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lieux communs (et autres fadaises)
4 septembre 2019

du noir du noir du noir

(lus depuis le 13 juillet)

AU NOM DU BIEN
de Jake Hinkson
Chaudement recommandé sur mon blog préféré (Actu du Noir) et donc je débarque chez Gallmeister (par le biais de Priceministruche). Un polar choral (chaque chapitre donne la parole à un(e) intervenant(e) différent(e)). L'histoire d'un pasteur hnonorablement connu qui fait la pluie et le beau temps dans un petit patelin américain et va devoir réagir lorsqu'un jeune garçon qu'il a connu au sens biblique du terme vient lui dedamnder de l'argent pour acheter son silence... Un engrenage fatal mais super bien agencé se met en place, et bien sûr les choses vont se précipiter, et le lecteur se régale... Bien noir, corsé, amoral. Excellent!
MOI, PHILIP ROTH
de Steven Sampson
Grosse déception, celui-là m'est tombé des mains, je me suis forcé à lire une centaine de pages et je me suis dit à quoi bon et je l'ai reposé. Un mec écrit (tente d'écrire) une thèse sur Philip Roth, il vit une relation amoureuse avec une jeune étudiante, ils parlent beaucoup beaucoup, et je me suis ennuyé beaucoup beaucoup aussi. j'ai trouvé ça vain, agaçant et prétentieux.
19500 DOLLARS LA TONNE
de Jean-Hugues Oppel
Retour au polar (encore une recommandation ADN) via les trois histoires alternées d'une agente de la CIA  (ou assimilée, je ne suis plus sûr) qui baroude en Afrique, d'un tueur professionnel qui envisage de partir bientôt à la retraite, et d'un trader mégalo... Un texte pétaradant, à la fois très bien informé sur ce qu'il raconte (magouilles, politique, fric) et très drôle. Très noir aussi, bien sûr.
LE JOUR OU LES ZOMBIES ONT DÉVORÉ LE PERE NOEL
de S.G Browne
Celui-là aussi est noir, drôle et décalé (et presqu'un peu gerbant parfois aussi), et le titre est à prendre au pied de la lettre, puisque le narrateur est un zombie, mais pas n'importe quel zombie, un qui, dans le volume précédent (Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour, que je n'ai pas encore lu) avait fondé un syndicat de défense des zombies. Et à qui les scientifiques le lui ont fait payer... La suite de ces aventures, d'une lucidité aussi brutale que drôle
SANS LENDEMAIN
de Jake Hinkson
Le premier m'avait tellement plu que je suis retourne "chez Gallmeister" pour lire ces aventures d'une femme forte, dans une Amérique plouc des années trente. Ce n'est pas très souvent que le polar traite fontalement et sans chichi des amours saphiques, entre notre héroïne, une femme (fatale) de pasteur, et une policière acharnée... Très très noir, implacable, mais d'une lecture très plaisante (ça donne envie de connaître les Ozark Moutains)
LE COUTEAU
de Jo Nesbo
J'en ai parlé auparavant, je ne m'étendrai pas. Harry Hole, les clopes, le whisky, les cuites, les tueurs (en série ou pas),les couteaux, les rebondissements, les fausses pistes, et, au final, le sentiment d'une profonde humanité. Passionnant
PRISE DIRECTE
d'Eoin Colfer
J'avais lu le suivant (Mauvaise prise) il y a quelques temps, que j'avais qualifié d'énorme plaisir de lecture, eh bien ici c'est pareil, et donc on retrouve Daniel Mc Evoy, un Irlandais pur jus, ancien militaire, videur dans un club (dont il n'est pas encore  propriétaire mais je le sais parce que j'ai lu la suite avant), enfin, on le "trouve" plutôt. Très drôle et très improbable (la vraisemblance, on s'en fiche un peu) mais très jouissif (ah les états d'âme d'un genre de Rambo préoccupé par ses récents implants capillaires et dialoguant avec le fantôme d'un ami disparu logé dans sa tête... du pur bonheur irish)

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