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lieux communs (et autres fadaises)
12 février 2019

fica25.02

jeudi 7

une journée un peu entre-deux, puisque grâce à Zabetta j'assiste, plus ou moins au visionnement des films en avant-première concourant pour le Prix des Exploitants, mais comme j'en ai -entregent- vu déjà deux sur les trois proposés ce jour, je vais voir un peu autre chose puis je reviens...)

030
SIBEL ****
de C. Zencirci et G. Giovanetti

Déjà vu en prévisionnement, mais ça m'avait vraiment beaucoup plu et j'y suis retourné. Bon, assis au deuxième rang, la vision n'est plus la même, et même physiquement un peu éprouvante. Mais le film est toujours aussi fort. Un beau film sur la différence (l'héroïne est muette mais s'exprime par sifflements), une belle rencontre dans la forêt (on cherche le loup, et on trouve autre chose) et un plaisoyer vibrant en faveur de l'émancipation des femmes (ce qui, en Turquie, n'est vraiment pas une mince affaire...)

031
LE PORTRAIT INTERDIT****
de Charles de Meaux

c'est un peu le hasard qui m'a amené à voir ce film (le programme de la journée de jeudi était un peu compexe à mettre en place) dont j'ai eu le plaisir d'apprendre que son réalisateur était aussi le producteur d'Apichatpong Weerasethakul (ce qui ne pouvait que me le rendre sympathique) une belle histoire d'amour (multiplement impossible) entre un jésuite (Melvil poupaud, excellent comme d'hab') et une demoiselle joliette qui n'est autre que la femme de l'Empereur (de Chine). Il a été engagé par l'Empereur pour faire de sa femme un "portrait à l'occidentale" (qu'elle a pu obtenir après avoir battu son empereur de mari aux échecs en, c'est lui-même qui le dit, "ayant joué avec malice"). Un film magnifique, un rien obséquieux peut-être (mais rituel empesés de la cour obligent), traversé de fulgurances esthétiques qui émerveillent, rien de moins.

032
WORKING WOMAN ****
de Michal Aviad

Une avant-première encore, un film israélien, où une jeune femme qui "en veut" professionnellement (son époux vient d'ouvrir un restaurant qui a du mal à démarrer, alors il faut des pépettes pour vivre) et trouve un emploi dans l'immobilier, sous les ordres d'un patron qu'on voit venir avec ses gros sabots de libidineux dès les premières fois qu'on le voit, et qui (la jeune femme) se trouve prise dans l'engrenage du harcèlement et des problèmes qu'il génère... Une film bien construit, centré sur un beau personnage de femme

(et je me suis arrêté là, pour cause de foule immense dans le hall qui m'a un peu stressé, et j'ai donc remis à plus tard le visionnage de My beautiful boy que j'avais projeté...)

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