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lieux communs (et autres fadaises)
1 mars 2019

février 2019

vendredi 1er (février)
tiens  février est arrivé comme sans prévenir, ce vendredi pluvieux où, inhabituellement, on a mangé au fjt et à quatre en plus (j'étais allé chercher Dominique au pôle multimodal à 11h05), avant que d'aller au cinéma à quatre aussi, mais trois dans une salle (Catherine Dominique et moi pour Border) et une dans une autre (Marie pour Invisibles)
samedi 2 (commerce local)
je ne sais jamais quoi apporter chez Zabetta quand elle nous invite "pour une dînette toute simple" (...), mais là, j'avais une idée, après avoir découvert chez Pépin et Coralie le chocolat au poivre rose qu'Annick leur avait offert (j'ai retrouvé le magasin grâce au radioguidage de C., et rajouté, pour faire bonne mesure, deux autres tablettes, une au speculoos et l'autre aux fruits rouges et aux graines de lin)
dimanche 3 (bibliothèque)
entrepris, en prévision de ce déménagement encore lointain mais qui commence à se préciser, de faire un peu de  tri (de rangement) dans mes livres : ceux que j'aime depuis longtemps, ceux que je range par auteur, ceux que je range par collection, ceux que j'ai oublié que j'avais, ceux que je dois rendre, ceux dont je me débarrasse, ceux que je peux revendre, ceux que je suis particulièrement heureux de retrouver, etc.
lundi 4 (à usage interne)
le plaisir ressenti, cela arrive de temps en temps, à me sentir fier de moi, mais pour quelque chose, c'est un peu moins courant, que je n'ai pas fait (j'en suis réduit à passer des petits contrats avec moi-même)
mardi 5 (déambulations)
faute d'avoir obtenu l'unanimité pour cette proposition de grève générale illimitée (les gilets jaunes étaient là, tout de même) on a marché jusqu'à la permanente de la députée (cet à-peu-près m'a suffisamment fait rire pour que j'en use et j'en abuse), puis jusqu'à un coffee-shop sympa de la rue du Breuil, pour attendre l'heure du fjt, puis jusqu'à nos voitures respectives, puis autour du lac comme rituellement tous les mardis (avec le grand beau ciel bleu annoncé météorologiquement, je savais bien depuis la veille qu'on ne pourrait pas y couper)
mercredi 6 (ficâââ)
je fais la connaissance, "sur les coups de midi",(quasiment au seul moment où le hall du cinéma est vide), de celle qui sera probablement ma future propriétaire (grâce à la soeur de Za qui a joué les entremetteuses), et nous parlons quelques instants de mon futur appartement (de mon futur loyer aussi)
jeudi 7 (garage)
bien que j'ai fait commander une nouvelle coque pour ma clé de voiture (qui n'asssure plus la condamnation centrale des portières) la demoiselle m'explique que ça ne fonctionnera pas, puisqu'il ya un minuscule bitonio qui doît être ressoudé,là... (mais je découvre sur la brochure de la twingouille que la portière avant côté passager peut être verrouillée grâce à un petit coup de tournevis)
vendredi 8 (bambouseraie)
plaisir de rencontrer ce midi un aimable jeune homme barbu attablé tout seul et d'échanger de façon fort plaisante à propos de cinéma en général et japonais en particulier, qui me donne, à ma demande, ses coordonnées pour lui envoyer notre actuelle programmation
samedi 9 (fica)
six films, peut-être c'est trop (10h, midi, 14h, 16h, 18h, 20h30) je sors du dernier avec un sentiment de flottement cotonneux (comme si je mettais le pied sur la terre ferme en sortant d'un sous-marin -ou d'un module lunaire-)
dimanche 10 (à la maison)
après avoir vu ce matin un seul film (mais un gros), et rentrer tranquillement à la maison pour faire une pause, éviter la foule du week-end, prendre le temps de me préparer un "vrai" repas, penser à autre chose...
lundi 11 (en voiture)
me suis senti très VIP ce midi : Catherine est venue me chercher, s'est arrêtée juste devant les portes du bôô cinéma, m'a conduit jusqu'au fjt, puis, après le repas, m'a reconduit jusqu'au même endroit pour que je puisse retourner faire la queue pour les séances de l'après-midi
mardi 12 (la fête est finie)
quand je suis sorti du cinoche, il faisait nuit depuis longtemps, et j'ai du gratter assez longuement le pare-brise de la voiture (et toutes les autres vitres aussi) puis me suis installé à l'intérieur en attendant que le désembuage fonctionne, et en observant le ballet un peu flou des phares des autres voitures qui quittaient les lieux elles aussi, les unes après les autres
mercredi 13 (recette)
envie de viande rouge et crue (ça m'arrive comme ça, une fois de temps en temps) me suis donc préparé un steack tartare, avec le jaune d'oeuf rituel, sans câpres, mais en l'assaisonnant -tiens donc!- de roquefort (et c'était très bon)
jeudi 14 (fjt)
c'est douloureux de manger avec une personne qu'on n'avait pas vue depuis longtemps et qui ne cesse de vous dire -de vous répéter- qu'elle va bien, que cette fois, elle va bien, elle va mieux, tout au début on la croit, et progressivement on réalise que non, et on a mal pour elle, en sachant qu'on ne peut rien y faire (y repenser tout l'après-midi)
vendredi 15 (chez les Soria)
