tous me semble-t-il achetés après :Les petits bleus (1990), La Chinoise (1987) En compagnie des femmes (1996) Masculins Singuliers (2001) et, bien plus tard, Embrasez-moi (2011) (un recueil "chaud", de nouvelles érotiques)...
J'avais vraiment beaucoup aimé ces petits recueils, à l'époque (avant Priceministruche) ils étaient bien plus difficile à dénicher. Je connaissais peu l'homme, il était du genre discret.
Puis il avait changé d'éditeur et publié des romans (Mademoiselle Chambon, L'homme de chevet) que j'avais achetés aussi, que j'avais bien aimés. Mais moins que ses nouvelles.
En littérature comme en amour, parfois, inexplicablement, les sentiments tiédissent, et j'avais alors, au fil des ans, pris un peu de distance.
L'Eric Holder des romans me touchait moins que celui, plus confidentiel, des nouvelles, qui est toujours resté cher à mon coeur, parce que sans doute rattaché à ces années-là, de jeunesse.
(et c'est lui qui m'a appris le mot dipsomane)
Je pensais avoir aussi dans ma bibliothèque Nouvelles du nord et Les sentiers délicats, mais non.
(Les racheter ?)
Il est mort à 59 ans, c'est son fils qui l'a annoncé, mais sans dire de quoi...

belle jardi

5186GSHNHAL

978-2-84263-015-7

 

 

Commentaires
P
Je l'apprends par ton blog et sa disparition me touche beaucoup...
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