j'aime toujours autant ces petits repas organisés un peu à l'improviste, partagés, où on fait mine de rien un peu le point sur ce que sont devenues nos vies, entre souvenirs (on en a toujours autant à raconter, même si ce ne sont pas les mêmes pour chacun) et projets (on refait doucement, paisiblement, le monde)
samedi 16 (achtzig mark!)
une nouvelle qui m'attriste au journal de 13h : la mort de Bruno Ganz, à 77 ans, et je passe un moment à rechercher des photos et des titres de films dans lesquels il a joué (mais dont aucun n'égalera jamais L'Ami américain)
dimanche 17 (Gy)
Un petit dimanche "poulet-frites" comme on les aime, avec en plus un ciel bleu magnifique et un beau soleil qui nous ont permis de faire une promenade (pour une fois j'étais partant) en guise de mi-temps pour notre tournoi de okey
lundi 18 (bus)
qu'il est bien ce bus à 1,50€ entre Vesoul et Besançon, celui de 16h20 était un peu plus rempli que d'habitude, et j'étais fasciné par la tête de mon jeune voisin de devant qui dépassait au-dessus de son siège (j'avais envie de toucher ces cheveux ras sur toute la surface de son crâne)
mardi 19 (prog)
réussi enfin à caser les vingt-cinq (oui, 25!) films de notre prochaine programmation sur les quatre rectos-versos de celle-ci (mais j'ai eu besoin de plusieurs essais et d'un certain temps de réflexion) et du coup décidé de faire aussi trois dépliants supplémentaires
mercredi 20 (au téléphone)
ah quel plaisir que de tenter une nouvelle fois de mettre sur pied une soirée-tarot en échangeant sms et coups de téléphone (il semble que cette fois les astres soient plus favorables que les fois précédentes, et que tout le monde -enfin- soit ok pour le mardi 26 prochain chez Manue. Comme le résume Pépin yesssss!)
jeudi 21 (le passé)
reçu ce soir un coup de téléphone un peu intriguant, celui d'un ami de quarante ans, un peu perdu de vue depuis vingt, qui m'appelait en fait  entre autres pour prendre des nouvelles d'un autre ami, mais qui reprenait mine de rien la conversation comme si le temps n'avait pas passé et qu'on s'était  parlé juste la veille (et me faisant ainsi d'un coup revenir quarante ans en arrière)
vendredi 22 (de fil en aiguille)
passé d'abord à la poste pour envoyer sa carte d'anniversaire à Dominique, puis au local pour préparer le prochain envoi, puis re-à la même poste pour faire peser l'enveloppe dudit prochain envoi, puis à l'autre poste pour acheter des enveloppes "jusqu'à 50g", puis, en rentrant, bifurqué pour aller manger au fjt parce que c'était l'heure, mais bon pour y manger tout seul (parce que je n'avais pas pris mon téléphone et que je n'ai donc pu prévenir personne)
samedi 23 (concerts)
des (bonnes) nouvelles musicales viriles reçues par sms (de Catherine, parce qu'elle a un compte fb)  qui me font frétiller : Nasser à Audincourt fin juin (Rencontres et Racines) et Les Tambours du Bronx fin juillet à Jussey (Music'en brousse)
dimanche 24 (zen)
une chose que j'adore faire, lorsque j'en ai le temps : égrener une grenade, complètement, après l'avoir coupée en quatre (au-dessus d'un saladier), prendre l'un après l'autre chaque quart, l'incurver, le déplier, en faire tomber les grains dans le saladier, méthodiquement, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus, puis prendre le suivant, et procéder de la même façon, jusqu'au dernier (soigneusement, pour avoir le moins d'éclaboussures de jus possible)
lundi 25 (voiture)
pour cause d'anniversaire (de Dominique) fêté en soirée, j'ai dû prendre ma voiture pour aller à Besançon (ça m'a semblé beaucoup moins drôle qu'en bus) et, après avoir tourné -en vain- dix minutes dans Battant pour trouver une place, j'ai poussé jusqu'à Isembart où j'ai dû tourner autant avant de réussir à en trouver une. Vive Mobigo!
mardi 26 (petit au bout)
c'est rien de le dire que je l'attendais, cette fameuse soirée-tarot chez Manue, déjà rien que ça c'était la joie, de se retrouver pour jouer, mais en repartir en ayant gagné toute la soirée (et en étant le seul positif) quoiqu'on en dise, c'est encore plus le bonheur

mercredi 27 (circulation)
quatre voitures sur le rond-point (j'attends pour m'y engager) : la première clignote à droite et tourne idem, la deuxième ne clignote pas mais tourne aussi a droite, la troisième ne clignote pas mais passe devant moi pour tourner à la suivante, et la dernière fait la même chose, mais en clignotant...
jeudi 28 (printemps au parking)
je me suis garé à l'écart, presqu'à la sortie, arrive un jeune motard qui se gare pile devant moi, descend de la moto, et, de profil, commence à se déboutonner comme pour faire pipi, (je ne suis pas dupe) sans ôter son casque, tout en me jetant des coups d'oeil insistants (et fébriles) soudain pour me signifier l'impétuosité de son désir, il fait un quart de tour supplémentaire pour mieux me présenter l'objet du délit (et, suppose-t-il, de ma convoitise) mais comme je reste coi et impavide (et perplexe) assis dans ma bagnole, il perd patience, referme boutique, renfourche son engin et repart à vive allure

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